Bravo pour ces conférences, et un grand merci à Annick Stevens pour la qualité de ses interventions, c'est du haut niveau.
@olivierd93387 жыл бұрын
Merci, merci 1000 fois pour ce cycle fabuleux
7 жыл бұрын
Merci à vous pour votre enthousiasme! A bientôt Annick
@olivierd93387 жыл бұрын
J’apprécie énormément vos cours de philosophie. J’ai déjà suivi avec un immense intérêt les cycles sur Aristote, Castoriadis, Hanna Arendt et compte tous les suivre. Je n’ai pas de formation philosophique (mis à part un prof de philo fabuleux au bac), mais j’ai le virus de la philo depuis 25 ans. En particulier, depuis 5 ans, j’essaie de me former -pour mon plaisir mais très sérieusement - en autodidacte. J’avais eu beaucoup de mal à la lecture d’Aristote et grâce à vous tout s’est éclairé. Vous m’avez donné les clefs pour relire le stagirite et le comprendre mieux. J’ai suivi de nombreux cycles de cours philosophiques (Michel Onfray avec la contre histoire de la philosophie et Luc Ferry par exemple), mais je dois dire qu’à ce jour ce sont vos cours qui m’ont le plus éclairés et laissés la plus forte impression, tant par la rigueur que par la pédagogie. Je suis votre obligé. Encore merci.
@Galeeley7 жыл бұрын
Un grand merci a vous d'Alger
@alainmontagne74927 жыл бұрын
Bonjour Madame Stevens, Professeur d'histoire en lycée dans le nord de la France et spécialisé en histoire ancienne ( Grecque et Romaine)(Lille 3), c'est avec un vrai ravissement intellectuel que j'écoute et relis vos interventions.J'ai une question fondamentale pour moi : que pensez vous de l'oeuvre de Pierre Hadot et de l'acception générale qu'il défend dans tous ses ouvrages d'une philosophie antique comme manière de vivre, sortes de postures existentielles face à la dimension ressentie de l'absurdité du monde... et peut-on d'après vous mettre "l'englobant" de K Jaspers en relation avec la vision de la Totalité , de l'être en tant qu'être de Parménide ? Merci encore pour votre travail !
7 жыл бұрын
Bonjour, et merci beaucoup pour votre intérêt. La conception de Pierre Hadot correspond assez bien à la philosophie des périodes hellénistique et romaine, caractérisées par une individualisation des problèmes pratiques et un abandon des recherches théoriques (ontologiques, épistémologiques...), qui sont soit totalement disqualifiées (dans le scepticisme) soit invoquées uniquement dans la mesure où elles peuvent servir de supports pour l'éthique (dans l'épicurisme et le stoïcisme). Puisque, d'autre part, l'activité pratique ne peut plus s'exercer dans le domaine politique (réservé à l'administration impériale), il ne reste plus alors de la philosophie qu'un exercice sur soi-même (une askèsis) en vue de développer sa liberté intérieure par le contrôle de ses passions et par l'acceptation du champ limité de "ce qui dépend de nous". Rien dans cette présentation ne correspond à la philosophie grecque depuis ses origines jusqu'à Aristote inclus. L'expression de "philosophie antique" est dès lors une généralisation abusive - et d'ailleurs on doit d'emblée se méfier lorsqu'on entend une affirmation générale à son sujet, car la diversité des courants antiques est aussi grande, si pas plus, que celle des courants contemporains. Quant à votre question concernant Jaspers et Parménide, je connais trop mal Jaspers pour pouvoir vous répondre sur le concept d'englobant; par ailleurs, l'être de Parménide est-il vraiment la totalité? Si on le comprend comme "être en tant qu'être" (l'expression est forgée par Aristote, mais le sens peut déjà être celui-là), c'est-à-dire comme le pur concept d'être, d'après les caractéristiques qui sont attribuées dans le Poème à "ce qui est", "être" n'a pas le sens le plus général et le plus englobant, susceptible de s'appliquer à n'importe quelle chose qui possède n'importe quel type d'existence, mais un sens très restreint qui n'appartient qu'à un étant éternel, indivisible, immuable, et unique. Identifier cet étant avec le tout, tel qu'unifié par la pensée, est une des hypothèses interprétatives les plus courantes, mais elle est loin d'être tout à fait satisfaisante. (Pour plus de détails, voir les séances sur Parménide dans le cycle "Les premières philosophies en Grèce"). Bonnes recherches à vous et à vos élèves! Annick
@retour.allahmaison90687 жыл бұрын
Merci pour l'exploration de ce monument de la philosophie. La vision est plus pragmatique et pratique que l'autre momunent analysé egalemement sur UPMRS : Platon. Pour le 19e Siecle, pourrait-on dans le contre balancement de l'analyse de Nietzsche, avoir cellle du très théorique HEGEL ? Pour le 20e Siecle, pourrait-on dans le contre balancement de l'analyse du très theorique de Sartre, avoir cellle du très pratique BERGSON ? Bonne continuation.
