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Une grande cloche du XVIe siècle pour une sonnerie très solennelle
Cloche 1, mib 3, 1’500 kg, 1’340 mm, fondeur Watterin, 1524
Cloche 2, fa 3, 1’050 kg, 1’195 mm, fondeur Arnoux, 1881
Cloche 3, Maurice, sol 3, 620 kg, 1’025 mm, fondeur Kaiser, 1831
Cloche 4, Sébastien, lab 3, 450 kg, 910 mm, fondeur Kaiser, 1831
Cloche 5, Jean, do 4, 200 kg, 720 mm, fondeur Kaiser, 1831
Présentation complète (historique, galerie photos...) quasimodosonne...
L’histoire des cloches qui ont précédé la sonnerie actuelle est très bien documentée. Entre 1524 et 1525, Nicolas Watterin de Fribourg coule quatre cloches. Deux d’entre elles sont des refontes de cloches plus anciennes. Une seule de ces quatre cloches nous est parvenue, il s’agit de la plus grande de la sonnerie actuelle. Un autre fribourgeois, Hans-Wilhelm Klely est chargé de refaire la troisième cloche en 1692. Deux ans auparavant, Jean-Baptiste et Blaise Damey de Morteau coulent une petite cloche. Gros chantier en 1756 et 1757 : Pierre-Isaac Meuron, fondeur de cloches et notaire de Saint-Sulpice, se voit passer commande de quatre cloches. Deux sont des refontes de cloches pesant 1’159 et 1’787 livres. Les cloches réalisées par Meuron pèsent 2’087, 1’208, 1’151 et 857 livres.
Aujourd’hui, les cloches de l’église Saint-Maurice du Landeron sont au nombre de cinq. Les trois plus petites portent la signature de Kaiser de Soleure et la date de 1831. Contrairement aux coulées sur site de 1756 et 1757, les archives ne semblent conserver aucune anecdote concernant la réalisation de ces cloches, qui ont certainement été coulées à Soleure, puis acheminées par bateau. Idem pour la cloche no2, coulée par Charles Arnoux à Estavayer-le-Lac en 1881. Ses inscriptions indiquent qu’elle est la refonte d’une des cloches de 1757. On peut se désoler qu’aucune des quatre cloches Meuron ne nous soit parvenue. On se consolera toutefois en admirant la rescapée de l’ancienne sonnerie : une vénérable cloche gothique coulée par Nicolas Watterin de Fribourg et portant la date de 1424. Comme vous pouvez le constater sur l’enregistrement audio-vidéo, la voix de cette vieille dame est magnifique !
En savoir plus : quasimodosonne...
Sources :
« Les monuments d’art et d’histoire du canton de Neuchâtel », Jean Courvoisier, éditions Birkhauser, Bâle, 1963
« Les fondeurs de nos cloches », Léon Montandon et Alfred Chapuis, extrait des cahiers « Musée neuchâtelois », 1915
FAN - L’Express du 9 mars 1992
Quasimodo remercie :
La paroisse catholique du Landeron
Loïs Auberson, jeune citoyen et paroissien du Landeron passionné de patrimoine.
Muff campaniste, Lionel Glassier
Allan Picelli, sacristain et servant de messe à Maîche
Dominique Fatton, responsable technique du clocher de Buttes
Luc N. Ramoni, pasteur.
A la mémoire de Jean-Marie Egger, historien de la paroisse catholique du Landeron, commandeur de l’Ordre de Saint-Maurice. Merci pour nos belles rencontres, merci pour nos savoureux échanges