Merci, Véronique Gens, de perpétuer et renouveler avec talent, ténacité et la diction appropriée les trésors de la mélodie française du XIX ème siècle,
@francois-xavieresperance50072 жыл бұрын
Oui, enfin là c'est Anne Sofie von Otter qui chante.
@SP-uf5ky2 жыл бұрын
Trés juste. Comment peut-on faire pareille erreur ? Je travaillais l'année dernière "Les nuits d'été" et écoutais sans me lasser ses interprétations les plus inspirantes. J'ai dû ouvrir trop de fenêtres à la fois. J'aime et j'admire ASvO. Pour Berlioz, c'est toutefois VG qui constitue ma référence, à cause de sa formation baroque et, en toute humilité, de la "proximité" de nos voix.
@corsettipierre-paul50595 жыл бұрын
5. Au cimetière : clair de lune (H 86) Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856. Connaissez-vous la blanche tombe Où flotte avec un son plaintif L’ombre d’un if ? Sur l’if, une pâle colombe, Triste et seule, au soleil couchant, Chante son chant ; Un air maladivement tendre, À la fois charmant et fatal, Qui vous fait mal Et qu’on voudrait toujours entendre, Un air, comme en soupire aux cieux L’ange amoureux. On dirait que l’âme éveillée Pleure sous terre, à l’unisson De la chanson, Et du malheur d’être oubliée, Se plaint dans un roucoulement Bien doucement. Sur les ailes de la musique On sent lentement revenir Un souvenir ; Une ombre, une forme angélique Passe dans un rayon tremblant, En voile blanc. Les belles de nuit, demi-closes, Jettent leur parfum faible et doux Autour de vous, Et le fantôme aux molles poses Murmure en vous tendant les bras : Tu reviendras ! Oh ! jamais plus près de la tombe Je n’irai, quand descend le soir Au manteau noir, Écouter la pâle colombe Chanter, sur la pointe de l’if, Son chant plaintif !
@corsettipierre-paul50595 жыл бұрын
J'ajoute que les six poèmes qui ont inspiré "Les Nuits d'été" sont tirés du recueil de Théophile Gautier intitulé "La Comédie de la mort".