@@HervéLemoine-p2oje suis d'accord avec vous. Et mon but est bien de permettre aux personnes que j'accompagne de clôturer leur divorce en ayant ce sentiment de justice dans le règlement de leur divorce. Ce sentiment de justice est un sentiment très subjectif. La seule manière de permettre aux ex-époux d'obtenir ce sentiment de justice, est de leur permettre d'exprimer l'un à l'autre ce qui leur semblerait être un règlement juste, et pourquoi d'après eux. Et d'échanger constructivement jusqu'à créer un accord complet, que les deux ex-epoux trouveront vraiment juste et adapté. (Et qu'ils respecteront donc facilement ensuite.) Je ne pense pas que le système du divorce en laissant un juge fixer les effets financiers, après que les avocats aient échangé par écrit sur les raisons pour lesquelles leur client devrait avoir une prestation compensatoire/ de quel montant, ou pas de prestation compensatoire/ pas de ce montant, permettre d'obtenir ce sentiment de justice pour les deux ex-époux. Pour comprendre les mecanismes psychologiques qui se mettent en place, je vous invite à regarder cette vidéo : kzbin.info/www/bejne/ZpPUiGimnLmUbcUfeature=shared. Elle est loin d'être parfaite et ça peut donner envie d'arrêter de la regarder, mais je vous invite vraiment à la regarder jusqu'au bout (12 minutes).

J'ai regardé votre vidéo intéressante, il est évident qu'une solution directement négociée sans intervention du juge est nettement préférable puisqu'il n'y a ni gagnant ni perdant mais un compromis accepté qui évite les rancœurs. C'est d'autant plus important s'il y a des enfants (et plus tard des petits-enfants) puisque les liens ne seront jamais rompus via les enfants, et tôt ou tard ils seront informés de la "solution retenue". S'ils savent qu'elle a été négociée et acceptée par leurs parents ils en seront plus sereins. Mais s'il s'agit d'une solution imposée par un juge qui ne satisfait pas l'une des parties, la partie qui s'estime lésée pourra prendre les enfants à témoin qui eux-mêmes pourraient prendre parti pour celui qui s'est estimé lésé, laissant les familles en grande souffrance. Les enfants pourraient éternellement en vouloir à l'un des 2 parents. Ceci étant dit, dans la vraie vie la prestation compensatoire ne se limite pas à un service en porcelaine et les sommes en jeu peuvent dépasser la centaine de milliers. Or l'argent n'a pas d'odeur, c'est là que se situe le problème. Ce problème peut être exacerbé par les avocats eux-mêmes puisque la pratique existe de percevoir un pourcentage de la prestation compensatoire obtenue, ce qui à mon sens devrait être interdit par la loi car cela voudrait dire que plus la partie adverse est "riche" plus on essaiera de le saigner au delà même de ce qui serait juste. C'est ainsi que tout devient conflictuel. Et tout devient d'autant plus conflictuel que beaucoup se sont mariés sans aucune connaissance de la législation du divorce (avant même la démocratisation d'internet) et sont surpris de devoir payer alors que leur futur ex-conjoint est tout à fait autonome financièrement. Qui s'interresse au divorce le jour de son mariage ? Qui demande les 3 derniers bulletins de salaire de son futur conjoint ? Qui ose demander un régime de séparation de biens pour préserver ses intérêts en cas de divorce en plein préparatif des faire-parts ? Le problème de fond est que la prestation compensatoire telle qu'elle est (approximativement) décrite dans le code civil percute le droit de propriété, lui-même protégé par la constitution. Or l'esprit cartésien s'accomode mal de la privation de ce droit s'il ne se limite pas à compenser un état de besoin ou un sacrifice, le besoin ne devant pas être celui de conserver un niveau de vie en rapport avec celui qui prévalait pendant le mariage, mais en rapport avec celui de ses homologues professionnels puisque de nos jours dans l'immense majorité des cas les deux conjoints travaillent. Sans être spécialiste il me semble que c'est l'approche "besoin" telle que je l'ai décrite qui a été retenue dans le cas du divorce en Suède.

