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Un hommage émouvant a été rendu à Louise, 11 ans, retrouvée poignardée dans un bois en Essonne. Entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées samedi 8 février à la chapelle Saint-Dominique Savio, près de son collège à Épinay-sur-Orge. La messe, organisée par l’aumônier de la chapelle, a attiré tant de monde que les portes ont dû rester ouvertes pour permettre aux parents et élèves d’écouter la cérémonie depuis le parvis.
L’émotion était intense parmi les participants, notamment les élèves du collège André-Maurois. Certains, comme Lena, en 5e, ont quitté la chapelle en larmes. Son père, profondément marqué, a allumé une bougie et déposé une rose en hommage à l’enfant disparue. De nombreux parents ont exprimé leur choc et leur angoisse face à ce drame, soulignant que cela aurait pu arriver à leur propre enfant. Pour Tiphaine, mère de trois enfants, cette tragédie rappelle brutalement la vulnérabilité des jeunes : sa fille emprunte régulièrement le même chemin que Louise pour rentrer du collège. Ce sentiment d'insécurité grandissant pousse certains adolescents, comme Nélia, à repenser leurs trajets pour éviter les passages isolés.
L’événement a profondément bouleversé la communauté locale. Mackenzie, une étudiante de 20 ans, s’est dite révoltée par ce crime qu’elle juge « inhumain ». Fernanda, une grand-mère, a insisté sur l’importance de manifester son soutien à la famille, même sans connaître la victime personnellement. L’émotion était également mêlée d’inquiétude, comme en témoigne Léa, résidant à quelques rues du lieu du drame. "Cela aurait pu être ma petite sœur", confie-t-elle.
Face à ce drame, de nombreux parents rappellent à leurs enfants l’importance des précautions : prévenir de leurs déplacements, éviter les chemins isolés et utiliser la géolocalisation pour garantir leur sécurité. Mélanie, venue avec sa fille, explique combien ces mesures prennent un sens dramatique aujourd’hui.
Pour soutenir les élèves et le personnel du collège André-Maurois, une cellule psychologique sera mise en place dès lundi par le rectorat de l'académie de Versailles. L’assassinat de Louise laisse un profond traumatisme dans la ville et suscite une prise de conscience sur la nécessité d’une vigilance accrue pour la sécurité des enfants.