C'est simplement le feu par friction 😉

Merci Pierre ! Voilà un commentaire qui donne envie de me ré-atteler à la tâche :-) ! (ce qui a déjà un peu commencé pour tout dire, mais de façon embryonnaire...) Puis-je savoir dans quel genre de démarches professionnelles le livre t'a aidé ? Toujours preneuse de retours. A bientôt

au niveau pro, je dirai le sens de la relation et des rapports entre les Hommes et envers soi même. À l'origine, je bosse comme coach sportif... mais j'aurai tellement à dire sur votre livre!

Il faut aussi ajouter que c'est suite à un gros accident de voiture qui m'a poussé à me questionner sur la vie et son sens que j'ai approché ton livre. J'y ai trouvé par mal de pistes de réponses qui ont complémenté ma pensée. Je reconfirme: super livre. Si je pouvais avoir le même impact avec le message que je veux inculquer à travers mon job et ma reconversion... je rêverai de discuter avec ce petit groupe d'Hommes et l'auteure de tout ça

Le Cercle des Passeurs peut-être même pourrions nous en discuter plus longuement car j'aimerais développer les aspects que vous écrivez dans votre œuvre. ? Ce qui nous permettrait même d'un jour nous rencontrer tous, ce qui serait pour moi en tout cas, formidable. Je vous laisse mon nom et prénom que vous pourrez joindre via facebook : Pierre Devriendt. Si vous préférez un autre mode de contact, aucun soucis !

OK. Super ! A très bientôt sur FB

?! Non tu ne les connais pas.. c'est facile de juger sans connaître.

Eric Julien ( à gauche ) c'est un bon un vrai il a bcp œuvré (sa vie) pour les amérindiens après le reste je ne les connais pas...

Merci de votre témoignage. Comme le suggère Waranasse, il peut être intéressant de se pencher sur qui sont les personnes avant de porter un jugement. Bien d'autres que Kim Pasche de ces Passeurs ont mis plus que les mains dans la terre, et consacré leurs vies à ce changement, cette transition. Ils ouvrent des voies, et peuvent être inspirants. Il faut bien commencer quelque part. Une conférence peut être un point de départ pour certains. Plus que les jugements ou opinions déversés qui ne changeront pas le monde. Plutôt des petits pas, portés, posés, marchés, incarnés, par chacun... Pas à pas. C'est ce que nous tentons à notre petite échelle, de notre mieux...

Je fais juste de la sociologie. C'est comme quand on regarde une conférence de Frédéric Lordon, tu observes. Et tu sais bien qu'ils sont là pour écouter l'anticapitaliste mais qu'à leur niveau ils ne se passera pas grand chose mis à part mettre un foulard rouge autour du cou en signe de distinction sociale. Quand tu regardes un artisan, un ouvrier du bâtiment, il a une certaine tenue. Évidemment il y a peut-être de ces gens-là mais je serais prêt à parier que mon diagnostic est juste sur plus de 80% des personnes. Milieu culturel, profs, ingénieurs informatique, secteur tertiaire, prof de Yoga ... Une conférence est un point de départ. Eh bien il suffit de voir ceux qui agissent concrètement après cette vidéo. Et pour moi agir c'est pas défendre des sociétés tribales au fin de l'amazonie ou autre, c'est vivre ici localement en produisant de la matière à survie (artisanat, agriculture) ou vivre en société nomades (bon courage). Après c'est beaucoup de blabla mais pas beaucoup d'action.

Agir là où on peut, c'est toujours mieux que ne pas agir du tout. Les Passeurs du livre ne cherchent pas seulement à "défendre des sociétés tribales au fin fonds de l'Amazonie", ils cherchent à traduire chez nous les clés, les outils, les postures, de ces sociétés qui peuvent nous aider à retrouver en nous ce qui peut faire de nous des humains en lien avec la terre, et à vivre véritablement ensemble. C'est le coeur de la démarche qui m'a fait les rassembler (sagesses d'ailleurs "pour vivre aujourd'hui"). Lorsque nous retrouvons ça, le reste, le "faire", se met en place. Car oui, le blabla ne changera pas le monde en soi, et oui, nos sociétés sont bavardes, pour preuve, ce moyen de communication que nous utilisons vous et moi pour dialoguer et qui répand de nombreuses paroles. L'objet est une émanation de notre vision du monde, dit Kim. C'est juste. Après, ma propre expérience me raconte que ce qui m'agace chez l'autre m'agace surtout d'abord chez moi. Donc c'est d'abord là que j'agis, et je transmets ce qui me paraît juste parce que passé par les voies intérieures que ces peuples connaissent et ont toujours pratiquées même si nous sommes souvent incapables de le voir, car nos lunettes, notre regard, et même notre science, sont formatés. J'agis donc là où je peux, comme il me semble juste. Toute autre ambition me paraîtrait arrogante, voire délirante. Notre culture, nous, le sommes bien déjà assez. Je n'ai pas l'ambition de changer le monde, juste "ajuster" l'instrument que je suis, et transmettre une petite note un peu moins cacophonique... peut-être, en tout cas, de mon mieux...

Avant de voyager et découvrir le monde pour transmettre ton super message sur facebook qui aura un impact inexistant, fais de l'écologie concrète. Achète un lopin de terre et tente de vivre avec ce que t'as. Un homme nomade ne fait pas de tourisme, il voyage pour une question de survie. Il n y' a pas plus capitaliste que de parcourir le monde en étant un contemplatif avec ce prétexte qu'il est fondamental de se nourrir d'autres culture. J'en peux plus de ces discours de rêvasseurs !

Kim transmet aussi ici en France. Il sera cet été avec 4 autres passeurs des peuples racines là : voir www.ecolenaturesavoirs.com/stage/le-cercle-des-passeurs/ et aussi là : www.ecolenaturesavoirs.com/stage/arts-de-vie-sauvage-ateliers-du-sauvage/

La Brenne, si belle nature qui, elle aussi, a inspiré ce livre... En effet, notre capacité d'oubli est infinie, d'où l'importance de s'y relier, encore et toujours ! Merci Dimitri.