@@HervéLemoine-p2o je suis tout à fait d'accord avec : - l'intérêt de réussir à se mettre d'accord, - les dommages immenses qu'une guerre parentale cause, sur plusieurs générations, - le probleme de l'absence de clarté sur le règlement possible d'un divorce au moment où l'on se marie, et même au moment du divorce (en Allemagne, il y a des barèmes, c'est beaucoup plus simple), - les crispations que la crainte de perdre de l'argent peuvent créer, voire l'envie (au sens du péché capital), parfois pour des avocats qui voient un intérêt pour eux de se battre pour une plus grosse prestation possible, pour toucher au passage un honoraire complémentaire. Ceci étant dit : Je pense que c'est moins l'envie d'argent qui est la motivation de l'ex-epoux-se qui demande une prestation, qu'un besoin de justice, voire de réparation d'une douleur subie attribuée à l'autre. Une expérience a été faite : si je vous donne 10 pièces, et que je vous dis que vous devez les partager avec une autre personne, que vous ne pouvez garder les pièces que si l'autre personne est d'accord avec le nombre de pièces que vous lui donnez, que si elle n'accepte pas le nombre de pièces, je reprends les 10 : - combien de pièces proposez-vous à l'autre personne ? - combien de pièces lui faut-il pour qu'elle accepte ? L'observation des résultats de cette expérience montre que le sentiment de justice est bien supérieur à la seule recherche d'enrichissement. Vous imaginez pourquoi ? Et tou-tes les avocat-es ne sont pas interessé-es par gagner le plus d'argent possible, y compris au dépend du bien-etre de leur client-e. Certain-es, comme moi, veulent sincèrement permettre à leur client de coconstruire un règlement de leur divorce qui pourra être ressenti comme juste pour les deux ex-époux. Qui leur laissera un sentiment de fierté d'être parvenus à créer une telle solution. Qui sera un exemple positif pour les enfants et petits-enfants d'une séparation dépassée dans le respect. Qui permettra à chacun-e d'utiliser ses ressources pour s'épanouir pleinement et œuvrer positivement autour de soi. Cela fonctionne ! Mais pour cela, il faut de la clarté sur les mécanismes, juridiques et psychologiques à l'œuvre, et faire le choix conscient de la recherche d'une solution gagnant-gagnant. Ce qui est la raison d'être de ces vidéos :)

Votre exemple des 10 pièces me laisse perplexe. Il me semble qu'il confond régime matrimonial et prestation compensatoire. Le régime matrimonial résulte d'un accord précédent le mariage : si je gagne 10 pièces je t'en donne 5 (régime légal) ou, si je gagne 10 pièces j'en utilise un certain nombre pour satisfaire aux charges du mariage mais je garde le reste (séparation de biens). La prestation compensatoire ne résulte pas d'un accord avant le mariage. Elle résulte soit d'un jugement, soit d'un "accord sous contrainte" à la fin du mariage, les textes juridiques. Et elle n'est pas ponctionnée sur les biens communs mais sur les biens propres de celui qui la paie. C'est là le problème : l'atteinte au droit de propriété, droit fondamental pourtant protégé par la Constitution. Or personne n'accepte d'être floué de son droit de propriété s'il n'est pas convaincu que cette atteinte vise à réparer un préjudice qu'il a causé, et ceci quelle que soit la législation qui souvent ne reflète pas ce que les citoyens pensent qu'il est juste de faire Le divorce étant autorisé, le mariage n'est pas une promesse de partage de revenus "jusqu'à ce que la mort nous sépare". Par conséquent, si la rupture produit une disparité de revenus mais qu'elle pré-existait au mariage on ne peut accuser le débiteur de l'avoir causée. De plus la législation est changeante et l'on ne demande pas l'avis des personnes concernées pour la leur appliquer. Donc, dans les rares cas où l'éventualité d'une prestation compensatoire a été prise en compte au moment du mariage, la décision de mariage n'est jamais prise dans un référentiel complet d'information, ce qui pose un vrai problème de sécurité juridique. Je suis persuadé que si l'on menait une large consultation citoyenne sur la prestation compensatoire, le résultat majoritaire serait de considérer que "la communauté réduite aux acquêts" vaut déjà prestation compensatoire puisque celui qui "a payé le plus" pendant le mariage ne récupère que la moitié des biens. Et qu'un éventuel supplément de prestation compensatoire ne devrait se fonder que sur un principe de responsabilité civile. A partir du moment où le droit au divorce est devenu quasi inconditionnel, on ne peut pas imposer en plus à celui qui n'en est pas demandeur une privation de son droit de propriété (négocié ou imposé) s'il n'est responsable d'aucun préjudice. Cela va d'ailleurs à l'encontre d'un principe fondamental de notre société, celui de la méritocratie républicaine. Il n'y a à priori aucun mérite à avoir épousé quelqu'un qui gagne plus que soi-même. Le mariage et son corollaire le divorce ont ceci de malsain qu'il produisent des enrichissements sans cause au hasard des rencontres.

