Tiens, ça me fait penser que moi aussi, je suis passée par la case formation après la thèse et les post-doctorats pour "légitimiser" mes compétences avant ma reconversion.
@resaliencephd Жыл бұрын
Merci pour ton témoignage et retour d'expérience 👍🏼
@luciehuart1286 Жыл бұрын
Merci pour ce témoignage ! C'est intéressant pour moi de voir que "l'après thèse" était une motivation, là où pour moi c'était/c'est une source d'anxiété (problème de valorisation).
@resaliencephd Жыл бұрын
Merci Lucie pour ton commentaire. Il y a de très belles carrières à faire dans le privé. Le plus compliqué est de trouver sa voie. Bon courage à toi
@evangelinachan Жыл бұрын
Je comprends le stress et l'anxiété. On se retrouve après la thèse totalement vidée d'énergie (la fin de la mienne et ma défense était Rock & Roll) et après avoir fait ce fameux sprint final, on se retrouve sans rien. Aller s'inscrire à pôle emploi n'arrange en plus pas les choses puisqu'on se retrouve face à des personnes qui ne savent même pas (oui, oui, j'en ai rencontré) ce qu'est un-e docteur-e. Puis, on n'a pas forcément envie de rester au chômage (enfin, si on a le droit au chômage, je pense à toutes les thèses sans financement) et on essaie de trouver du travail vite fait pour combler le vide et mettre un peu de beurre dans les épinards mais, on se raccroche toujours au milieu académique pauvre en opportunités car c'est tout ce qu'on nous a présenté (on nous a martelé à minima pendant toute notre thèse que la seule carrière envisageable est chercheur-e ou enseignant-e/chercheur-e. On accumule les candidatures (en plus, il vaut mieux aller à l'étranger pour étoffer son CV), on prendrais n'importe quoi (coucou les postes de demi-ATER payés à 1200 euros nets par mois pour un temps plein de recherche) et on se retrouve peu à peu à chuter dans le gouffre. On ne sait pas identifier d'autres filières car on se sent illégitime (le rat de laboratoire/bibliothèque et tous ses clichés) et on essaie d'avancer malgré des opportunités qui s'aménuisent, des non qui s'accumulent et des mois qui passent sans produire un item de recherche (On m'avait dit qu'un-e chercheur-e était censé-e avoir 1 article tous les 18 mois au plus tard pour rester à flots dans le milieu). Euh, je crois que j'en ai trop dit. Mais Lucie, rassure-toi, je comprends et malgré tout ça, on y arrive. 😉