Berlioz : Te Deum Op.22

Kazuki Yamada dirige l'Orchestre philharmonique, la Maîtrise et le Choeur de Radio France, le Choeur d'enfants de l'Orchestre de Paris, la Maîtrise de Notre-Dame de Paris et le Choeur de l'Armée française dans le Te Deum de Berlioz. Extrait du concert donné le 25 mai 2019 à la Philharmonie de Paris.
Barry Banks ténor
Thomas Ospital orgue
Maîtrise de Radio France
Sofi Jeannin chef de chœur
Chœur d’enfants de l’Orchestre de Paris
Lionel Sow chef de chœur
Maîtrise Notre-Dame de Paris
Emilie Fleury chef de chœur
Chœur de Radio France
Michael Alber chef de chœur
Chœur de l'armée française
Aurore Tillac chef de chœur
Orchestre Philharmonique de Radio France
Kazuki Yamada direction
Le Te Deum de Berlioz est d’une certaine manière un retour à la vie. Après l’échec public de La Damnation de Faust, en 1846, le compositeur est pris d’un doute : « Rien dans ma carrière d’artiste ne m’a plus profondément blessé que cette indifférence inattendue. (…) J’étais ruiné ; je devais une somme considérable, que je n’avais pas. Après deux jours d’inexprimables souffrances morales, j’entrevis le moyen de sortir d’embarras par un voyage en Russie. » Ce voyage, Berlioz l’envisage depuis un certain temps, mais la situation dans laquelle il se trouve le rend presque indispensable. Il part donc pour Saint-Pétersbourg, afin de se refaire une santé morale et financière, avec une pelisse que Balzac lui a prêtée afin d’affronter les grands froids. Sur le chemin du retour, à Riga, il revoit Hamlet, vingt ans après l’éblouissement vécu à l’Odéon, qui lui avait permis de découvrir Shakespeare et, par là, un univers poétique inattendu et foisonnant. À peine rentré en France, en juin 1847, il répond favorablement à l’invitation de l’imprésario Louis-Antoine Jullien, qui lui propose le poste de directeur musical du Théâtre royal de Drury Lane à Londres. Il passe toute la saison 1847-1848 dans la capitale britannique et, en février, apprend qu’une nouvelle révolution vient d’éclater à Paris, laquelle lui donne l’idée de commencer la rédaction de ses Mémoires.
Ces années représentent une période de retour sur soi qui connaît d’autres péripéties tragiques : 1848, c’est aussi l’année de la mort du père du compositeur. Disparition qui accable Berlioz et le fait écrire à sa sœur Adèle : « Je suis maintenant dans un état de découragement complet, il me semble que ma vie n’a plus de but ; instinctivement il y avait toujours dans mes efforts une tendance vers mon père, un désir de le voir les approuver, une espérance qu’il en serait fier… et maintenant… » Les temps sont à la mélancolie, mais Berlioz ne se laisse pas abattre : il entreprend un Te Deum, qu’il conçoit comme un pendant au Requiem de 1837. Contrairement à ce dernier, ce Te Deum ne répond à aucune commande ni à aucune nécessité immédiate. Berlioz l’écrit pour lui-même en des temps de confusion et de médiocrité politique, et imagine qu’il pourra servir plus tard : à l’occasion du mariage ou du sacre de Louis-Napoléon, par exemple. Car l’empire n’est pas loin, Berlioz le sent comme beaucoup d’autres : l’élection de Louis-Napoléon à la présidence de la République, le 10 décembre 1848, n’est qu’un premier pas. De toute manière, république ou empire, mariage ou non, la volonté de Berlioz est intacte, et les esquisses sont prêtes : la Messe solennelle de 1824 (dont l’« Agnus dei » est plus qu’une ébauche du « Te ergo quaesumus » du Te Deum en devenir, et dont le « Resurrexit » contient une phrase qui sera reprise dans le « Christe, rex gloriae » de la nouvelle partition) et une série de projets plus ou moins inaboutis des années 1830, parmi lesquels un oratorio sur le dernier jour du monde, une Fête musicale funèbre à la mémoire des hommes illustres de la France et une symphonie sur le retour de l’armée d’Italie, vont nourrir son inspiration.