@@HervéLemoine-p2o mon exemple de pièces n'a pas à voir ni avec la prestation compensatoire, ni avec le partage. Il montre un point très important : le sentiment de justice compte plus que l'enrichissement réel. Comment ? Généralement, les gens avaient tendance à proposer 5 pièces à l'autre personne. Et l'autre personne avait tendance à refuser si c'était moins de 3 pièces. Alors pourtant, que si la 2e personne a 1 pièce, c'est déjà un plus grand enrichissement que de n'avoir aucune pièce, qui est le résultat si elle refuse la proposition. Mais accepter une solution qui semble injuste (pourquoi est-ce que l'autre ne me donne pas autant alors qu'il n'a pas plus de mérite?!), même enrichissante au sens pécuniaire, n'était bien souvent pas acceptable. C'est pour ça que je vous dis qu'il faut absolument permettre aux futurs ex-époux d'échanger sur ce que représente une demande d'argent. Et en permettant de rétablir un sentiment de justice / voire de réparation, l'argent peut devenir secondaire. Parfois simplement l'expression de la compréhension pour le sentiment d'un des époux d'avoir plus sacrifié une part de sa vie professionnelle et sociale pour l'autre que l'autre, ou l'expression d'excuses ressenties comme sincères pour la douleur causée par la rupture, sans revenir pour autant sur le principe de la rupture, rend la question financière vraiment secondaire.

@@feelgoodmissa5759 it's never too late to do things right for the future :)

@@reebecahoachuck4267 avec plaisir :)

Comment ne pas devoir verser de prestation compensatoire à son épouse en cas de divorce : 1. Faire ce que l'on peut pour l'aider à parvenir à un niveau de revenus aussi élevé que le nôtre. Par exemple en contribuant à rééquilibrer les salaires hommes/femmes dans toutes les boites. (Les ex-maris payent individuellement les inégalités salariales au moment du divorce...) 2. Partager la charge familiale entre époux. Ainsi, s'il y a une différence de revenus, elle n'est pas liée à un sacrifice professionnel/financier fait par l'épouse pour la famille/permettre à l'époux de développer sa carrière pendant que l'épouse fait en sorte que les enfants soient déposés et cherchés de l'école, nourris, accompagnés dans les devoirs, couchés, emmenés aux activités, écoutés et nourris intellectuellement, etc. 3. La traiter avec respect, et avec une grande sensibilité envers ce qu'elle est vraiment d'accord pour faire. En particulier au niveau sexuel et un peu exagéré : si elle ne dit pas OUI ou ne prend pas l'initiative, plutôt considérer que c'est un NON. Dans le doute, se retenir !!! Si votre épouse se sent respectée, elle n'aura aucune envie ni de vous plumer et encore moins de vous accuser de viols ou violences à son égard. Pour le viol, je pense qu'il y a vraiment un malentendu possible : Pour l'homme, une impression que l'autre personne est consentante parce qu'elle ne dit pas clairement non, Pour la femme, une impression d'avoir eu des relations sexuelles qu'elle n'a pas voulues et donc de se sentir violée, même sans avoir clairement exprimé un non. Vous savez : on estime que 3 enfants dans une classe de 30 sont victimes ou ont été victimes de violences sexuelles, souvent incestueuses ! (chiffres CIVISE). Et ça, c'est actuellement. Remettez ça à plusieurs générations, et vous comprenez qu'il y a une mémoire traumatique sur les violences sexuelles, qui touchent particulièrement les femmes. Ce ne concerne de nouveau pas chaque homme ni chaque femme, mais mieux vaut partir du postulat qu'il est probable que votre épouse ait été victime de violences sexuelles au moins une fois dans sa vie avant vous, et/ou des femmes de sa famille avant elle. Et que ça laisse une trace. Et que vous soyez donc particulièrement respectueux et prudent à cet égard avec elle. Parlez-en avec elle, avec un vrai intérêt pour la comprendre. Et écoutez sa réponse, et tenez-en compte. Et rappelez vous : juste parce qu'elle est votre épouse ne veut pas dire qu'elle est en principe d'accord pour avoir des relations sexuelles avec vous lorsque vous en avez envie. A vous de vérifier qu'elle est vraiment d'accord à chaque fois. Oui... 4. En cas de difficulté à échanger de manière constructive et respectueuse avec votre épouse, allez rapidement voir un thérapeute de couple ! N'attendez pas que ça devienne la catastrophe ! Et si vous n'arrivez pas à mieux vous entendre malgré cela, tirez en les conséquences et allez voir un-e avocat-e qui pourra vous aider à divorcer de manière respectueuse. En conclusion, non, la femme n'est pas juste intéressée à payer son époux. Et non, la justice française ne permet pas un pillage, par principe, de l'époux en cas de divorce. Et vous avez plein de choses que vous pouvez faire pour que votre épouse n'ait ni envie ni aucune raison de demander une grosse prestation compensatoire en cas de divorce. Je vous souhaite de toute coeur de réussir à ne plus voir les femmes comme des dangers pour vous, et d'oser aimer en confiance.

