Au départ je n'avais pas suscité un intérêt particulier pour Marie-Madeleine qui aurait vécu selon la légende dans une grotte à la Sainte-Baume au tout début du premier millénaire. J'ai découvert cette conférence du frère dominicain Didier Vernay qui nous raconte les scènes de la vie de Marie-Madeleine sous forme de tableaux. Comme le frère Marie-Étienne Vayssière ancien ermite et gardien de la grotte pendant plus de trente ans, ils croient tous les deux en l'existence de Marie-Madeleine à la Sainte Baume. Frère Vayssière disait : « je ne sais pas si elle est venue, mais je sais qu'elle y est » La visionnaire Maria Valtorta voit la mort de Marie-Madeleine dans une grotte, qui semble être celle de la Sainte Baume. Ensuite nous avons Hégésippe un historien du deuxième siècle qui atteste qu'elle vint au territoire d'Aix, s'en alla dans un désert où elle resta inconnue l'espace de 30 ans. Enfin pour la visionnaire Anne-Catherine Emmerich, la famille de Béthanie s'est bien exilée en Gaule. Maintenant certaines écoles exégétiques distinguent trois femmes dans l'écriture. Frère Vernay poursuit en citant l'école de la Sainte-Baume : "il y a plusieurs femmes dans l'écriture qui compose le portrait de Marie-Madeleine". Comme ces femmes ont beaucoup de points en commun, on peut effectivement penser qu'une seule personne ait pu cheminer à cette transformation intérieure. Le frère Éric-Thomas Macé, préfère lui respecter l'anonymat inscrit dans l'évangile. Il y en a qui disent pour quoi distinguer ? D'autres pour quoi rassembler ? Enfin, le frère David Macaire qui fut le premier prieur du couvent de la Sainte-Baume nous explique pourquoi Marie de Magdala est passée d'une vie de pécheresse à une vie de prêcheresse, puis enfin à une vie d'ermite. « c'est parce qu'elle est passée de la complication à la simplicité. » Il dit qu'elle a prêché à Marseille avec sa sœur Marthe avant de s'exiler dans la grotte de la Sainte Baume. Pour finir, il y a le journaliste et écrivain Georges Suffert qui disait qu'elle n'est pas Marie la sœur de Marthe et de Lazarre, d'où il fait une différenciation entre Marie de Béthanie et Marie de Magdala Après maintes réflexions, je me sens bien finalement avec les propos du frère Vernay. Marie-Madeleine a fini par susciter en moi un vif intérêt. Randonner dans la forêt de la Sainte-Baume en pensant que le premier témoin de la résurrection du Christ ait terminé sa vie ici donne un petit côté surnaturel Je me suis donc convaincu que parcourir ce magnifique domaine, aide beaucoup à la contemplation, à la réflexion, et l'impression que fréquenter ce lieu hors du commun, ne nous fait pas perdre notre temps, parce qu'il en est riche.

Merci !

Merci !

Bonjour, merci Pour moi, c'est un acte d'amour que de ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir. Si je vole, c'est un acte de violence, de méchanceté envers celui qui est volé. . Voler au nom de Dieu, c'est faire de Dieu un voleur, donc, un violent, un méchant. . Le temps que je me tourne vers Dieu, pour lui demander pardon, c'est un acte de grand amour. Pendant ce temps là, je ne vole pas, et je suis tournée vers Dieu pour demander pardon pour mes fautes. . Merci pour cette belle homélie. Que Dieu nous bénisse.

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