[@pierettecruzel4464]

Je l'ai chanté avec les Chœurs de Paris aux Invalides... Fabuleux, grandiose ! Nous étions dans les 500 participants, choeurs (110), orchestre symphonique, 2 choeurs d'enfants et les trompettes en haut de chaque côté, sans compter l'orgue qui a plaqué magistralement au tout début les premières notes en surprenant tous les spectateurs !

[@bernatokyo9698]

Je suis japonaise. Je me souviens il y a 50ans a peu près, j'ai été dans le choers d´enfin de NHK, j'ai chanté ce Te Deum. Dirigé par Maestro Seiji OZAWA. Le temps passe trop vite...

[@robertlambeaux897]

Quand je pense que les Francais ont longtemps méprisé Berlioz,.. mais bon, on n'a "adopté" les Alpes qu'au XVIIIe siècle. Ce TeDeum est une montagne sublime !

[@jeandeblaize4175]

> , qu'entendez-vous par là ? Berlioz lui, était du bas Dauphinois. Pour une partie - celle française évidemment - des Alpes, la Savoie (province) a été 'adoptée' fin XIXe et le territoire des Alpes équivalent aux dpts des Htes-Alpes et Alpes de Haute-Provence, ils étaient français 'adoptés' depuis des lustres (avant le XVe siècle).😮

[@youngwoo5860]

l knew Te deum about forty years before. Since that time.. whenever l contact to Te deum l fall in love it. I appreciate Berlioz Te deum is the great of all reguiem. It's elaborate and excellent performance. It so good.

[@johnbarry5036]

I hereby nominate the Tibi Omnes for the greatest music ever written by mankind. :)

[@marcpeycker]

Wow, kudos to you, maestro Kazuki Yamada ; you did justice to this very complex, very difficult to perform masterpiece!

[@MariaCristinaBittar]

00:36 __ 1. Te Deum 07:11 __ 2. Tibi omnes 16:39 __ Prélude 18:39 __ 3. Dignare 26:39 __ 4. Christe, rex gloriæ 32:21 __ 5. Te ergo quæsumus 39:51 __ 6. Judex crederis 50:53 __ 7. Marche pour la présentation des drapeaux

[@MrAbelj]

#00:38# ff

[@davidjared3402]

Vielen Dank; merci beaucoup; mil gracias!

[@MariaCristinaBittar]

@@davidjared3402 eu, que agradeço a gentileza !

[@richardrickford3028]

I really wish Berlioz was around now so he could write more music. I think he would be deeply fascinated by what has happened to classical music and music in general in the twentieth century and beyond. I always think that the beginning of the Sabat movement from the Symphony Fantastique anticipates so well the avant garde movement in Classical music in the 1950s and 1960s. I think it also deeply influenced the music for horror movies along with the slow movement of Bartok's music for strings, percussion an celeste. As for the Te Deum itself it just gets better every time I heard it. Thank you so so much Hector Berlioz and the conductor and the Orchestra and France Musique.

[@pattersondsmccd]

Thank you!!! Beautiful! Let us praise the source of all goodness.

[@andrewcrossley2448]

A great performance that is very well recorded. Needs pro headphones to hear the full dynamic range, otherwise it may appear to distort. It’s not the recording which is crystal clear. Lovely to see children singing in this. What a wonderful experience for them.

[@jeandeblaize4175]

Le te ergo quæsumus, c'est le Berlioz profond, le Berlioz mélodiste, le Berlioz harmoniste, le Berlioz éthéré, un Berlioz divin, qui nous transporte vers un autre monde, un monde où règne l'amour, l'harmonie, la sérénité et la paix de Dieu (s'il existe !).

[@mapa-mundiviagens322]

I will neve forget that night, in Paris, last Spring. Thank you Radio France for that wonderful, and now eternal performance

[@AntonioOliveira-ru6ph]

Na minha opinião é a obra mais bonita de Berlioz!!!!!!!

[@haimlevy654]

So beautiful it is breathtaking .glad I found it, so few visited this performance in one year ,a pitty

[@herminioteixeira5921]

O que Berlioz produziu não se comenta, mas esta magnífica apresentação, sim!: foi, e continuará sendo um evento grandioso, monumental em todos os sentidos!... Yamada se mostra como diretor de orquestra um grande intérprete. É de se esperar que este vídeo continue disponível online. Grato pela postagem

[@rodi1951]

Sublime,Super. Thanks.

[@anne-mariekeller5156]

Formidable : la meilleure prestation que je connaisse : Bravo !

