Oui exact Baarak Allahu fik, Amin Ajma3in

Wa aleykoum a Salam, vous pouvez trouver le livre dans les librairies musulmanes ou bien sur le site d’Al Bayyinah 🙃

@@alqisas_ merci barak'Allah ou fiq

@@brunobrahim1339 wa fik baarak Allah

Baarak Allahu fik, nous sommes véritablement reconnaissants pour cela, wal hamdoulilah 🤍

Wal hamdoulilah, Ils inspirent les plus petits comme les plus grands ! Allahouma barik🙌

@@alqisas_ Salam pourrais tu nous conseillé en terme de roman écrit par des frere J’ai déjà lu les saladin éprouver le destin renversant il faudrait des autres

Baarak Allahu fikoum 👍🏼

Merci pour votre commentaire ! Moi aussi je suis taquin, et donc j’accepte volontiers votre remarque .. peut être qu’on pourra un jour échanger de vive voix là dessus

@@islammag. Lecture bis. Je ne partage pas votre crainte (peut-être une frayeur) face aux écrans. Bien entendu on ne peut qu'être d'accord avec votre appel à "revenir" sur terre, à la réalité, au contact avec les autres, à la parole verbale, à l'échange direct d'un visage face à un autre visage, nous sommes des animaux sociables, des êtres de tribus depuis la nuit des temps. Je ne perçois pas de dichotomie entre écrans et livres. Bien sûr le smartphone est addictif et il n'est pas aisé de s'en détacher et on a beau jeu de l'accuser des dix plaies d'Égypte mais on se paie de mots, la réalité est qu'on s'aperçoit tous confusément qu'il est plein d'une infinité de possibilités. Le savoir a été de tout temps un instrument de pouvoir, les livres un vecteur majeur de cette transmission de savoirs, les classes dominantes dans toutes les époques ont toujours eu un accès privilégié voire exclusif aux livres, à l'écrit. Le smartphone greffé sur Internet c'est toute la bibliothèque rêvée d'Alexandrie actualisée sans cesse accessible à tout instant n'importe où et à un prix dérisoire, on peut le reconnaître. Le gamin fils d'un paysan du Penjab dispose du même outil, des mêmes fonctionnalités et de la même addiction que le fils d'un richissime entrepreneur californien de la high-tech ou de l'adolescente fille de la femme qui trime durement à faire le ménage dans des bureaux impersonnels d'entreprises. Une mode amusante et pathétique aux États-Unis est celle de créer des collèges destinés aux enfants de gens très riches effrayés par leurs progénitures n'ayant qu'une activité : le smartphone, rien d'autre ne les intéresse, se nourrir et retourner à leurs écrans... à quoi peut bien servir d'être pété de tunes si ce que ça permet d'acquérir n'intéresse plus son être cher rivé à son écran ? Ces collèges sont des sortes de bulles où tout ce qui rappelle le numérique est proscrit, les écrans, Internet, rien que du papier, des crayons, des livres et de l'oral avec les profs... imaginez ces ados enfermés là n'attendant que l'instant de leurs libérations devant leurs smartphones, de quoi fabriquer des frustrés définitifs envieux des enfants de pauvres. Cela semble effrayant mais ça ne l'est pas. Yuval Noha Harari dit, avec justesse, qu'Homo Sapiens est le seul animal capable de se raconter des histoires et surtout d'y croire, dans cette "fixette" sur écran on retrouve toute cette addiction des hommes non pas pour l'écran lui-même mais pour les histoires, l'imaginaire qu'ils n'ont jamais quitté. J'ai récemment questionné un voisin prof de français en lycées qui vient de prendre sa retraite sur l'évolution de ses élèves tout au long de sa carrière, sans le numérique puis avec l'avènement de celui-ci. Sa réponse m'a vraiment surpris et m'a laissé pensif sur l'instant : "Tu sais dans toutes les classes que j'ai eu dans le passé il y avait toujours 1 ou 2 élèves rats de bibliothèques toujours plongés dans un livre et aussi 1 ou 2 passionnés de pêche qui passaient leurs temps libres au bord de l'eau. Aujourd'hui tous les élèves ne décollent pas de leurs smartphones et il y a toujours 1 ou 2 rats de bibliothèque et 1 ou 2 pêcheurs dans une classe." Bien sûr le problème des contenus se pose mais il se posait aussi avec celui des livres, tout comme vous avez fait vos choix de livres nous ferons tous de même sur les contenus numériques. Personnellement je me trouve chanceux de disposer de ces outils qui me permettent d'accéder à cette bibliothèque fabuleuse dont ne rêvaient même pas nos parents ou grands-parents et accessoirement, pour un athée, d'échanger avec un croyant que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Bien sûr l'éducation aura un rôle majeur pour les temps qui viennent mais on peut commencer par apprendre à éteindre son smartphone en présence des autres un peu comme on ferme un livre,échanger un instant de la fiction pour du réel. D'accord avec vous paradoxalement l'écrit est le grand vainqueur du numérique, sous toutes ses formes.

Amin Ajma3in, qu’Allah donne raison à vos paroles 🤲🏼