Pour ma part mon four de trempe est tombé en panne (résistance) et j'ai trempé à la forge (à gaz) du 14c28n. Le contrôle de la température c'est faite à la couleur de l'acier. J'ai pus réaliser le temps de maintien en réglant le débit de gaz pour que pendant ce temps ce soit le plus homogène possible. Trempe à l'huile accélère. Loin de moi l'idée que ce soit parfait, mais la dureté étais au rdv (éprouvette, perçage impossible) et mon père utilise ce couteau tout les jours et il a une super tenu du tranchant. On verra si il rouille un jour lol!! Voilà si ça peut servir ! Merci pour ta chaîne, super travail 😉👌🙏
@lamproknives28 күн бұрын
@@cedriccardona4560 merci de ton retour !
@claudinedubois648527 күн бұрын
Salut Gaëtan ! C’est toujours intéressant de dépasser les à-priori et d’ouvrir la discussion. Je n’ai rien à y apporter mais ça pique ma curiosité. Merci à toi et aux intervenants 👍
@lamproknives27 күн бұрын
Merci à toi 👍
@nnico275924 күн бұрын
Merci pour cette analyse, je soude à la forge du x20cr13 avec du xc100, je fabrique des lames SanMai notamment des Kiridashi. L'intérêt est que toute la partie inox de l'outil ne s'oxidera donc pas, et on obtient un jolie contraste à l'emouture, car l'acier inox reste très clair et le xc100 prend une platine plus foncé. (je peux envoyer des photos de me réalisations ou vidéos) Je fais aussi des traitements thermiques sur 14c28n et d2, j'ai fait des tests c'est bien trempé, bien dur.
@lamproknives23 күн бұрын
@@nnico2759 merci pour ce retour d'expérience intéressant !
@Jos-b7b26 күн бұрын
J'ai plusieurs dizaines de couteaux inox à mon actif (je n'utilise plus que ça), lames fixes et pliants, dont certains ont plusieurs années d'utilisation. J'utilise du Sandvik 14C28N, le procédé est accessible sans matériel "spécialisé", en suivant les préco du fabricant : - chauffe à 1050 degrés, dans mon cas forge à gaz avec un thermocouple pour une mesure "précise" - trempe à l'huile - recuit 1h à 200 degrés. Alors certes ça oxyde un peu, mais la couche est vraiment en surface et s'enlève à la finition de la lame. La dureté est bonne (vérif empirique à la lime et à l'usage), aucun problème d'oxydation, on peut avoir un fini miroir. Ma conclusion : c'est tout à fait possible mais il faut bien choisir son inox.
@lamproknives26 күн бұрын
@@Jos-b7b je suis de cet avis aussi 😁
@fenriscoutellerie24 күн бұрын
Personnellement dans mes début j'ai souvent trempé de l'inox à la forge au charbon sous papillote et sur certaine lames j'ai pu constater qu'une piqué, après je garde en tête qu'a l'époque je ne changeais pas les bande de mon backstand entre mon inox et mon carbone et j'ai peu être polluer mon inox à cause de cela. Actuellement je suis entrain de réaliser des tests de damas inox en cage et à la forge à gaz (pour l'atmosphère) et les résultats sont plutôt prometteur.
@lamproknives23 күн бұрын
@@fenriscoutellerie merci du retour !
@vincentmaillot14028 күн бұрын
Je n'ai jamais mis les pieds dans un atelier de forge (mea culpa), mais j'ai deja ouvert un livre de metallurgie ... et je ne peux que vous conseiller de faire de meme ! Plusieurs remarques (evidentes) : - Pour veritablement faire baisser le taux de carbone dans un acier de maniere artisanale, il faut realiser un pudlage (martelage a chaud d'un acier presque liquide) ce qui entraine une combustion (toujours superficielle) du carbone. C'est comme cela qu'a ete obtenu le fer (en fait l'acier bas carbone) de la tour Eiffel. Dans votre cas (forge) vous n'allez au plus qu'alterer superficiellement votre acier (moins d'un micron en epaisseur). - La durete d'un acier carbone apres trempe n'est pas due a un quelconque precipite mais a un changement d'etat de la matiere. On passe d'une phase dite austenitique a une autre phase (metastable) appelee martensitique. Cette phase est quasiment impossible a obtenir en presence de nickel (dit gamma-gene car favorisant la formation de la phase austenitique). Donc la plupart des inox ou semi-inox sont des aciers austenitiques, ductiles mais pas optimaux pour un tranchant evidemment. (Nota : pour les autres metaux, les alliages d'aluminium par exemple, la trempe est un processus completement different (durcissement structural) qui fait apparaitre effectivement un precipite dont l'utilite est de bloquer les dislocations du metal ce qui augmente in fine sa durete. Une processus similaire peut etre applique pour certains aciers techniques (aciers dupleix, 630 etc) ). - Le gros probleme des couteaux inox, c'est la formation lors du refroidissement de carbures de chrome qui sont notablement plus gros que les grains de l'acier et dont la formation provoque de plus un appauvrissement local en chrome (et donc une faiblesse dans la protection inox). C'est pour cela que les inox sont souvent bas carbone (ce qui empeche encore une fois la formation d'une phase martensitique lors de la trempe). - Une methode utilisee par les couteliers industriels pour obtenir des inox (austenitiques) plus durs est l'ecrouissage (a froid). La plupart des couverts de table sont faits comme ca. Bon ce que je raconte sont des generalites, en milieu industriel tout est possible.
@lamproknives28 күн бұрын
@@vincentmaillot140 merci pour ces précisions et correction de ma sémantique. En coutellerie artisanale les inox utilisés sont bien des aciers martensitiques, avec des taux de carbone allant de 0.3 à 1.5% voire plus pour certains. Leurs performances sont bien meilleures après une trempe bien conduite que ce qu'on a après écrouissage 😊 Mais pour ça il faut du matériel assez spécifique, d'où la difficulté pour les amateurs pour traiter ces aciers parfois assez techniques 😬
@vincentmaillot14027 күн бұрын
@@lamproknives Si mes souvenirs sont justes, on donne la formule suivante (empirique) pour la resistance a la corrosion pour les aciers "inox" : R = Cr + 16Ni + 3,3Mo - 5C (Cr = chrome, Mo = molybdene, C = carbone etc le tout en pourcentage). Ca donne une idee de la resistance a la corrosion d'un acier D2 par exemple (Ni = 0,2) par rapport a l'inox 10/18. On est dans un rapport de 1 a 10. Je pense qu'il est plus raisonnable de parler d'aciers "semi-inox". En fait a part des aciers complexes, avec de l'azote par exemple (pour remplacer partiellement le carbone) je ne connais pas d'acier martensitique qu'on pourrait veritablement qualifier d'inox (R > 50). Mais evidemment la on entre dans des processus qui sont necessairement industriels.
@lamproknives27 күн бұрын
@vincentmaillot140 en effet, tous les aciers avec lesquels on travaille vont finir par rouiller si les conditions sont suffisamment agressives. Là ou la plupart vont bien se comporter en cuisine, c'est parfois plus compliqué dans un lave vaisselle, et parfois même très limite en milieu marin. On ne peut pas tout avoir j'imagine 😁