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Mise en scène, Xavier DURRINGER
Décors, Eric DURRINGER
Lumières, Orazio TROTTA
Costumes, Nathalie BENOIN
Niels ARESTRUP, Kad MERAD, Patrick BOSSO
Nous sommes dans une cellule de prison. Décor austère, le coin
cuisine et les toilettes, trois lits superposés, dont deux seulement
sont occupés. L’un, par un dénommé Gepetto (Kad Merad), un petit
escroc écervelé qui gratte maladroitement une guitare, en rêvant de paillettes. L’autre, par Horace (Patrick Bosso), qui ne décroche pas un mot, et qui fabrique des armes, en limant des brosses à dents. Un matin, la porte de la geôle s’ouvre. Un nouveau détenu fait son entrée. Il s’appelle Robert (Niels Arestrup). C’est un acteur de théâtre de haut vol et il a été condamné pour meurtre. Entre Gepetto et Robert, va s’engager un dialogue surréaliste. Parce qu’il pense que cette profession est essentiellement un tremplin pour accéder à la notoriété, le premier, nourri aux séries télé, va demander au second de l’aider à devenir acteur. Hiatus ! Car Robert, formé dans les meilleures écoles internationales, passionné par les grands textes du Répertoire, considère ce métier comme un sacerdoce. « Plus Belle la vie » contre Shakespeare et la méthode Stanislavski ! Le match va s’engager. Sous la présence, parfois réprobatrice, d’un Horace muet mais très attentif, ce match sera captivant.