AS BESTAS - "La passion de Rodrigo Sorogoyen" : LA MINUTE YANNICK DAHAN

[@Capture-Mag]

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[@rolandlajoir260]

On peut dire se qu'on veut mais yannick dahan c'est la base des critiques cinématographique transcendante et j'adore ❤, merci capture mag.

[@henrybobchatham]

Une fantastique plongée avec Yannick. A aucun moment je n'ai pensé Cinéma... On a bien parlé de la vie là, non? L'Art, c'est ce qui rend la vie plus intéressante que l'Art. Merci Yannick, quand tu veux pour une prochaine balade.

[@NormanTRAY]

Je capte rien aux métaphores, c'est un de mes défauts personnels, mais la vache, voir Yannick en parler vaut sans doute tous les visionnages. Quelle passion, merci pour ça ! :)

[@castoretpollux6047]

Nous, c'est "ça passe", ou ça casse ;

[@patpercu]

Le meilleur critique du web. Magistral.

[@Al01-u6p]

J'adorerais avoir l'avis de Yannick Dahan sur Babylon.

[@johanw6812]

Le retour du roi :D Une bonne année à Yannick !

[@OldboyRaf]

Une petite minute dahan sur le monument Babylon peut être !

[@SamuraiiiJack]

Tellement exceptionnel d'avoir ce cours de philosophie de Yannick, sur le cinéma, sur la vie... À quand les scénarios de Capture Mag bordel, les courts-métrages !!!

[@amblarddavid4957]

Merci Yannick, très beau commentaire sur cette oeuvre....oui, accepter le réel, c'est trouver la paix, la dureté et enfin Agir.

[@kip9608]

Enorme ! merci M Dahan , merci Capture mag .

[@florianpychardy41]

Il faut vraiment que je vois ce film. Merci Yannick, tu m'as encore hypé comme d'habitude 👌😁 Bonne année meilleurs vœux à toi Yannick et toute l'équipe de capture mag ☺️

[@heinsenberg12]

As Bestas est clairement le meilleur film de 2022 à mes yeux !

[@paintheb]

Je viens de me faire le film, mon premier Sorogoyen,. J'en ai encore le cœur noué, quelle putain de tension. Je peux à présent me détendre en me délectant d'une chronique de Yannick et ses métaphores sans égal !

[@FinancesPenseursLibres]

bravo !!!!!!!

[@jeromepassicos8585]

Merci Yannick. Je rêvais de ton analyse de cette claque monumentale qu'est AS BESTAS. La scène où les Red Necks cernent les 2 français, de nuit, dans leur voiture, est toujours imprimée dans ma tête. La performance des acteurs est excellente mais celle de Luis SAHERA est purement stupéfiante

[@Galvani7e]

J'ai l'impression d'être Néo qui choisi la pilule rouge quand je regarde et j'écoute les critiques de Yannick, ça nous emmène tout au fond du terrier.

[@chavernac]

🎉 Bonne Annick mon Yannée ! 🥳

[@Quemar7]

Masterclass !!

[@Edilyon]

merci

[@44Ryuji]

On ne t’entend jamais assez Yannick ❤

[@livemusicshots]

C'est aussi une histoire d'amour et de fidélité absolue. Le corps peut mourir, la vérité être connue, c'est l'amour qu'on continue de faire exister à travers le personnage de Marina Fois. C'est la femme qui incarne la rupture avec la violence : selon moi ce n'est pas qu'elle assume de devenir une redneck mais plutôt qu'elle assume de ne pas passer par la vengeance, de ne pas laisser la violence salir l'amour et la justice. Sa fille d'ailleurs au début ne comprend pas cette inertie, qui en fait est une force extraordinaire. Selon moi ce n'est pas qu'elle a cessé de se mentir ; elle poursuit au contraire sa vérité, son amour, même si le monde n'en est pas et n'en sera jamais l'incarnation. Donc oui, christique mais sans renoncement à ses idéaux ;)

[@bonjour1301]

Je vais me faire un plaisir de partager votre critique à Durendal qui m'avait soutenu sur Twitter qu'As Bestas était juste un banal film français chiant sur un paysan cherchant à protéger sa ferme, qu'il s'y passait rien et que ça manquait cruellement d'ambition artistique.

[@HeartBeatSurfer]

Durendal, en général, il a des goûts de chiottes.

[@bonjour1301]

@@HeartBeatSurfer C'est pas une question de goût là, c'est surtout un manque flagrant de curiosité et d'ouverture d'esprit qui l'empêche d'analyser le film pour ce qu'il est.

[@gillessturbois8914]

Généralement durendal a un manque de fond qui l’empêche de décoller dans ses analyses… sa série de vidéos sur autant en emporte le vent est navrante …

[@bonjour1301]

@@gillessturbois8914 Je me rappelle tout de même que ces vidéos sur le film avaient au moins le mérite de remettre en avant sa vision idéalisée des États du Sud et son aspect raciste, à une époque où ceux-ci étaient généralement ignorés ou minimisés.