Votre réponse tarte à la crème concernant les discriminations salariales manque de discernement. Je suis ingénieur, ma femme professeure. Elle est payée exactement comme ses collègues masculins. Comme je suis ingénieur mon salaire est 2,5 fois supérieur au sien. Quoi que je fasse, ce n'est pas maintenant qu'elle fera une prépa scientifique pour intégrer une bonne école d'ingénieurs. Et quoi que je fasse l'État refusera toujours de payer un professeur de collège comme un ingénieur. Mon erreur a été de ne pas lui demander ses 3 derniers bulletins de salaire avant le mariage mais qui le fait ? La seule solution serait donc pour moi de diviser mon temps de travail par 2,5 mais mon employeur serait-il d'accord ? Vous voyez bien qu'au fond il y a un problème d'équité car ce concept né à une époque où les femmes ne travaillaient pas n'est plus en accord avec les évolutions de notre société.

@@HervéLemoine-p2o vous ne pensez pas qu'il y a globalement une différence de revenus entre les hommes et les femmes en France encore aujourd'hui ? Ou qu'est-ce que vous trouvez tarte à la crème ? Je vois dans mes dossiers souvent cette différence, mais je vais essayer de voir s'il est possible d'avoir une information plus objective sur les rémunérations moyennes reçues par les femmes et par les hommes.

Je parle de "tarte à la crème" parce que maintenant le mariage est ouvert aux couples de même sexe. Par conséquent aborder la prestation compensatoire selon une approche genrée ne peut plus suffire à justifier son existence.

@@HervéLemoine-p2o ok je comprends ce que vous voulez dire. La société a évolué depuis la création du concept, et je suis assez d'accord qu'il serait adapté de faire évoluer le concept aussi !

@@cekilechef648 si vous laissez un-e juge décider à votre place, il est fort probable que votre ex demande, en gros, de constater qu'il ou elle est victime de vos actions, que vous êtes responsable de tout le malheur de la situation. Pour éviter ça, il y a une solution : prendre ses responsabilités et ne pas laisser un-e juge décider pour vous. Vous mettre d'accord avec votre ex. La communication est impossible ? C'est normal à ce stade. Choisissez un-e avocat-e exerçant en droit de la famille ET formé-e à la médiation ou à la négociation raisonnée, pour vous informer /conseiller sur la situation juridique. Cet-te avocat-e prendra contact de manière apaisante avec votre ex et proposera d'échanger pour réussir à vous mettre d'accord. Soit en communiquant avec l'avocat-e de votre ex, soit en proposant de faire une médiation. Pour vous permettre de dire ce que vous avez besoin de dire, d'entendre ce que l'autre a besoin de dire, pour ensuite passer à la partie "et maintenant, on fait quoi?" Et régler vous-mêmes les effets de votre divorce. Ça fonctionne. Reprenez le contrôle de votre divorce en choisissant la médiation, pour éviter la mécanique "je suis victime - il ou elle est coupable" qui se met en place devant le juge, et que je décris dans cette vidéo : kzbin.info/www/bejne/ZpPUiGimnLmUbcUfeature=shared Je vous souhaite tout le meilleur.

