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D’ici 2050 la population mondiale va passer de 7 à 10 milliards d’habitants. Pour que tout le monde puisse manger en 2050, il faudra doubler la production agricole mondiale, voire la tripler en Afrique…
Partout dans le monde des précurseurs se nourrissent et “nourrissent la planète” en apprenant à produire autrement la nourriture, en réintroduisant le vivant ou la matière organique dans le sol, et en prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre.
Ces précurseurs modifient aussi leurs habitudes alimentaires en mangeant moins de protéines animales, et en acceptant de nouveaux types d’aliments dans notre assiette comme les insectes. Mais ils imaginent aussi et mettent en pratique des solutions innovantes permettant de produire « localement » et de façon durable. Par exemple avec des jardins potagers installés sur le toit des immeubles, ou en utilisant des techniques ancestrales. L’aquaponie est ainsi un système de production qui permet de produire conjointement des poissons et des légumes, les excréments des poissons servant d’engrais aux plantes qui permettent de purifier l’eau… des poissons.
En Afrique, la course au rendement des petits agriculteurs est engagée malgré les changements climatiques.Au Burkina Faso, grâce au travail des petits paysans, 200.000 hectares de désert ont « reverdi » dans le Nord du pays et 700.000 personnes ont pu se maintenir sur leurs terres. C’est l’exemple de ce que préconise la FAO pour assurer l’autonomie alimentaire des populations rurale, afin d’eviter un exode rural catastrophique pour le continent.
Un film de Laure Bessi et Valérie Zoydo
Première diffusion : 25/10/2015