7 жыл бұрын
Merci beaucoup pour vos suggestions. Hegel n'est même plus un monument, c'est un gratte-ciel, et en béton armé. Tout de même, je ne renonce pas à essayer un jour. En attendant, comme variante plus pratique que Sartre, je vais vous proposer l'année prochaine Merleau-Ponty. J'espère que ça vous intéressera aussi. Bien cordialement, Annick
@JeanWedlaireMONGERARD-g6s4 ай бұрын
Qu'est ce qui diffère la philosophie théorique de la philosophie pratique ? Je vous remercie madame pour cette opportunité
4 ай бұрын
Bonjour, et merci pour votre intérêt. D'après Aristote, la philosophie théorique est l'étude des fondements de la réalité qui n'est pas créée par nous (l'univers et tout ce qu'il contient, y compris nous) tandis que la philosophie pratique est l'étude des conditions de nos propres créations, qui se divisent en productions proprement dites (techniques, artistiques, etc.) et en actions. Les actions sont tout ce que nous rangeons actuellement sous le terme d'éthique ou de politique ou encore d'existence ou de vie quotidienne: nos choix de vie, nos attitudes et comportements, nos relations avec les autres, nos engagements sociaux et politiques, etc. La philosophie pratique n'étudie pas directement ces actions mais bien leurs conditions ou principes généraux: qu'est-ce qui nous permet de faire ces choix, sur quels critères peut-on les juger, comment établir ce qui vaut le mieux, etc. En espérant que ce soit éclairant, bien cordialement à vous, Annick
@isrifethi7977 жыл бұрын
Merci, madame, pour le cycle. Peut-on étudier, du point de vue ontologique, un étant nominatif et dire juste par déplacement de la copule, qu'il existe? Sous l'angle épistémologique, bien entendu. Pénultième remerciement hyperbolique. D'Algérie, Bethioua, je vous manifeste ma gratitude. Le Sieur de Fethi Isri.
@youzanbizourouzanjeanruffi43193 жыл бұрын
Bonjour, juste vous dire merci pour ce cours sur cet difficile auteur. Ma question est la suivante: Il y a-t-il une différence entre la notion de volonté de puissance de Nietzsche et la notion d'un étant en puissance d"Aristote? Merci.
3 жыл бұрын
Les deux expressions n'utilisent pas le mot "puissance" dans le même sens: dans l'opposition entre puissance et acte chez Aristote, "puissance" signifie "potentialité"; dans la volonté de puissance nietzschéenne, "puissance" signifie "force" (en allemand "Macht"). Ils ne parlent en fait pas du tout de la même chose, c'est juste le mot qui est ambigu. Bien cordialement à vous!
@jackymerkling97764 жыл бұрын
Bonjour, Juste un grand merci pour l'ensemble de vos cours. Pour un non spécialiste la lecture des auteurs dans le texte est souvent difficile. Elle devient plus aisée grace à vous.
4 жыл бұрын
Merci pour ce retour! N'hésitez pas à les faire connaître autour de vous...