@@fallawa8604 avec plaisir ☺️

@@user-sm9zc5pn1t à quel niveau, en quoi ? Je suis pleinement dans le respect de mon serment d'exercer avec CONSCIENCE indépendance dignité probité et HUMANITE. Rencontrer les deux personnes à la fois n'est pas habituel, mais c'est possible dans le cadre de l'article 8.2 du Règlement Intérieur National des avocats. Avec la garantie suivante : si je reçois seule les deux, et qu'il n'y a pas d'accord complet, je ne vais pas au tribunal pour l'un contre l'autre.

@@Mélimélia-i8o si les deux parents ont le même salaire et s'occupent autant des enfants, il n'y a pas lieu à versement d'une pension alimentaire.

@@alicecanet-avocatemediateure- mercii beaucoup pour vos réponses vous m'aidez beaucoup

@@Mélimélia-i8o j'en suis ravie ☺️

@@aminanahi4963 bonjour Madame, Votre avocat fera avec vous une analyse de votre situation précise. Mais vous trouverez des éléments de réponse ici : m.kzbin.info/www/bejne/hZjNl3SXmNeqhas&pp=ygUoZGl2b3JjZSBldCBwYXJ0YWdlIGRlcyBiaWVucyBhbGljZSBjYW5ldA%3D%3D. Si vous êtes mariés sans contrat de mariage, selon le régime matrimonial français, tous les biens appartiennent à la "communauté des époux" et doivent être partagés en deux. Je vous souhaite le meilleur pour la suite !

Bonjour moi je souhaite faire une garde alternée la seule chose s est que se n’ai pas les enfants qui bougent chez l’un et l’autre. Je m’explique madame garde l’appartement a son nom dont les enfants reste dans l’ appartement et moi je prend un un petit studio. 1 semaine s est moi qui vais dans le studio et madame a l’appartement avec les enfants. Et 1 semaine après on inverse moi dans l’appartement avec les enfants et madame dans le studio. Sachant que celui qui est dans le studio peut venir voir les enfants. Côte nourriture chaqu’un paye quand il est avec les enfants. Et tout ce qui est dépenses enfant s’est moitié moitié. Qu en pensez vous svp merci.

@@patrickpreudhomme2944 vous pouvez, ✅avec l'assistance de votre curateur, ✅et en étant représenté par un avocat, demander le divorce ✅pour "altération définitive du lien conjugal" (le juge prononcera le divorce s'il constate que vous êtes séparés depuis au moins 1 an) ✅Ou pour faute.

Merci ! Je suis ravie que tout soit clair ainsi :)

Merci pour votre commentaire. Je comprends que ça vous choque. C'est le problème des décisions de justice : elles paraissent quasiment toujours injustes pour l'une voire toutes les personnes concernées... En l'occurrence, il semble que l'ex époux avait les sous sur le compte et que ça ne l'ait pas mis en difficulté. Le mieux pour éviter ces situations : 1. Clarifier les relations financières le + tôt possible, quand tout va encore bien ! Pour ne pas régler des années d'insatisfaction au moment du divorce. 2. En cas de divorce, aller voir un avocat-médiateur, qui donnera une information juridique complète et expliquera l'intérêt, émotionnel et financier, de réussir à se mettre d'accord...

Si c'est la maman qui gagne plus que le papa, ça peut être elle qui versé quelque chose. La pension alimentaire est vraiment sujet à beaucoup de conflits parce que rien n'est prévu clairement dans la loi dans sa fixation, ni sur le partage des frais. D'où l'intérêt de faire une médiation pour échanger en toute transparence sur les situations de chacun-e des parents et ensuite permettre aux deux parents de se mettre d'accord sur un montant / une prise en charge financière qui leur paraissent adaptée, pour tous les deux...

En France la mère gagne toujours dans u. Divorce , tellement privilégier alors que beaucoup de femmes ne s occupe pas.de l'éducation de leurs enfants . Mais elles font.la.comedie devant les avocats . Pension alimentaire pour aller s'acheter des fringues et faire des dépenses perso on.connait la musique

