1/5 Anselm Kiefer et Daniel Arasse (2001 - France Culture / À voix nue)

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9 жыл бұрын

Entretien "À voix nue", du 12 novembre 2001. Les cinq émissions "À voix nue", diffusées sur France Culture en novembre 2001, ont été enregistrées un an après la publication de la monographie d’Anselm Kiefer par Daniel Arasse aux Éditions du Regard. Daniel Arasse s’applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s’entrecroisent et se superposent en un véritable « labyrinthe kieferien » composé de tableaux, de livres, de gravures, de sculptures, de photographies, d’installations…
Durant les deux années au cours desquelles Daniel Arasse a travaillé à la monographie sur Kiefer, il s’est rendu à plusieurs reprises à Barjac, la résidence atelier de l’artiste, qu’il a par ailleurs rencontré de nombreuses fois chez son éditeur pour de longues séances de travail.
C’est pourquoi l’un comme l’autre, outre l’amitié qui spontanément les a réunis, ont échangé des informations dépassant largement le champ de l’art, investissant les terrains de la poésie, de la littérature, de la philosophie et plus prosaïquement ceux de la société ou de la politique qui les passionnaient tous deux. Ce livre inclut le CD MP3 des cinq entretiens diffusés en 2001.
L’émission "À voix nue" est diffusée sur France Culture du lundi au vendredi, de 20h à 20h30.
Anselm Kiefer est un des plus grands artistes de l’après-guerre. Né en mars 1945 en Allemagne, au moment où prenait fin la Deuxième Guerre mondiale, il est considéré comme l’un des artistes les plus significatifs et les plus pertinents de notre époque. Son œuvre évoque la catastrophe et les destructions de la deuxième guerre mondiale, en particulier la Shoah. Vivant aujourd’hui à Barjac en France, Anselm Kiefer continue d’explorer les expériences fondamentales de l’existence humaine à travers la mythologie, l’histoire et le temps. Pour transposer ces riches métaphores historiques et philosophiques, l’artiste a recours à des matériaux hautement symboliques comme l’argile, les cendres, la feuille d’or, les semences, les plantes séchées, le plomb…
Daniel Arasse, né lui aussi à la fin de la guerre en 1944, est mort prématurément en 2003. Immense historien d’art, il avait à cœur dans ses analyses d’œuvres, de mettre en valeur ce qui est visible par tous et à nous inciter à regarder par nous-mêmes. On se souvient notamment de sa magnifique série « Histoires de peintures », diffusées à plusieurs reprises sur France Culture.
Source : France Culture
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