@sergebillault7304 жыл бұрын
Les récentes atteintes à la qualité de l'éducation nationale me semblent délibérées en ce sens qu'elle touchent directement la production de bon citoyens. Et je ressent la plus grande colère lorsque j'apprend que la grande bibliothèque d'Alexandrie a été détruite plusieures fois, laquelle contenait justement des rouleaux d'une valeur inestimable. Mais il n'est plus besoin de détruire des bibliothèques de nos jours: elles n'ont plus le même rôle et le CSA peut être acheté. Quand aux paysans, tout est fait pour pousser les derniers au suicide.
@francoisquillec32416 жыл бұрын
Ἐγένετο ταῦτα τὰ διδάγματ' ἀξιόλογα. Χάρις ·
@yoyoyeahyeah5 жыл бұрын
Bonjour et grand merci, Un philosophe contemporain à dit: "Être libre c'est moins faire ce que l'on veut que ne pas dépendre du travail de l'autre" C'est peut-être de cette liberté dont parle le monsieur qui pose la question à 1h37min. Dans le sens où même si le citoyen greque se pense libre il ne l'est pas si il a des esclaves. Au fond il est esclave de son esclave
5 жыл бұрын
Merci pour votre commentaire. Pouvez-vous préciser de qui est la citation? En fait, la liberté au sens social et politique n'a pas vraiment d'unité: elle se manifeste par une multiplicité de libertés, c'est-à-dire d'absences de contraintes, d'entraves ou de dépendances. C'est donc un choix de favoriser le côté politique (ne pas subir des décisions prises par d'autres) ou le côté économique (ne pas dépendre d'autres pour sa subsistance) ou d'autres aspects sociaux (ne pas être contraint par des coutumes, des autorités, des préjugés, etc.). Du côté économique, de toute façon on dépend du travail des autres à moins d'être dans une autarcie individuelle, ce qui est pour ainsi dire en dehors de la condition humaine. Votre citation distingue la personne qui gagne de l'argent grâce auquel elle achète leur production à d'autres, et la personne qui vole cette production par l'exploitation ou la contrainte. Cela fait sans aucun doute une grande différence morale et sociale, mais je ne vois pas en quoi le premier est plus libre que le second. Tous les deux sont non seulement dépendants des productions des autres, mais ils sont en plus dépendants de tout le système qui leur permet de gagner leur revenu, quel qu'il soit. En général, quand on dit que le maître est dépendant de l'esclave, c'est une référence implicite à Hegel et à la dialectique du maître et de l'esclave dans la Phénoménologie de l'Esprit. Mais le passage où se fait le renversement de la domination n'est vraiment pas clair, et c'est surtout l'interprétation marxiste (celle de Marx puis celle de Kojève) qui a fait du producteur économique l'homme le plus libre. Il est plus vraisemblable que, pour Hegel, l'être humain se rend libre en travaillant, c'est-à-dire en aménageant la nature pour ne plus simplement la subir (comme les chasseurs-cueilleurs) mais maîtriser dans une certaine mesure son utilisation, être moins à la merci des aléas. C'est l'avènement historique d'une liberté commune à toute l'humanité. Il n'en reste pas moins que celui qui a le pouvoir politique est plus libre que celui qui subit des lois et des interdictions qu'il n'a pu ni décider ni discuter. Bien cordialement, Annick
@yoyoyeahyeah5 жыл бұрын
@ Oui je vois. Je ne m'intéresse aux penseurs et concepts philosophiques que depuis à peine 1an (à part le taoïsme qui m'a beaucoup inspiré) et effectivement cette approche je l'ai commencé grâce à un questionnement sur la dialectique hégélienne. Mais son oeuvre étant difficile d'accès pour un débutant comme moi, je me suis beaucoup intéressé à Michel Clouscard dont j'ai repris la citation sur la liberté, qui lui même reprendre les concepts de Hegel. Encore merci pour ce panorama sur Aristote qui vient compléter et nuancer ce que j'avais entrevu avec Platon et Socrate. Bon je viens de lire et relire cet étonnant et captivant ainsi parlait Zarathoustra je m'en vais regarder vôtre exposé sur Nietzsche et sûrement en découvrir encore un peu plus sur la (les) liberté(s). Bonne journée à vous