Cloches - Bourg-en-Bresse (F-01) co-cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation

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C'est en 1505 que débute la construction de celle qu'on appelle aujourd'hui la co-cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Bourg-en-Bresse. Le désir grandissant des habitants de Bourg, lassés de devoir se rendre jusqu'à Brou pour prier, allié à la volonté de Marguerite d'Autriche et à la générosité de quelques familles bressanes, rendirent possible la mise en chantier de ce qui devait être à l'origine une simple église mariale. Suite à la décision de la maison de Savoie, fut créé en 1515 l'éphémère diocèse de Bourg, supprimé un an plus tard par le pape Léon X sous l'influence du roi François 1er. Le siège de l'évêque fut toutefois rétabli en 1521, avant sa suppression définitive par Paul III en 1534. Evidemment que ces bouleversements ne restent pas sans influence sur le déroulement chantier: il faut patienter jusqu'à 1696, avec la pose de la croix sur le clocher, pour que s'achève la construction de ce qui se trouve désormais être une collégiale. Un siècle plus tard, la Révolution entraîne la dispersion du chapitre canonial et la destruction des étages supérieurs du clocher. Devenue simple église paroissiale une fois le culte restauré, l'édifice devra attendre 1914 pour que retrouver un aspect plus ou moins identique. C'est finalement le 3 mai 1992 que le sanctuaire est proclamé co-cathédrale, par décret de la congrégation pour les évêques à Rome de 1990.
Si la nef et le chevet de la co-cathédrale se déploient dans un gothique des plus flamboyants, ce sont les styles renaissance et classique qui sont à l'honneur dans le majestueux clocher-porche. Haut de 70m, ce dernier héberge pas moins de 23 cloches. Les 6 plus grandes sonnent à la volée, alors que les 17 autres sont réservées au carillon. 3 fondeurs sont ici présents: Gédéon Morel de Lyon pour le bourdon et 7 autres cloches, Jérôme Bernard pour la mystérieuse cloche no3, dont on ignore l'exacte provenance, et enfin Paccard pour le reste du carillon. L'imposante machine à carillonner avec son énorme cylindre (60 rangées de 243 trous) fut sous-traité par Paccard à Eijsbouts. La mécanique, quoique vétuste est encore en état de marche, tout comme le clavier à grosses touches de piano. Malheureusement désaffecté, l'immense mouvement d'horloge mécanique, déjà équipé à l'époque pour le remontage automatique des poids, fut réalisé par Louis Labrosse. Les cadrans rétro-éclairés portent la signature de Charvet de Lyon.
Composition de la sonnerie
A la volée:
Cloche 1, Marie-Charlotte, sol#2, 3'953kg, diamètre 1m87, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloche 2, Antoinette, do#3, 1'590kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloche 3, ré#3, 1'397kg, coulée en 1824 par Jérôme Bernard à Bourg-en-Bresse
Cloche 4, Huguette, fa3, 790kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloche 5, Céline, fa#3, 660kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloche 6, sol#3, 478kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
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Carillon seulement:
Cloche 7, la#3, 300kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloche 8, do4, 210kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloche 9, do#4, 170kg, coulée en 1855 par Gédéon Morel de Lyon
Cloches 10 à 23, de ré4 à ré#5 (chromatique), coulées en 1911 par Paccard d'Annecy
Remerciements à :
-Julien Chauveau, trésorier de la paroisse et organiste, pour son aimable accueil et sa disponibilité
-Antoine "Les Cloches Savoyardes", carillonneur à Taninges (F-74) pour l'organisation de cette belle sortie campanaire
Sources:
Archives de la ville de Bourg
fr.wikipedia.or...
www.bourgenbres...
www.notredame-b...
www.ain-tourism...
cloches74.haute...
/ pianistdu74
Appareil photo et caméra : Panasonic Lumix DMC-TZ31
Enregistreur audio : Zoom H4N
Logiciel d'édition sonore : Adobe Audition
Logiciel de montage vidéo : Windows Movie Maker