Chanson pour Julie - Bande-annonce

Julie est la fille d’un impresario, Eddie, qui gère notamment la carrière de Paul (Jean-Pierre Ferland), un chanteur populaire hyperactif. Dès son jeune âge, Julie, une enfant difficile à qui l’on pardonne tout depuis la mort de sa mère, est amoureuse de Paul. L’amour d’un enfant se transforme graduellement en réelle obsession d’adolescente, puis en désir adulte. Malheureusement pour elle, Paul aime toutes les femmes, mais aucune en particulier. Il aime par-dessus tout sa liberté et faire de la musique. Alors que Paul passe du temps à sa ferme de Saint-Norbert pour travailler les arrangements de nouvelles chansons avec son groupe de musiciens, Julie arrive à l’improviste avec une bande de motards et s’incruste quelques jours chez lui. De ce séjour naîtra une chanson, un succès assuré, « Vivre à deux ». Mais arrive également le jour où Julie doit repartir.
Mélodrame aux allures surréalistes, CHANSON POUR JULIE, écrit, interprété et mis en musique par le regretté Jean-Pierre Ferland, est devenu au fil des ans un film invisible. Sorti timidement en avril 1976 par Cinépix sur deux écrans à Montréal (les cinémas Parisien et Laval), le film a rapidement disparu dans l’oubli et l’amnésie collective puisqu’il n'a jamais été réédité en quelque format que ce soit, ni même diffusé à la télé. Le film a été tourné en 1975 alors que Ferland était la tête d’affiche du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts pendant trois semaines consécutives, puis qu’il lançait l’album QUAND ON AIME ON A TOUJOURS VINGT ANS. La production s’est conclue quelques mois avant le mythique spectacle de la Saint-Jean-Baptiste où Ferland partageait la scène avec Yvon Deschamps, Gilles Vigneault, Claude Léveillée et Robert Charlebois. Et pourtant, ce film passa inaperçu.
Il faut voir aujourd’hui ce film comme une curiosité psychotronique, une capsule de temps offrant le plaisir nostalgique de revoir Jean-Pierre Ferland dans son propre élément (la majorité du film est tourné sur la ferme du chanteur), dans un rôle lui ressemblant étrangement, et de se laisser prendre par la musique planante qu’il a composée pour l’occasion avec la participation d’André Perry. Vous l’aurez compris, le seul film de fiction de Jacques Vallée est un véritable ovni que l’on observe à l’œil nu qu’une fois tous les 48 ans. Seules deux copies ont été tirées et vous avez rendez-vous avec l’une de celles-ci, qui a été nettoyée, restaurée et numérisée expressément pour cette projection par Bibliothèque et Archives Canada. - Marc Lamothe
Julie is the daughter of Eddie, an impresario who manages the career of Paul (Jean-Pierre Ferland), a hyperactive pop singer. From an early age, Julie, a difficult child who has been forgiven everything since the death of her mother, falls in love with Paul. The love of a child gradually turns into a real adolescent obsession, then into adult desire. Unfortunately for her, Paul loves all women, but none in particular. Above all, he loves his freedom and making music. While Paul is spending time at his farm in Saint-Norbert working on arrangements for new songs with his group of musicians, Julie unexpectedly arrives with a motorcycle gang and crashes at his place for a few days. The result of this stay was a song, "Vivre à deux", which is sure to be a hit. But then came the day when Julie had to leave again.
A melodrama with surrealist overtones, CHANSON POUR JULIE, written, performed, and set to music by the late Jean-Pierre Ferland, has become an invisible film over the years. Released timidly in April 1976 by Cinépix on two screens in Montreal (the Parisien and Laval cinemas), the film quickly disappeared into oblivion and collective amnesia, since it has never been re-released in any format whatsoever, or even broadcast on TV. The film was shot in 1975, when Ferland was headlining Théâtre Maisonneuve in Place des Arts for three consecutive weeks, then launching the album QUAND ON AIME ON A TOUJOURS VINGT ANS. The production ended a few months before the legendary Saint-Jean-Baptiste show where Ferland shared the stage with Yvon Deschamps, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, and Robert Charlebois. Yet the film went unnoticed.
This film should be seen today as a psychotronic curiosity, a time capsule offering the nostalgic pleasure of seeing Jean-Pierre Ferland in his own element (most of the film is shot on the singer's farm), in a strangely autobiographical role, and of being taken in by the soaring music he composed for the occasion with the participation of André Perry. Jacques Vallée's only fiction film is a veritable UFO that is only seen with the naked eye once every 48 years. Only two prints were made, and you have a date with one of them, which has been cleaned, restored and digitized by Library and Archives Canada especially for this screening. - Translation: Rupert Bottenberg

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