@@Mélimélia-i8o "gagner", ça veut dire quoi pour vous ? Ou surtout "perdre" pour le papa ? Vous savez, il existe une manière d'éviter une décision qui vous ne conviendrait pas : créer une solution qui soit bonne pour vous, et pour l'autre, et faire un divorce "par consentement mutuel" où vous êtes d'accord sur tout. Vous pensez que c'est impossible de vous mettre d'accord sur quelque chose qui soit bon pour les deux ? Si, c'est possible, avec l'aide d'un médiateur familial et/ou d'un avocat formé à la médiation. 12% d'enfants de parents séparés vivent en résidence alternée, et la plupart du temps c'est le résultat d'un accord entre les parents, pas d'une décision du juge. Si les parents ne sont pas d'accord et que le juge doit décider pour eux, il cherchera en général une solution qui déstabilise le moins possible les enfants : les laisser principalement chez le parent qui s'en occupait le plus du temps du couple des parents. Et c'est plus souvent la maman qui s'occupe de déposer, chercher, faire manger, faire faire les devoirs, coucher les enfants. Cette inégalité dans la répartition du temps passé avec les enfants du temps du couple se retrouve dans l'inégalité de répartition après la séparation du couple. Comment éviter ça ? 👉 Veiller à une répartition équilibrée ⏳ du temps passé avec les enfants, et ⏳ du temps disponible pour travailler ⏳ et avoir une vie sociale pour chaque parent. Du temps du couple, et après la séparation. Beaucoup de parents y parviennent, et ne se sentent pas injustement traités, "perdants" dans le divorce. Je peux même vous dire que certains parents se découvrent au moment de la séparation. Ils laissaient le rôle parental principalement à l'autre parent du temps du couple, et s'investissent pleinement après la séparation. Une séparation peut être une belle opportunité d'avoir le rôle parental que l'on souhaite. En prenant ses responsabilités, plutôt qu'en laissant un juge choisir pour soi.

@@alicecanet-avocatemediateure- voilà le problème c'est une fausse idée de penser que seules les mamans font les devoirs, à manger etc aux enfants il y a beaucoup de papas qui font ce travail et des mamans qui ne font pas tout cela bien au contraire. Il y a des papas plus investis que les mamans ! Évidemment que le bien être des enfants prime on est d'accord la dessus mais vous avez une image erronée de la mère dans un divorce oui elle a porter l'enfant mais elle ne l a pas fait seule ! Les papas sont beaucoup trop mis à l'écart et discriminer . La aujourd'hui si jamais le papa quitte le foyer on l accusé abandon du foyer alors que la cohabitation n'est plus possible il risque de ne pas revoir ses enfants ! Je ne comprends pas pourquoi c'est toujours la mère qui " gagne" c'est vraiment le terme approprié dans un divorce en tout cas elle est mieux lotis que l ex mari . Sachez qu avec le temps elles finissent toutes par appelé au secours les ex maris car elles n'y arrivent pas seules ..

@@Mélimélia-i8o c'est vrai qu'il y a presque une présomption que c'est la mère qui s'occupe plus des enfants, ce qui n'est pas toujours le cas, et heureusement. Et que même quand c'est le cas, ce n'est pas forcément ce qui convient aux deux parents. La meilleure manière pour trouver une parentalité qui conviennent aux deux parents, et aux enfants, c'est vraiment de se mettre d'accord. Avec un avocat en droit de la famille et formé à la médiation.

Avec plaisir. Je vous souhaite le meilleur pour la suite, et que cette étape ne soit bientôt qu'un lointain souvenir pour votre fils et vous. Il y a une vie après le divorce, je vous souhaite de tout cœur qu'elle soit emplie d'amour et de confiance malgré la souffrance à dépasser de ce moment. 💖

Bon ben maintenant tu sais ce que t'as a faire ? Plumer ton pigeon

Pour une procédure de divorce, il faut un avocat. Le juge peut rendre un jugement de divorce sur la base uniquement des écrits présentés par un avocat. Si une personne n'a pas d'avocat, le juge rendra un jugement de divorce sur la base de ce qui a été écrit par l'avocat de la personne qui en a un. Donc oui, un jugement peut être rendu même si un époux ou une épouse n'a pas d'avocat. Pour le cas précis du dossier de votre fils, c'est à lui de contacter son avocate pour avoir une information/un conseil précis sur sa situation. Je comprends que vous soyez inquiète, mais votre fils a une avocate, il n'est pas tout seul, ne vous inquiétez pas :)

Si les deux époux ont signé la convention de divorce par consentement mutuel, avec chacun un avocat, et que la convention a été déposée chez le notaire, ils sont divorcés. S'ils sont en procédure devant le juge, c'est fréquent que ça prenne + d'un an. Mais de nouveau, son avocat pourra mieux lui répondre que moi. Et lui répondra à lui, pas à vous ...