[@gillessturbois8914]

@@bonjour1301 le film date de la fin des années 30 … le juger avec les yeux d’aujourd’hui est stupide … et quand on sait qu’il a donné un premier Oscar à une femme noire …

[@Capture-Mag]

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[@colasgaudriot3951]

Énorme claque en salle en effet ! Le film est finalement similaire à Lamb, dont tu avais consacré une émission

[@CmGuts]

J'avais déjà entendu un avis plus qu'élogieux sur la chaîne de Guim Focus, décidément je vais avoir du retard à rattraper !

[@abbiezap3364]

Brillante analyse, as usual. Juste un point qui m'interpelle: Yannick dit (vers la 25e min) "les deux mecs vont aller en taule, on le sait" ... ? Comment en être sûr car non, précisément, la justice est dans une impasse, impasse qui nous ai d'ailleurs montrée tout le long du film avec ses séquences où les flics ne témoignent que de leur impuissance, comme si cette justice, métaphoriquement, était incapable d'arbitrer sur cette "vérité". Donc non, je ne vois pas en quoi les 2 frères vont finir en taule, aucun élément narratif ne le permettant factuellement.

[@20mathilda]

Je me suis fait la même réflexion que vous et puis j'ai pensé que si le corps est retrouvé, il y a des empreintes ADN des 2 frères qui permettra de les condamner..?

[@Pauldavid56zd]

@@20mathilda J'ai pas compris non plus le petit sourire à la fin comme si justice était rendue. Ca m'a sorti du truc car c'est totalement non naturel et personne n'aurait cette réaction à ce moment la. Vu le temps qu'ils ont mis à retrouver le corps , la neige , le froid , les tempêtes , la pluie etc je vois pas comment on peut retrouver des empruntes. Même dans le cas ou on retrouve des empreintes on sait que les personnages ont eu des accrochages et ça ne prouve rien non plus. Donc clairement pas compris le sourire de satisfaction à la fin. Les types ont littéralement 0 chance d'aller en taule.

[@abbiezap3364]

@@20mathilda Oui peut-être mais néanmoins tu reste dans le doute. Après, ça reste la thématique du film qui parle du fait qu'aucune vérité ne peut être établie de façon définitive.

[@abbiezap3364]

@@Pauldavid56zd Oui tu as raison, ce sourire est certainement en trop. Juste un plan d'elle, stoïque, aurait été mieux je pense.

[@colasgaudriot3951]

​@@abbiezap3364est-ce que ce sourire ne serait pas une note d'ironie et/ou de désespoir larvé ? Je m'explique : la quête du corps de son mari, sa quête de vérité, est tout ce qui l'a fait rester dans cette foutue maison, dans ce foutu village, à côté de ces foutus voisins. C'est comme une raison de vivre. Sauf qu'à partir du moment où la vérité éclate, où les deux frangins vont probablement finir en taule, que l'histoire est bouclée; elle, elle n'a littéralement plus rien qui va la faire se lever le matin, hormis cultiver sa parcelle et endurer ce quotidien d'isolement et de solitude profonde (d'où le parallèle fait entre elle et la mère des voisins lors de leur échange dialogué à la fin). Sachant en plus qu'elle était loin d'avoir la même ferveur que son mari à propos de ce projet de vie et qu'à de nombreuses reprises, elle évoquait l'envie voire le besoin de tout arrêter, de repartir en France car cette parcelle ne valait pas le prix des tourments qu'ils y subissaient. On peut imaginer que si le plan final s'attardait plus qu'il ne dure en l'état, Marina Foïs pourrait tout à fait passer de ce sourire doux-amer à un visage totalement désemparé, au bord des larmes face à la résignation qui s'offre à elle sans alternative possible.

[@minsk666]

Je suis un mec simple : il y a eu un fondamental et un substantifique moelle, c'est donc une bonne analyse de Yannick.

[@johanw6812]

Et le film est en train de presque tout rafler aux Goya, le ciné espagnol ne se trompe pas...

[@randomviewer3619]

Vérité n'est pas synome de point de vue, opinion, perception, subjectivité, vision, croyance, croyance personnelle, etc etc etc Non la vérité n'est pas subjective

[@maldoror00]

Ben dis-donc ! Du verbiage

[@larietournelle7904]

Le fait que la baston à la fin nest pas credible, peut-on en parler tout de même ? Pas le budget pour les effets speciaux ou le maquillage ? Pas envie de montrer vraiment de la violence ? Et un petit détail, cette baston a lieu dans un endroit qui m'a semblé être signifiant. C'est une foret de trogne. Vieille forêt travaillé par l'homme depuis des siècles

[@colasgaudriot3951]

