L’ambiguïté dont parle Konrad Schreiber vient de ce que, hors événements volcaniques, le climat global est réglé, avec le dioxyde de carbone, par d'autres facteurs comme la redistribution/non redistribution de la chaleur des Tropiques et de la zone équatoriales par des courants océaniques, le positionnement des masses continentales, les forçages radiatifs induits par les variations régulières des paramètres orbitaux de la Terre, l'albédo, etc. Dans le cas actuel, la combinaison de ces facteurs fait que nous sommes dans une ère glaciaire où 80% du temps, les masses continentales de l'hémisphère nord sont occupées par des inlandsis plus ou moins gigantesques. Dans ce contexte, le forçage radiatif induit par les variations d'insolation aux hautes latitudes du fait des variations des paramètres orbitaux et celui lié à la concentration en dioxyde de carbone sont liés l'un à l'autre par des boucles de rétroaction pour faire varier la température globale dans un sens ou un autre. Par exemple, quand on commence une glaciation, le premier signal apparait aux hautes latitudes sous la forme d'un refroidissement local, amplifié par l'augmentation locale de l'albédo, dû aux variations d'insolation venant des variations des paramètres orbitaux. Ce refroidissement local induit un refroidissement des masses océanique adjacentes (ex, l'océan austral autour de l'Antarctique ou l'Atlantique subpolaire). Comme l'eau absorbe mieux le dioxyde de carbone quand elle est plus froide et que les eaux profondes se forment aux hautes latitudes, le refroidissement des masses océaniques adjacentes aux hautes latitudes entraîne une séquestration accrue du dioxyde de carbone qui finit par être transformé en carbonates par les organismes du plancton dont les cadavres carbonatés tombent au fond de l'océan. En retour, la baisse de concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère provoque une baisse accrue des températures avec pour conséquence aux basses latitudes une baisse de l'évaporation et donc une aridification progressives des biomes et la disparition progressive des zones humides produisant le méthane, autre GES. Il est donc normal de voir dans les archives paléoclimatiques un décalage (les paléoclimatologues pensent que l'ajustement mutuel pourrait se faire en quasi direct à quelques dizaines d'années d'intervalle, la diffusion du dioxyde de carbone dans la glace induisant un décalage entre la variation de température et la variation de concentration du dioxyde de carbone dans les bulles d'air présentes dans la glace) entre la variation de température globale et la variation de concentration de dioxyde de carbone.

En même temps la conférence date de 2019, le discours a heureusement été rectifié depuis

Il faut replacer cette sortie dans son contexte. En 2019 Aurelien Barrau disait de grosses bêtises avant de se reprendre quelques années plus tard...

Bis ; janvier 2024

tout a fait d accord

On se demande si cela s adresse aux decideurs ou vraiment aux producteurs... 😅

​Ii😂😂😂😂😂😂😂😂😂❤😂😂😂😂😂😂😂

Intéressant d'avoir un avis contradictoire motivé

Dommage, le conférencier n'a pas voulu vous répondre....

Est ce que les Amish meurent de faim?

@@angi8855 leur système n'est pas basé sur le pétrole le gaz les engrais de synthèse et les produits phyto. Et ma remarque était sur le fait de dire de tous se recycle.

Parce que malgré les raffinements infinis des circonvolutions de l'expression sur l'infiniment grand, on peut rester un très grand ignorant sur l'infini pouvoir de l'infiniment petit et se tromper sur toute la ligne à force d'exceller à coincer la bulle.

Agronome > astrophysicien, n'en déplaise aux parisiens.