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Fresque historique sur la peste en Provence.
Nous sommes en 1720. «Le grand Saint-Antoine» entre dans le port de Marseille, avec à son bord la peste. Il est aussitôt admis au Lazaret en quarantaine. La cargaison est évaluée à cent mille écus, une somme énorme. Des marchandises infectées sont débarquées et vendues clandestinement... Le fléau se propage très rapidement sur Marseille.
Près de 40 000 victimes succombent sur les 75 000 habitants que compte Marseille à l'époque. La peste se répand peu à peu dans toute la Provence. La Peste épargne La Ciotat Grâce à leur ténacité et à leur ingéniosité, les 9 000 habitants de La Ciotat ont su se protéger de la peste. Sur terre, les portes de la ville sont murées et des barrières dressées. Les médecins et intendants distribuent des billets de santé aux habitants.
Dans le port, les Capitaines et propriétaires de vaisseaux et barques jurent sur «la palette de prestation de serment» qu'aucun malade n'est à bord. Au moment où les troupes qui formaient les garnisons de Marseille sont annoncées, les femmes Ciotadennes montent sur les murailles, forment des barrières en dedans et en dehors des murs et repoussent les garnisons Marseillaises...qu'elles accueilleront en quarantaine dans une bastide aux abords de la ville.
La Ciotat sera épargnée par la peste ! La Ciotat préserve de la famine Marseille et sa province. Mieux encore, le port de La Ciotat devient entrepôt du commerce. C'est là qu'arrivent les denrées pour Marseille et toutes les villes voisines. La Ciotat ravitaille en blé la Provence, la préservant ainsi d'un autre fléau : la famine.