Bon cela dit, en ce qui me concerne je ne suis pas adepte des thèmes imposés, sauf en concours évidemment. Je préfère de très loin laisser faire le souffle des muses 🙂
@fonctionrime2 жыл бұрын
Comme ceux écrits en regardant ces vidéos ! 🌼
@mangologics85542 жыл бұрын
@@fonctionrimeC'est ça ! Avec ce ton joyeux, ton sourire de muse, Tes regards enjoués, et ton chuintement Qui me charme l’ouïe fort agréablement, Je laisse aller ma plume, et comme elle s'amuse À composer céans tous ces vers dont elle use Pour te remercier de tout ce dévouement ! Car vois-tu, je l'avoue, et fort modestement, Je rêvais d'un tel site où l'alexandrin fuse Et qui soit un tremplin pour l'encouragement Des poètes en herbe et qui bien tristement Se sentent rabattus vers ce vers qu'on dit libre, Faute d'avoir en main un exposé concis Des règles de Boileau. Mais grâce à toi la fibre En eux s'éveillera, c'est là mon humble avis !
@mangologics85542 жыл бұрын
Salut, je t'offre avec plaisir cette fable de mon cru, sur le même thème, et qui est en même temps un appel à l'humilité :) (publiée sous mon nom de plume: Léon Galo D'Arsac) Au haut du cerisier, la cerise était fière : Sa peau sous le soleil luisait du plus bel or. Pulpeuse, étincelante, elle offrait au décor Un éclat de beauté regorgeant de lumière. « Je suis », proclamait-elle, « unique en ce verger ! Voyez autour de moi combien tout semble terne ! De Dieu je suis aimée, et sa Grâce superne A fait de moi l'élue, il n'en faut point douter ! » Avisant sur la feuille auprès d'elle posée La fiente odorante que quelque moineau Ou merle un peu pressé de larguer son fardeau Avait négligemment à son côté lâchée, Elle se répandit en cuisants quolibets Sur la déjection flasque et dégoulinante. « Vois donc comme tu sens, chose immonde et puante, Auprès de mon parfum fait pour les plus fins nez ! Vois, ô flaque écœurante à la bile putride Comme tu fais vomir d'horreur et de dégoût Quiconque vient pour nous admirer, et surtout Quelle insulte tu fais à ma beauté limpide ! Car enfin, diras-tu pour quelle autre raison Le diable en son enfer, envieux de ma gloire, Jetant dans tes odeurs son âme vile et noire Mit devant mon éclat ce méprisable étron ? » À ce flot insultant l'autre reste muette. La cerise en sarcasme à nouveau se répand, D'injures agonit le débris odorant Qui sans mot dire encaisse en abaissant la tête. Or voici qu'un corbeau voletant en ces lieux Voit briller dessus l'arbre une tache vermeille. Devinant de ce fruit la douceur sans pareille, En hâte il y descend de son vol gracieux. « Quel fruit exceptionnel, avalons-le bien vite ! » Se dit le freux gourmet en la gobant tout sec. Alors, la regardant s'enfoncer dans le bec La crotte en rigolant lui dit « À tout de suite ! »
@fonctionrime2 жыл бұрын
C'est.. Osé 🤣🤣🤣 bravo pour l'originalité et le style ! 👍👏
@mangologics85542 жыл бұрын
@@fonctionrime Merci beaucoup ! C'est un des deux poèmes primés au concours Arthur Rimbaud, catégorie "humour" ! Vu le thème que tu proposais, je n'ai pas résisté à la tentation !
@fonctionrime2 жыл бұрын
Et tu as bien fait !! Ça change de ce que je lis d'habitude ! Ça rafraîchie ! 🙂
@jacquelinesalvin71586 ай бұрын
Non, non, vois... Sauf du banc où nous nous approchons, Nous rapprochons, touchons, bien que ce soit peu sage... Non, non, sauf ceux du banc où nous nous allongeons Pour jouir mieux du bleu d'un ciel cru sans nuage Non point, non, sauf du banc sous l'arbre où nous penchons ,Pflotch !' l'un vers l'autre un trouble et fort troublant visage, Non, ne crois point qu'au monde il soit des gages, dons, Tels ,Pflotch !' ceux dont l'amour ici rend témoignage. Non, grand fou, non, dans l'ombre où nous nous mélangeons, Prompts à braver l'ombrage aux mille badigeons, Point de tels dons de soi ni de plus grand hommage ,Pflotch !' non ,Pflotch !' crois-moi donc point de tels abandons Sauf de ,Pflotch !' ce banc même aux crottes des pigeons Qui ,Pflotch !' sont la rançon des charmes du feuillage