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NewsJardinTV, la chaîne 100 % passion pour les plantes, les jardins, la botanique, la nature et le jardinage, vous propose le numéro 403 de son émission « Le Quotidien du Jardin » réalisée par Nicole et Patrick Mioulane.
Fatou8456 nous pose la question suivante :
J’ai acheté ce printemps dans une jardinerie un petit arbuste aux feuilles rouge foncé et aux fleurs roses comme du papier. Je n’ai pas noté le nom inscrit sur l’étiquette, alors je vous envoie une photo pour que vous m’en disiez plus, j’habite la région de Vichy.
Il s’agit de Loropetalum chinense que l’on peut appeler « arbuste à franges chinois ».
Loropetalum est un genre comprenant quatre espèces d'arbustes ou de petits arbres originaires de Chine, du Japon et d'Asie du Sud-Est. Il appartient à la famille des Hamamélidacées, créée en 1818 par le botaniste, chirurgien et explorateur écossais Robert Brown (1773 - 1858).
C’est ce même Robert Brown qui, en 1829 a créé le genre Loropetalum, s’inspirant du grec ancien loron, sangle et petalon, pétale, référence à la forme des fleurs.
Les Hamamélidacées qui, doivent bien sûr leur nom aux Hamamélis, comptent quelques plantes très intéressantes pour le jardin tels :
• Corylopsis, le noisetier de sorcière qui fleurit en grappes pendantes jaune clair à la fin de l’hiver.
• Fothergilla, superbe arbuste qui produit des épis dressés de fleurs blanches au printemps et dont le feuillage se pare de teintes somptueuses en automne.
• Parrotia, arbre qui doit son nom populaire d’arbre perroquet à ses feuilles qui associent le vert, le rouge et le jaune en automne.
Le nom Loropetalum fait référence à la forme des fleurs. Il dérive du grec ancien loron, sangle et petalon, pétale.
Loropetalum chinense a d’abord été décrit dans le genre Hamamelis en 1818 par Robert Brown. Il a été déplacé dans le genre valide en 1862 par le botaniste britannique Daniel Oliver (1830 - 1916).
Originaire des régions boisées de l'Himalaya, de la Chine et du Japon, c’est un arbuste buissonnant, très ramifié, et aux branches étagées, qui mesure entre 1 et 3 m de haut.
Les feuilles persistantes, mais qui peuvent tomber après une gelée, sont alternes, ovales, légèrement rugueuses dessus. Mesurant de 3 à 6 cm de long, elles sont vertes chez l’espèce type, mais il existe plusieurs cultivars à feuilles pourpre violacé, voire presque noir, teinte très rare chez les arbustes persistants.
Les fleurs produites au printemps, sont groupées par 3 à 6 en petites grappes terminales sur les pousses latérales, ressemblent à des araignées, comme celles de l’hamamélis. Chaque fleur, blanche chez l’espèce type, se compose de quatre à six pétales en forme de fines lanières de 1 à 2 cm de long et légèrement parfumé. On observe souvent une remontée épisodique partielle de la floraison. Les fruits sont de toutes petites capsules velues qui s’ouvrent en deux valves.
Il existe de nombreux cultivars, voici notre sélection :
- ‘Black Pearl’ ; Très compact (1 m) il offre un feuillage pourpre très foncé agrémenté d’une floraison rouge clair de longue durée (jusqu’en mai)
- ‘Blush’ le jeune feuillage est pourpre, puis il verdit. Fleurs rose foncé. 2 m.
- ‘Carolina Moonlight’, buisson compact au feuillage vert pâle lors du débourrement et aux fleurs blanc-crème 1,50 m.
- ‘Daybreak’s Flame’ Buisson aux branches retombantes. Feuilles vertes au printemps, puis rouge pourpre en fin d’été. Fleurs rose vif de mars à mai.2 m.
- ‘Fire Dance’ le jeune feuillage pourpre vire petit à petit au vert ; fleurs rose fuchsia. 2 m.
- ‘Pipa’s Red’, feuillage pourpre bronze assez foncé, port ample, fleurs rose violacé. 1,50 m.
- ‘Plum Gorgeous’, port ample et arrondi (1 x 1,50 m), feuillage pourpre foncé toute l’année, fleurs rose pourpré lumineux en mars et avril.
Même s’il est un peu frileux (rusticité - 10 °C), Loropetalum chinense est un arbuste de culture très facile, qui ne demande aucun entretien particulier et se montre peu sensible aux maladies.
Loropetalum chinense apprécie le soleil tamisé ou la mi-ombre, un sol riche, frais, humifère, de préférence acide (pH de 5,5 à 6,5). La culture en pot (40 cm) est tout à fait possible, notamment avec le cultivar nain ‘Daruma’ qui mesure de 60 à 80 cm.
La taille est inutile, mais l’arbuste la supporte parfaitement au point d’être parfois taillé en nuages ou de pouvoir être travaillé en bonsaï. Si vous avez besoin de restructurer la plante, attendez la fin de la floraison pour intervenir.
Merci d’avoir suivi notre émission journalière. Nous espérons que ce court intermède vidéo vous aura plu et que vous aurez passé d’agréables moments en notre compagnie. Nous vous donnons rendez-vous chaque soir à partir de 19 heures pour une nouvelle émission : « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs !
Dans le numéro 404, nous répondrons à la question suivante :
Mon jardin est envahi par la mélisse dont j’aime bien le parfum, mais qui devient vraiment problématique. Pouvez-vous me venir en aide SVP ?