Je sais plus qui, qui disait que dans un roman, le plus important c'est le rythme de l'histoire, l'urgence d'une situation. Si un personnage peut faire une action demain ou dans un an, il n'y a aucun impact pour le lecteur. Et avoir de l'action à tout va, sans aucun arrêt, ce n'est pas spécialement avoir une histoire très rythmé, bien au contraire : il est parfois nécessaire d'avoir un passage un peu plus calme, parfois un peu mou ou du quotidien pour relancer la machine encore plus fort et plus vite. Parce que c'est compliqué de tenir en haleine un lecteur pendant un roman très long. J'écoute vos podcasts depuis un moment et j'ai toujours trouvé un peu la vision de l'édition déformée. Pour l'avoir été dans une plutôt bonne maison d'édition, un livre ne change rien. Même plusieurs. Ce n'est pas la finalité d'un but et à peine le commencement. Et pensez directement à un best seller ou vouloir absolument en écrire un, n'a pas beaucoup de sens à mes yeux. Je trouve incohérent de vouloir écrire dans l'optique de se faire éditer. Ce n'est que mon avis, mais à moins de vouloir se baser que sur les tendances et écrire un bouquin sans âme, ça n'a pas d'intérêt. Écrivez le bouquin que vous voulez, tel que vous le voulez et seulement après voyez s'il plait ou non. S'il ne colle pas à une ligne édito, y a d'autres options d'auto-éditions. C'est comme faire autant de modifications sur le roman dès qu'il y a un avis pour peu qu'il soit d'un professionnel. Même d'un pro à un autre, certains adoreront ce que d'autres détesteront. Si il y a un problème qui est souvent relevé, ça peut donner de très bonnes pistes de modifications mais pas au détriment de l'histoire et de l'intention de l'auteur.
@aureliahorner7259Ай бұрын
Je suis entièrement d'accord avec vous en ce qui concerne l'urgence d'une situation. En revanche, si vous suivez mon podcast depuis longtemps, vous n'êtes pas sans savoir que cela fait longtemps que je travaille sur ce projet ("L'Essai comique") pour lequel je cherche une maison d'édition aujourd'hui. Mon envie d'être éditée vient du fait que j'en ai terminé l'écriture, mais en aucun cas, je ne l'ai écrit pour être éditée. C'est juste la prochaine étape, si mon roman trouve écho chez un éditeur. Mon but en écrivant n'a jamais été non plus de faire un best seller, même si évidemment, cela m'enlèverait une grosse épine du pied d'avoir des rentrées d'argent avec cette activité qui me prend de plus en plus de temps. Vous devez aussi savoir, que je n'écris pas de façon stratégique, pour faire ce qui plaît et ce qui est dans l'air du temps. J'écris les romans que j'ai dans les trippes, qui sont essentiels pour moi et que j'ai besoin d'écrire... même si ce n'est pas du tout stratégique sur le plan "carrière", parce que non, je n'arrive pas à réfléchir en termes de carrière. C'est juste qu'aujourd'hui, à présent que j'ai terminé ce texte "L'Essai comique", j'aimerais le partager et pour cela, il n'y a que la publication. Alors certes, l'autoédition aussi, mais pour le moment, c'est un mode d'édition qui demande énormément de travail et je ne m'en sens pas capable. Tout ce que vous soulevez dans votre commentaire, j'en ai parlé dans mon podcast et il me semblait être plutôt claire quant à ma position d'aspirante écrivain...
@juliane-l3yАй бұрын
@@aureliahorner7259 Ce n'était ni une attaque, ni une critique. Désolé si ça a été prit de la sorte. J'avais juste eu l'impression qu'à terme, il fallait absolument viser les grandes maisons d'édition et avoir le début de carrière d'un grand écrivain. Et par conséquent une recherche de reconnaissance un peu malsaine mais naturelle du milieu de l'édition (quitte à modifier continuellement un roman jusqu'à qu'il se dénature). C'est super d'avoir de l'ambition, je dis pas le contraire, mais quand ça marche pas, ça peut vite être décourageant. Et je commentait surtout sur ce que vous disiez en début de vidéo, qu'au final vous aviez prit un peu de recul sur ça. Parce qu'il est beaucoup plus intéressant d'écrire un texte qui nous plait et sans se mettre une pression de fou. Après qu'il plaise ou non à un marché, c'est une autre affaire. C'est la limite difficile entre vouloir en faire un métier et donc se plier à des contraintes ou écrire et publier à son rythme
@aureliahorner7259Ай бұрын
@@juliane-l3y Merci pour votre retour. J'avoue m'être sentie mal comprise... D'où mon long message de justification 😅 ! Les sentiments d'une autrice non-publiée/aspirante écrivaine sont très ambivalents et engendrent beaucoup de remise en question et de doute (comme si le fait d'écrire n'en générait pas déjà assez 😉!) C'est un sujet toujours un peu sensible pour moi...😊😊😊