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ntoine Brochon participe à la reconstruction d’un village martyr, symbole malgré lui de la barbarie takifiste qui s’abat sur la Syrie.
Ses diverses missions le mèneront ensuite en Jordanie, avant d’arriver en Irak, en juin 2018. C’est à Bagdad que sa vie a failli se terminer. Antoine est pris en otage en pleine ville, avec deux autres humanitaires de son organisation et leur traducteur. C’est le plongeon dans les abysses. Ne sachant pas à qui ils ont affaire, les quatre otages croient leur dernière heure arrivée. Antoine et ses amis entament une période de séquestration, de faim, de peurs et de faux espoirs, savamment entretenus par leurs ravisseurs.
Les seules lueurs d’espoir seront pour Antoine sa conviction sans faille que la France, que ses proches, que ses collègues, ne les laisseront jamais tomber, ainsi que sa foi.
Le salut des détenus arrivera de façon inespérée, presque digne d’un scénario hollywoodien. L’apparition du virus Covid, à l’ampleur encore insoupçonnée à ce moment-là (nous sommes alors en mars 2020), affole les kidnappeurs qui redoutent les conséquences d’une mort d’un ou des otages. Cette mort annulerait leur valeur d’échange et pourrait entraîner des mesures de rétorsion de l’État français. De la manière la plus fortuite possible donc, Antoine Brochon et ses compagnons d’infortune sont libérés à quelques centaines de mètres de l’ambassade de France, à Bagdad, après 66 jours de séquestration.