3.1 - Le son

[@physiquetambourgi]

1:49:03 ERREUR: Les deux dernières flèches du déplacement sont à l'envers; elles devraient pointer vers la gauche...

[@physiquetambourgi]

15:18 Les éléphants entendent jusqu'à environ 14 000 Hz...

[@aureliedufour9233]

Je ne sais pas si vous connaissez la réponse, car c'est plutôt de la biologie, mais une question m'a traversé la tête lorsque vous parliez de la relation entre la fréquence, la longueur d'onde et comment nous percevons le son. (1:15:08) Pour que notre cerveau interprète un son comme étant grave, par exemple, se base-t-il sur la vitesse à laquelle les osselets dans l'oreille vibrent? J'imagine qu'un son de basse fréquence fait bouger notre timpant lentement, ce qui entraine une vibration lente des osselets. (mon cours de physiologie des oreilles est loin) Puis, on sait qu'un son excessivement fort peu perforer un tympan. Est-ce parce que un son fort amène un plus grand mouvement du tympan, donc le déchirement possible de celui-ci ? En tout cas, tout ça est quand même vraiment intéressant! :0

[@physiquetambourgi]

Bonjour Aurélie. Très bonne question! Mon cours sur la physiologie des oreilles est plus loin que le tien, je pense… ;-) Cependant, je peux te dire que tout ce que tu dis est exact. Les sons aigus impliquent un mouvement rapide des tympans tandis que les sons graves impliquent un mouvement plus lent de ceux-ci. De plus, l’intensité du son (grosso modo son amplitude au carré) entraîne un plus grand mouvement des tympans (une plus grande amplitude de leur mouvement) et risque donc de les déchirer. Mais il y a aussi d’autres types de bris dans l’oreille comme l’usure des cils vibratiles… Ces derniers entrent en résonance avec les vibrations reçues et les traduisent en un message nerveux qui se dirige vers le cerveau. Les fatigues auditives se traduisent essentiellement par des bourdonnements et des acouphènes, pouvant disparaître avec le temps sans nouvelle exposition.