@Josef schovanec sai koie le diference

@Josef schovanec ecoute moiben le zouf lenvironment cest cqui dans tes environs

merci

@@alexterieur8813 derien

Merci pour votre franchise. Je partage le même type d'expérience professionnelle.

@@titisansgrosminet2841 Bonjour, vous pouvez m en parler si vous en ressentez le besoin. J aime bien aussi connaître les expériences professionnelles de mes "semblables". Ça fait déjà 5 ans mon commentaire... J étais en grosse dépression à cette époque. Ça reste toujours compliqué dans l'emploi à ce jour malheureusement mais pas autant. Pas de la haine comme j'ai pu en vivre.

malheureusement pour un certain nombre ( considérable ) d'autiste ont bcp de mal à trouver un emploi

Dans le monde de l'emploi, c'est très mal toléré en France et incompris. Il existe beaucoup de discrimination, de rejet de la part des collègues, de la hiérarchie, même quand il s'agit d'une forme légère du syndrome d'asperger, on peut se prendre des réflexions du style "qu'il ne faut pas se trouver une excuse pour se laisser aller au travail" et de faire en sorte de verbaliser et s'ouvrir aux autres pour dépasser cette "pathologie" et que cela ne se voit pas trop. Quand on nous reproche de ne pas l'avoir évoqué à l'entretien d'embauche. Quand nous sommes réduits à dessiner car on nous a isolés dans un bureau car "c'est mieux pour tout le monde" et sans dossiers à traiter. Quand en face, on constate que l'on nous dit à peine bonjour et que la personne se décompose rien qu'à notre vue. Quand ils s'offusquent et nous sermonnent parce qu'on a expliqué son problème par écrit aux collègues en présentant ses excuses pour notre attitude qui peut paraître froide et distante et qu'ils auraient préféré qu'on s'explique en face à face car pour eux, cela a été un choc et que ce n'était pas agréable de lire ça le lundi matin... Aujourd'hui, je suis presque détruite et il m'en faudrait peu pour que je craque. Voilà le monde professionnel d'aujourd'hui. Un monde de pourritures, de putains d'égoïstes, mal à l'aise quand nous ne sommes pas leur copie conforme, dans une attitude de rejet déjà quand ils ont un collègue très timide et réservé. Deuxième expérience professionnelle dans un bureau et je constate la même mentalité de saloperies, surtout de la part des femmes.

A mon avis le TDAH est aussi un type d'autisme.

Mon frère (sur la photo de profil) est autiste aspie, il est également très lourdement handicapé depuis 4 ans et demie, du fait de son handicap physique, nous nous en occupons puisqu'il est très dépendant. Je suis donc devenue encore plus proche de lui, nous avons un lien très fort, presque fusionnel tous les deux. Ce commentaire date mais j'ai beaucoup apprécié ton commentaire, effectivement si on prend la peine de regarder qui ils sont je dirais, de les découvrir, alors on découvre un univers fascinant et des gens réellement géniaux. Je connais d'autres asperger par la force des choses je dirais et je me rends compte que je ne ressent pas ça "juste" parce que c'est mon frère car je le vis aussi avec les autres. Merci pour ce commentaire, et bon courage pour tes études !

Vous ne pensez pas que les préjugés, les moqueries et les critiques ne détruisent la vie sociale de personne ? C'est le cas pour tout le monde quand ils subissent ces choses. Pour ce qui est de l'envie de vous suicider, ce n'est sûrement pas "à cause" de l'autisme (si vous en souffrez) mais plutôt de la manière dont vous réagissez. Vous voyez sûrement que les personnes dans le vidéo sont plus que très capables de vivre en société avec leur "différence". Je vous conseillerais d'aller consulter au plus vite.

Maxime M.Ste-Marie J'ai déjà été diagnostiqué et reconnu c'est pourquoi je me permet d'en parler en ces termes, j'ai entière conscience du profil que j'ai bien étudié et qui correspond en tout point à mon vécu, sans pouvoir me comprendre moi-même ni savoir si je souffrais d'une pathologie reconnue, je faisais des efforts mais c'était toujours insuffisant pour pouvoir être comme tout le monde, je me sentais constamment coupable en me disant que c'était ma faute si je n'étais pas adapté à cette société et que j'avais un comportement totalement inadapté, aujourd'hui je sais qu'au bout de trente ans et différentes thérapies c'est comme ça c'est tout, le seul problème est que ça ne se voit pas que j'ai un problème et que mon comportement très différent de la norme à savoir éviter les gens en toute occasion, pose problème et attire les moqueries et l'interrogation des gens, alors j'ai eu droit à tout et n'importe quoi comme diagnostic, le principal intervenant et préféré des gens étant que je serais homosexuel du fait de ma constante solitude, de ne pas aller draguer les femmes que j'y sois invité par des regards ou non, quand ils ne me croient pas timide une petite partie du temps, le reste du temps je serais apparemment un grand snob qui se la pète. C'est bien malheureux que ce syndrome qui nous fait cruellement défaut soi totalement inconnu du grand public, en tout cas malgré tout les efforts que j'ai pu faire depuis mon enfance je me retrouve dans ma vie d'adulte dans état avancé de ce syndrome sensé se stabiliser d'après ce que j'ai appris, ma perception du monde, des gens et de la vie est différent, négatif, j'ai plus tendance à tout voir par un trou de serrure quand je suis sensé déployer mes ailes à la découverte du monde et croquer la vie à pleine dent, heureusement je suis marié avec une femme très patiente et compréhensive qui m'a plus aidé en cinq ans que n'importe qui en vingt cinq ans, je lui en suis reconnaissant et lui consacre tout mon temps et ma personne, mais malgré cela mon orgueil prend parfois le dessus, une sorte de jalousie par rapport à son adaptation à la vie et à cette société tant mon inadaptation me fait souffrir, bien que j'aie tout tenté pour me soigner, il m'est difficile d'accepter l'évidence, ne pas pouvoir vivre comme tout le monde et me sentir constamment paranoïaque en sentant par je ne sais quelle force les regard des gens sur soi, et le pire étant un grand manque de confiance en moi, profil principal du syndrome. J'ai été obligé de quitter une grande ville pour aller vivre dans un petit coin de campagne pour pouvoir trouver un peu de calme et de paix pour mon cerveau fatigué par des années de stress éprouvant en ville.