En quelle proportion cette scène vous paraît-elle non crédible ? Je l'ai trouvé d'une efficacité asphyxiante (sans mauvais jeu de mot). D'autant que ce n'est pas vraiment une scène de baston chorégraphiée façon hongkong, elle ne cherche pas à en mettre plein la vue. C'est une mise à mort lente, froide, maladroite. Le parallèle avec la scène d'ouverture du film , où les jeunes hommes du village attrapent des chevaux sauvages pour les dominer et les mettre à terre est exceptionnel ! Et merci pour l'anecdote de la forêt, je ne connaissais pas du tout

[@larietournelle7904]

@@colasgaudriot3951 et oui les trognes ! Une forêt pas comme les autres. Et bien un grand gaillard comme lui ne se défend pas comme il pourrait le faire il me semble. Pas que j'ai l'habitude de ce genre de chose mais quand même. Depuis inglorious Bastard il a pris du poids cet acteur et il me semble qu'avec un gabarit pareil on peut offrir bcp bcp + de résistance surtout face à ces deux énergumènes. Avec l'adrénaline ... Au moins en faire morfler un. Ils s'en sortent indemne. Je n'ai pas trouvé ça très plausible. L'auteur cherchait une image d'Épinal ? Peut être a t'il eu une vision et a cherché à la retranscrire

[@colasgaudriot3951]

@@larietournelle7904 si l'on se réfère à la scène d'intro avec le rite de passage consistant à dominer en binôme un cheval sauvage (donc lourd, massif, puissant) dominer une force de la nature comme le personnage de Denis Menochet ne me semble pas si abusé. D'autant que, comme dit Yannick, ce personnage est très actuel, très citadin dans sa conception des relations humaines. Sa première réaction n'est pas de se défendre mais de sortir sa caméra pour pouvoir faire valoir ses droits devant les gendarmes... Même plus tôt dans le film, à aucun moment recourir à la violence ne l'effleure car ce n'est pas son paradigme de pensée. Là où la rudesse des rapports sociaux semble être la norme pour les frangins. La rudesse, pas la violence. Raison pour laquelle, comme je le disais, cette scène ne m'apparaît pas comme une baston. S'ils le voulaient, ils pourraient le tuer d'un simple coup de pierre ou de fusil. Mais non, à la place, c'est comme s'ils mettaient à l'épreuve son endurance, sa résistance à la dureté que représente la vie campagnarde. D'où la longueur de la scène, d'où le fait qu'il se mettent sur lui non pas pour le frapper mais pour l'immobiliser, l'épuiser et finalement l'étouffer.

[@larietournelle7904]

@@colasgaudriot3951 cette image en des termes poétiques a une efficacité. D'un point de vu + réaliste, documentaire, quand vous sentez que vous allez mourir votre " paradigme de pensée" peut s'évaporer justement. Je vous passe les détails mais avec sa tête ou ses mains il aurait pu se défendre, je trouve. D'où mon hypothèse qu'il a été convenu sur le tournage que personne ne serait blessé

[@pierrebouvier2912]

"La Terre, elle, ne ment pas" - Philippe Pétain

[@liryc8909]

Yep. Le problème c'est qu'elle ne parle pas mais que tous en ont une interprétation malgré tout.

[@larietournelle7904]

S'écoute trop parler à mon goût. La critique en duo serait pas mal.

[@anthonyestieu9856]

L'Analyse est un peu trop poussée à mon avis, car on est juste devant un film de genre melant un extreme (les bobos) face à un autre extreme (les rednecks espagnols), comme ça peut etre le cas dans "Delivrance" ou "Massacre à la tronçconneuse". Et comme c'est une production à moitiée française, on rajoute de la politique lourde et caricaturale.

[@colasgaudriot3951]

Les précédentes œuvres du monsieur ont quasi toutes un lien avec la politique espagnole, mis en perspective avec les ressentis de ses personnages en fonction des situations, des traumas, des dilemmes auxquels ils font face. Donc rien à voir avec la présence nouvelle d'acteurs et de capitaux français dans As Bestas. Bobos vs rednecks, c'est le concept initial du film, ensuite viennent toutes les allégories qui découlent de ce concept (si c'était juste une histoire de voisinage, pourquoi insister sur les éoliennes, pourquoi la quête de justice, pourquoi la quête de vérité via la caméra, pourquoi le mimétisme entre la mère des deux voisins et le personnage de Marina Foïs ?)

[@thomaslariegeois6885]

Faudrait arrêter de se paluché sur As bestas, ce film est vraiment nul ! Si vous voulez du flippant mettez vous Calvaire avec jacky beroyer et Laurent Lucas. ✌️

[@Capture-Mag]

Si on le compare à Calvaire, on peut se demander si on est pas passé à côté du film. Ces films n’ont pas la même ambition.

[@thomaslariegeois6885]

@@Capture-Mag très juste mais j' y ai retrouvé cette atmosphère. Et je suis très surpris de l'engouement pour ce film qui reste très inégal, sans parler de la fin trollesque.

[@matthieulerouzic2827]

Désolé si t es passé à côté mais ce film contient des scènes d exceptions.

[@pascalarcade2330]

Il a pris un coup de vieux Soral hein ? Même le canap' il a déteint