Bourrée Qantix Zr43 - MAQX

[@GillesPatrat]

Comme d'hab ! Le juste équilibre entre rigueur et fantaisie ! Par la grâce de cette observance, toutes recettes seront bonnes ! Ce que les peine à jouir ne comprendront sans doute jamais... Hélas... Merci !

[@olivelavie]

Dans ce monde ubuesque, ce brin de fantaisie fait bien plaisir ! Beau travail !👍

[@philippecharreton9963]

Bravo Anaëlle ! Salutations depuis le Lycée Branly.

[@gong-gamelankancil1425]

Aquò fai plaser !! Bravo MAQX !!

[@vardoutcast]

Ça devait être une sacrée soirée ! Bravo à vous ! Super clip !

[@indemo2053]

oui ! bien belle fête en même temps !

[@GuylaineRenaud]

Youyouyou!!!

[@claudesicre1932]

Tu souffles jamais ? Super clip et bonne musique et bons musiciens, bonne impro flûte, tous les danseurs souriants, plein de fantaisie (ils devraient regarder des collectages de vielles bourrées, ils inventeraient encore plus), costumes, gestes, jeux, rites etc. tout réussi bravo . C S, premièr ingénieur en folklore depuis 1978.

[@GillesPatrat]

Ehhh ! Docteur... Quand la tradition s'enlise, n'est-ce pas alors que le folklore s'épanouit ?

[@claudesicre1932]

Oui, Monseigneur (restons simples !), vous avez quelque peu raison, si je vous comprends bien... un exemple : quand les groupes folkloriques existaient encore fort dans la Massif Septentrional, ce qu'on entendait le plus, pour la bourrée, c'étaient les bâtons, les pieds sur le plancher et surtout les esquilous (cascabèls, grelots) attachés aux chevilles du cabretaire et parfois à celles de l'accordéoniste et des danseuses. Parfait pour le tempo et l' horizon sonore et culturel, dépaysement au sortir des salles de concert de la musique proprette. Quand le folk propret est arrivé, les esquilons furent le premier instrument oublié, le plus souvent, j'ai de jolies anecdotes à ce sujet. Comme celle d'un super grand musicien très ouvert qui avait fait baisser à fond ces esquilons dans un enregistrement de cabrette puis étant allé faire un tour en Inde avant le mix était revenu enthousiaste " oui, les percus en métal, j'ai compris, faut les remettre à fond ! " et l'ingénieur lui a dit " trop tard! ". Et qui a pu voir certains bals de villages reculés il y a encore cinquante ans et vu les danseurs déconner et faire des figures dignes de la break dance en rigolant sait ce que je veux dire. On a encore beaucoup à appendre de ce qu' étaient la musique et la danse et le fête avant l'arrivée des "bonnes manières bourgeoises", pour les ré-inventer, ou simplement pour le savoir, ça fait de mal personne.... @@GillesPatrat

[@GillesPatrat]

​@@claudesicre1932 Pleinement d'accord avec tout ça ! Mais, pour ma part, ce qui me mobilise aujourd'hui, c'est de refaire un peu sens en m'attachant à distinguer le folklorique du traditionnel. Je me souviens d'un jeune homme qui vint m'expliquer, il y a une trentaine d'années, que ma façon d'envoyer un chant de marin (Adieu, cher camarade) n'était pas orthodoxe. En effet, j'avais confectionné un arrangement très "tendu" pour rendre compte en somme de l'évolution de nos oreilles contemporaines, et la compenser. Cependant, ma façon ne correspondait pas à ce que ce jeune homme attendait, attente toute conditionnée par ce qu'il avait lu dans les bonnes revues. Grâce à lui, j'ai compris qu'il y avait de l'ayatolisme dans l'air, et qu'en somme il valait mieux ne rien faire plutôt que de faire différemment de ce qu'attendait ceux qui savent comme lui, ou croient savoir... Il ne m'a pas convaincu ! J'ai moi-même collecté quand j'étais jeune marin, puisque par chance, mon matelot quand je naviguais sur le Saint-François (cargo vraquier, il y a un peu plus de cinquante ans) pour ma première traversée faisait lui son dernier voyage. Et il avait, lui, navigué sur les derniers voiliers de commerce dans les années trente et se souvenait parfaitement de tout ce répertoire indispensable au maniement de ces grands voiliers. Répertoire qu'il m'a transmis, dans la lettre, et dans l'esprit. Je me sentais donc un peu légitime, puisque jeune homme, marin et musicien, ma façon avait été agréée par des équipages entiers de cargo... Mes chants de marins plaisaient aux marins, et défrisaient de savants terriens... Hum docteur... Je me résume : Une tradition, quand elle n'avance plus, meure ! ET c'est cette tradition morte, que d'aucuns veulent protéger (après l'avoir aidé à mourir...) que je nomme folklore... PS. Ma femme, née à Toulouse il y a une soixantaine d'années m'a plus d'une fois parlé d'un Claude Sicre, aussi connu sous le pseudo "docteur cachou" (si ma mémoire est bonne...). C'est pour ça que je me permet...

[@laurentmoulin5834]

lL’Oc, c’est pas du toc. C’est un tourbillon vibrant, une transe qui résonne à travers l’Histoire et les cœurs. Ça swingue, ça bouge, ça chante la vie avec une énergie brute et contagieuse. Plein de couleurs, d’authenticité, et d’une beauté éclatante, comme un camion bariolé traversant les routes du monde. On en redemande. Encore, encore et encore ! Vive la culture en Oc, et ailleurs, parce que la richesse des cultures est un trésor universel.

[@indemo2053]

T'es un poète mon Lolo !