ttocs snikda Courage et bravo pour tous ces efforts. Il ne faut pas essayer de vous adaptez pour que la société vous aime, nous sommes beaucoup dans ce cas, par des biais différents... peut être ce qui dérange chez les Autistes, plus que l'incompréhension, c'est la pureté que vous avez à montrer la vôtre, face à tout. Ce qu'il faut c'est s'adapter pour se sentir au mieux, mais privilégiez de changer vos pensées plutôt que vos méthodes d'analyse de l'extérieur. N'essayez pas de plaire (vous avez déjà une femme), essayer de vous rassurer pour que vous ne vouliez plaire qu'à vous - même afin de vous sentir au mieux. Le manque de confiance n'est sûrement pas un symptôme inné; lorsqu'on est dans la marge et qu'on se remet sans cesse en question, lorsque son groupe est dévalorisé (handicap, déficient mental) et marginalisé, je crois qu'on ne peut qu'avoir peu confiance. Mais c'est possible d'en gagner. Comme l'Humanité est dévalorisée (par exemple), plein de monde n'a pas assez d'amour de soi. Mais pourtant il faut s'aimer comme on est, et juste essayer de ne pas être malheureux. Quelqu'un ayant de la "facilité", ne pouvant et ne voulant comprendre que ce qu'il ya de clair dans ses yeux n'est peut être pas aussi intelligent, d'une manière, que celui qui, obligé à voir le monde différemment et sous plusieurs angles (donc plusieurs points de vues humains, c'est assez restreint déjà), les comprend sans en connaître et comprendre les raisons. J'ai compati intellectuellement et émotionnellement avec ces témoignages, je les ai compris, ressentis, et parfois vécus, même si différemment. Je crois être "HP". Bonne suite à tous.

Il y a une phrase qui me fait extrêmement peur dans cette.dernierère intervention : " il ne faut pas essayer de vous adapter pour que la société vous aime" Premièrement cela encourage la solitude dans laquelle ils vivent car justement, au lieu d apprendre ce qu ils font de ne pas normal et corriger le tir, ils restent comme ils sont, continuent à être (trop) différents et seront stigmatisés â cause de cela.. Deuxièmement, je trouve ça injuste : pourquoi moi qui est relativement "normal" (car moi aussi, comme tout le monde a certaines difficultés avec plusieurs aspects de la société) je dois M adapter à la société alors.que "vous" les autistes vous n'auriez pas à le faire ?!?!? Ça ne fait pas de sens...

Maxime M.Ste-Marie À mon avis, la différence (car il n'est pas question de handicap, sauf social peut-être) est une force en soi et ne devrait pas avoir à s'adapter à une quelconque norme, car, au fond, rares sont ceux et celles s'y sentant pleinement bien, devant replier leur être pour le paraître. Vous, moi, eux, peu importe. Évidemment, ce n'est pas ce commentaire qui changera le cours du monde, mais l'acceptation des différences (et pas seulement culturelles et/ou ethniques) dans leur globalité devrait, elle, être enseignée à tous pour que des gens authentiques n'aient pas à masquer ce qu'ils sont vraiment, parce que perçus comme trop étrange par la majorité. C'est quoi, «être normal», outre une dictature de la majorité?

Je ne pense pas que plusieurs personnes soit capable de supporter la cacophonie. Et dans un supermarché, je crois que c'est plus de l'anxiété/trouble de panique plutôt que de la claustrophobie (claustrophobie est une peur des endroits très restreints. ex. : ascenseur)

+ttocs snikda sa pourrait etre de l'agoraphobie mais cest mieux de consulter

Vous avez appris la médecine en France ? Sachez juste que dans ce domaine il y a des retards très importants. Et les troubles autistiques sont très divers, les points communs sont des problèmes de compréhension des codes sociaux

idem