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thanks !!

Bonjour Jacques, je n'ai pas de lien pour la partition, elle est dans l'espace membre ou sur cette vidéo... Sur le groupe Facebook tu n'as pas eu de résultats ? On fait un.stage à Rogues bientôt. Ce n'est pas si loin il y a encore une place !

Thanks

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Génial !

Great it helps you !

Avec plaisir 😁

Amazing !

Merci à vous 😊

Merci à vous

Bonjour le lien permet de choisir les 2

Thanks !

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Un grand merci !

Merci à vous 😊

Swing 48 !

Merci !

En vous lisant, un néophyte pourrait conclure que finalement toutes les musiques sont modales La musique de Bach est tonale dans la mesure où il n'utilise que les modes majeur et mineur. D'ailleurs, toutes ses œuvres se terminent par une cadence V - I et s'articulent autour des relations d'accords de tonique, sous-dominante et dominante. Ces relations sont justement le propre de la tonalité et ont été par la suite approfondies par les compositeurs jusqu'à finalement parvenir à une sophistication telle qu'elle devenait une impasse (Wagner, Strauss, Mahler). C'est pourquoi, à la fin du XIXème siècle, il y eut un regain d'intérêt pour la modalité (Fauré, Debussy, Ravel) puis l'utilisation de l'atonalité (Scriabine, Berg, Webern) Il s'est passé à peu près le même cheminement esthétique mais sur un temps plus court dans le jazz. La très grande complexité des grilles bebop a par réaction donné naissance au jazz modal qui ne faisait entendre que très peu d'accords. Il suffit d'écouter deux blues pour se rendre compte de la différence fondamentale entre tonalité et modalité : d'un côté Blues for Alice de Charlie Parker (tonal) et de l'autre All Blues de Miles Davis (modal) Pour revenir à Bach, même lorsqu'il prend des mélodies "modales" provenant du Moyen Âge comme base de ses chorals, il les harmonise toujours de manière à les intégrer dans un contexte tonal Quand on joue sur G7 - Cmaj7, on utilise la gamme de do majeur. Tout simplement. Le G7 a pour objectif de faire entendre à l'auditeur que l'on est clairement en do majeur. Quand on entend une cadence parfaite, il n'y a plus de doute possible : c'est du tonal ! Utiliser une substitution tritonique n'est qu'une manière détournée de faire entendre la cadence V - I en conservant l'intervalle de triton, c'est à dire les deux notes les plus caractéristiques de l'accord de dominante. Mais quand on joue sur la dynamique tension/détente de la cadence V - I, on est justement en plein dans la tonalité et non la modalité

Nous n'avons jamais dit le contraire ! Ramener les modes au baroque est un exemple classique, vous pouvez aller plus loin en écoutant du plainchant, de la musique classique indienne, de la musique traditionnelle chinoise ou des reconstitutions de musique grecque ancienne ! Pour vous compléter, on peut même dire que les modes sont la racine de toute musique. Mais encore une fois, quand on débute l'impro en jazz, ils ne sont pas essentiels et introduisent trop tôt une complexité dont il est important de se passer pour garder la tête froide devant les progressions d'accord !