[@carmenvaldivia8651]

D'une Beauté absolue!

[@remixuereb]

Ce chef Kazuki Yamada a beau avoir reçu une formation solide, il ne comprend pas toujours le génie de Berlioz comme Abbado, John Nelson ou Colin Davis.. Berlioz est tellement génial que l'on y voit et entend que du feu et quel feu !

[@joedeegan3870]

Great music ! Great Sound !

[@notaire2]

Wunderschöne Aufführung dieses großartigen und ein bisschen opernhaften Meisterwerks mit gut harmonisierten und perfekt synchronisierten Tönen aller Instrumente sowie perfekt vereinigten Stimmen der sechs ausgezeichneten Chöre und herrlicher Stimme des genialen Solisten. Der intelligente Maestro dirigiert das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit perfekt kontrollierter Dynamik. Einfach wunderbar!

[@angel75020]

Die brillante Sofi Jeannin Chorleiterin steht im Schatten dieses großen Erfolgs.

[@1947gaetano]

Che Orchestra poderosa,che Coro immenso. Questa e' la potenza della grande Musica che ti solleva l'Animo e ti rende partepice dell' Universo intero !

[@hotchkiss4878]

Grande performance: magnifique !

[@odettefrancois4735]

Magnifico!!!!!

[@catherinesevestre3314]

Une oeuvre magistrale qui a permis à BERLIOZ de remonter la pente. Merci du partage.

[@stevebelsey8714]

This takes me back to, I think 1972 or 1973 when I was in the third choir and we performed thius at the Albert Hall conducted by Terence Lovett. Still remember all the words we sand in the 1st 2nd and 6th movements. Welling up listening to this.

[@profeleo100]

En 1990 lo canté con el Mtro Serge Baudo con el coro Lagún Onak, no hay muchas versiones , pero esta es muy buena¡¡¡¡

[@odettefrancois4735]

Maravilloso Tedeum de un gran compositor, lo seguiré disfrutando, saludos desde Chile 🎼🎻🎵💚🇨🇱

[@mrbanks5344]

Es una pena que no haya más obras en las que el órgano tenga un papel tan destacado conjuntamente con una orquesta, Creo que Berlioz lo hace muy bien. Por cierto, me da la sensación que la orquesta acompaña al coro, pues el coro tiene el papel fundamental en la obra. Me encanta esta obra, y muy bien ejecutada.

[@daniel.delacruz]

El Requiem de Fauré también tiene un papel muy importante en la obra, junto a la orquesta.

[@Mark_Dyer1]

Wow! One of my favourite 'Te Deums', performed in one of the World's greatest new concert venues. We had tickets to hear Olivier Latry on this astonishing Rieger organ: but covid put a stop to our visit! I note the advice to wear headphones; and so will do this! Bless you for this wonderful post, France Musique.

[@petrusasemicorma9290]

Grandiosoooooo

[@robertbettens1]

Great performance.

[@SilvioNobre]

Bravo! Maravilhoso! 🥰❤️

[@franciscoantonioferreiraam6084]

Obra maravilhosa de Héctor Berlioz.....Te Deun. ..um Gênio de personalidade controvertida...! Agnóstico, titulando "a ti Deus"? Os Gênios da música, são movidos a crises, crenças e paixões. ... capazes de imortalizar as suas criações!

[@jeandeblaize4175]

Certains commentaires dans la musique classique disent : "musique divine" ou "c'est divin". Moi je me contente de glorifier le génie de l'Homme.

[@jean-pierrefiard8014]

1

[@trueandika]

J'y étais, sacré souvenir.

[@louaprunille3238]

Chanté à l'âge de 12 ans

[@davidjared3402]

I like how this conductor and Seiji Ozawa shake hands with everyone on the front row. Perhaps that's a Japanese custom, but I think it's even more generous than the custom of acknowledging the concertmaster and sometimes the second violin.

[@legionario1989]

magnifico !

[@sardanapalmakdisi-somi5498]

Fantastic!

[@jeandeblaize4175]

À 38.55 une magnifique Mater Dolorosa 😢

[@petermelian6036]

An imbecile is he or she who deprives you of solitude without providing you with company. That's the reason I love classical music. Being Héctor Berlioz, amongst many, many, one of my closest companions and bosom friends.