Bonjour Madame, Il est difficile de prouver l'absence de volonté réelle de partager une vie de couple, et non uniquement d'obtenir des papiers. Mais dans ce cas, une annulation du mariage serait possible, pas seulement un divorce. Je ne comprends pas quelle est votre question, si un divorce est déjà en cours ? Votre fils devrait pouvoir poser toutes ses questions à son avocat-e ?

Merci pour votre commentaire :) Effectivement, il ne s'agit pas de punir qui que ce soit, mais de créer une solution qui permette à tous les membres de la famille (et particulièrement les enfants) de se réaliser dans la paix familiale 🕊️💖✨

Je suis ravie qu'elle vous plaise ! Je trouve aussi que mes stagiaires ont fait un super travail !! Un conflit est une croisée des chemins. À chacun de choisir le chemin sur lequel il veut aller.

Ich freue mich, dass Ihnen dieses Video gefaellt ☺️

Merci confrère pour votre gentil accueil de cette manière atypique d'exercer notre belle profession. La conscience avant tout ! J'espère que de plus en plus d'avocat-es exerceront avec conscience avant tout, et que cela rendra notre profession meilleure.

Me too ;°)@@alicecanet-avocatemediateure-

Merci pour votre retour de praticienne ! Je suis ravie de lire une confirmation d'expzete de ce que ces pratiques ont un impact émotionnel positif :)

Tout à fait. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Quelle que soit la science.

Merci pour le retour ! Je crois que c'était ma toute première vidéo ! (Pensée émue au passage ;)). Je ne suis toujours pas passée au matériel pro ceci-dit... Je veux bien que vous me disiez, avec des vidéos forcément plus récentes, si c'est plus audible.

Merci ! 💖

Et c'est ok :)

Merci :)

Super, ravie que ça te plaise. Je pense important de dire que l'avocat peut vraiment être une personne ressource pour réussir à faire la paix durablement.

Merci Hakob ! Pour tes encouragements et surtout pour ton travail qui permet de se dépasser tout en se sentant bien accompagnée pour y parvenir dans les meilleures conditions ! 🙏💖

Merci beaucoup ! Je suis ravie que ce contenu vous plaise et vous touche. Vous aimeriez des vidéos sur quels sujets ? :) Je serais ravie de pouvoir publier d'autres vidéos qui vous paraissent utiles : c'est mon objectif !

Merci ! :)

Bonsoir, J'ai suivi la vidéo très intéressante. J'ai un question sur la différence culturelle dont vous avez abordé, mon ex a la garde provisoire de nos deux filles 7 et 12 ans et il a 70 ans et moi 45 ans est ce cette différence d'âge peut jouer pour avoir la garde? Merci beaucoup

Avec plaisir ! :)

Mon constat : comme avocat-e, mon impact le plus important est peut-être dans les mots encourageants que je réussis à trouver pour donner au jeune l'envie de s'en sortir. Et pour permettre de rétablir un apaisement entre le jeune et ses parents. Par exemple dans ce dossier, j'ai demandé à l'éducatrice de dire ce qu'elle avait pu voir que le jeune avait fait et qui lui permettait de dire "il a bon cœur". Lors de l'audience. Pour que la juge l'entende et ai envie de rendre une décision encourageante, bien-sûr. Et aussi, surtout ?, pour que le jeune entende tout ce positif, et que sa mère entende tout ce positif, d'une autre personne et dans un cadre solennel. Et j'ai aussi encouragé le jeune a formulé des excuses auprès du boucher cambriolé. Aussi pour qu'il les transmette à sa fille, qui avait depuis peur de sortir seule la nuit. Cela a permis un échange (en off, dans le couloir), entre le juge et le boucher. Le boucher a expliqué qu'il n'avait pas chargé la mule en demandant plus que ce qui avait été pris. Que c'était important pour lui d'être honnête. Qu'il avait aussi fait des conneries jeune, et qu'il n'en voulait pas à mon client. Il a raconté un peu son parcours. Et a terminé en encourageant "mon jeune" à se réaliser lui-même. Inspirant ! (Aussi au niveau entreprenariat : il a expliqué qu'il payait bien tous ses employés, 2.500€ - 3.000€ dès le début. Que ses employés lui rendaient bien en étant super engagés dans la boîte. Qu'avec la facture d'électricité en x10 de janvier, ils lui avaient dit "s'il faut, on vient travailler la nuit". Que le secret dans la réussite au travail, c'est le travail et la bienveillance. (Ça c'est ma morale de son récit.) Inspirant, vraiment.