paroles : Où courez-vous ? Femmes qui donc vous presse ? Où courez-vous passé minuit ? _ Dieu va venir, c’est l’heure de la messe, On ne voit plus Dieu que la nuit. Vos temples sont des masures affreuses Où les bleus siègent en vainqueurs _ Dieu trouve asile en nos forêts ombreuses Aussi discrètes que nos cœurs. Plus de clocher, hélas, et plus de cloche Qui chante au dessus des sillons, _ Quand le bon Dieu de nos forêts approche Les oiseaux font leurs carillons. Dans les fourrés où vos bandes s’assemblent ! Quels honneurs reçoit Jésus-Christ ? _Il trouve là des gens qui lui ressemblent : Les Vendéens que l’on proscrit. Près de l’autel en ces retraits funèbres A peine quelque torche luit. _Nos cœurs brillent alors dans les ténèbres, Comme nos cœurs devant Lui. L’orgue jamais au milieu de vos fêtes, Ne sème ses accords si beaux ? _Le chêne épanche au milieu de nos têtes La grande voix de ses rameaux. Si Dieu permet que votre effort succombe Qui désormais vous soutiendra ? _A la Vendée on peut creuser sa tombe, En nouveau Christ elle sortira.