[@brpri2381]

Ce serait bien si ce concert sortait en CD. La discographie du Te Deum de Berlioz est misérable. Peu d'enregistrements, et la plupart omettent la marche, qui est importante pour la structure de l'œuvre. Ce serait enfin un enregistrement complet et aussi convaincant.

[@russeflat13]

The Organ part is nice to play

[@locvs_iste]

Berlioz 😍😍😍

[@karldelavigne8134]

It is very difficult to keep a straight face with those opening chords alternating between orchestra and organ. It probably needs a large cathedral acoustic with antiphonal placing to work.

[@paulheffron4836]

Karl, I had the great joy of singing this choral masterpiece in a large cathedral setting at St. Anthony of Padua in New Bedford, MA. It is indeed very effective in the back and forth of organ and orchestra as you suggest.

[@metteholm4833]

Some of the musicians looked amused as well.

[@wadericejr2788]

I sang this work many years ago in Washington National Cathedral. The work does indeed require a cathedral setting to be truly effective, because of the antiphonal effects Berlioz wanted. The nice thing about this performance is that it includes the very rarely-performed "March for the Presentation of the Colors" after the conclusion of the choral part of the work. The reason that this movement is rarely performed is that it was written for performance on occasions of national importance in France. This was the first time I have ever heard it, and I caught a quick repeat of one of the primary themes from the first movement in the march.

[@dennispearson9287]

Berlioz. INTENDED. For. This. Piece. To. Be. Performed. In. A. Cathedral. Setting. For. The. EXACT. PURPOSE. Of. ATTAINING. THE. ANTIPHONAL. EFFECT. At. The. BEGINING. Of. This. Piece !!!

[@remixuereb]

The Abbado version in Germany in 1992 is much more deep because of better acoustic

[@louaprunille3238]

42:16 un de mes moments préférés ♥️

[@juleschretien9794]

Grandiose 🇫🇷

[@jeandeblaize4175]

Je trouve la prise de son à la fois des pupitres et des chœurs un peu lointaine, on ne sent pas dans la salle, mais en dehors...

[@jeandeblaize4175]

Chaque fois que je vois un orchestre aux pupitres doublés, plein de timbales, caisses claires et grosse caisse des harpes et des cymbales à profusion + gong, ajoutez-y des choristes en veux-tu en voilà, son coupé, je me dis c'est du Berlioz ! 🤭 Berlioz est un dieu pour tout musicien free lance et choriste intermittent 😉’

[@hagerup64]

💙💚👍👍🇭🇺

[@bert-hassokemnitz8580]

Vraiment .merveilleux - l´harmonie musicale d´Occident au maximum , le rempart du catholicisme francais ! - TE DEUM LAUDAMUS - la confession du Grenoblois Hector Berlioz á la culture francaise ,aussi un peinture de paysages sacres du Savoie , le chant divin et offensif contre l´invasion de la culture inferieure et aggressive d´ Islamisme

[@gabrielgtr4421]

je te retiens!

[@hmh6117]

C'est dingue comme un petit esprit peut ramener un chef d'oeuvre à la basse tristesse idéologique ! Les Nazis ont fait pareil, pensez-y ! => Tiens, javais pas vu : c'est probablement pas anodin le choix de votre pseudo "Chemnitz" (ville connue pour avoir un immense problème d'extrème droite) et la photo devant le porte de Brandebourg ! Vous aimez de toute évidence d'abuser pour votre idéologie très limitée ...

[@hotchkiss4878]

@@hmh6117 j'approuve vos propos

[@philthefox959]

toujours dans l'esprit des croisades ??? j'avais toujours cru que les Chrétiens étaient par essence tolérants. Shame n you !

[@leonilledujardin9590]

D'autant plus qu'on voit que vous ne connaissez pas le sujet... Berlioz n'a pas réalisé cette œuvre pour prôner une religion en particulier (du moins il ne s'agissait pas de son principal objectif). Cette œuvre consistait à l'époque de se faire embaucher, donc il s'agissait plus de montrer ses talents et son génie de compositeur. À aucun moment la religion n'intervient si ce n'est les paroles mises sur cette musique que vous profanez de vos propos !!

[@garywait3231]

Perhaps a fine performance,but tragically marred by poor statically choral recording. What a pity !

[@mariobertora]

Why I think this work compared to the one of Mark Antoine Charpentier is absolutely rubbish????????

[@lapintelaurent7956]

9:24... 777 45:03...