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Ай бұрын

Cela fait sept ans que Joseph n'avait pas joué en France. Quand nous avons appris l'année de nos 25 ans qu'il revenait pour quelques dates en France dont une à Paris, cela nous paraissait évident de filmer une sixième fois. Ils ne sont pas nombreux les artistes que l'on suit depuis aussi longtemps. La première fois c'était dans une petite ruelle tout à coté de la Maroquinerie. Il y a 15 ans et Joseph se souvient encore des morceaux qu'il a joué ce jour là.
Rendez vous est pris devant la salle du concert parisien. En échangeant on nous propose de filmer dans la rue. Mais trop de monde, trop de bruit, alors on rentre dans les Etoiles et Joseph qui arrive de Londres et qui n'a dormi que deux fois une heures commence direct les balances. Et on attend. En écoutant les balances. C'est une habitude avec l'américain. Il faut savoir être patient pour capturer le monsieur. On se retrouve donc dans la petite loge, on s'installe, sans se prendre la tête, tel que l'endroit est. Joseph répète un morceau pour finir par dire qu'il ne jouera pas celui là, sort un médiateur pour le Heavy métal de sa poche !! Et nous joue deux morceaux. Et les émotions arrivent. La beauté de sa voix, les mélodies qui vous enveloppent, et ce petit truc étrange, d'avoir croisé autant de fois le chanteur, de l'avoir filmé de nombreuses fois, de vivre quelque chose de fort et de familier en même temps.
La session se termine, la conversation commence. On parle du Cargo!, de sa longévité, de nos sessions, celle avec Joseph et d'autres, de son retour, de cette petite tournée, mais aussi de nos vies, des enfants, du quotidien, de l'étrangeté des choses et de leur beauté. Les balances reprennent, on rentre car pour la seconde ou peut être la troisième fois on décide de mettre en ligne cette session le jour où nous l'avons filmée. Dans deux heures nous serons aux Etoiles, pour retrouver Joseph sur scène.
Un immense merci à Amélie et aux Etoiles.
Images : Renaud de Foville
/ josepharthurpage
www.lecargo.org