Conférence n° 47,

[@dominiquegobin5923]

Merci 😃. Lumineuse année 2024 à vous Françoise et à tous/tes vos auditeurs/trices.

Merci à vous !!! Quel beau souhait qui fait écho au "Mehr Licht ! " ("plus de lumière !") de Goethe cité à la fin de 542 lunes & 7 jours environ…😊

[@AnnieGiacalone]

Merci pour votre travail, j'écoute thiéfaine depuis 1984 (12 ans) et je savais à cette époque que je ne comprenais pas ce qu'il disait (encore aujourd'hui) mais j'étais attirée et j'avais le sentiment de découvrir un secret, des mots qu'on ne dit pas, des phrases qu'on ne comprends pas, bref, j'étais conquise et encore aujourd'hui. Grâce à vous, je peux mieux comprendre et découvrir des sens pas forcément caché mais qui pour moi étaient inconnus, encore merci.

Merci beaucoup, vous décrivez très bien la sensation que crée l'écoute des textes de Thiéfaine en tant que révélation d'un secret, d'une formule magique que nous pouvons nous approprier même si nous n'en percevons pas encore tous les arrière-plans. J'essaie en effet juste de les mettre en lumière et de faire ainsi ressentir encore davantage la puissance et la richesse de ce discours poétique qui continuent de me surprendre après si longtemps (j'avais 15 ans en 1978…). Bonne continuation et à bientôt j'espère !!

[@creepynkookycabaret57]

Ich bin die erste 😊J'écouterai avec attention et plaisir ! Salutations chère Françoise. Mirela

Merci chère Mirela ! Très bonne année et à bientôt. Françoise

Quelques remarques supplémentaires qui n'ont pu trouver place dans la conférence : Alors qu'il en est fréquemment question chez Ovide, les "stryges" de En remontant le fleuve ne sont pas mentionnées ou à peine ici car elles sont déjà très présentes 1/ dans la conférence de mars 2022 « Quelque part dans la brume un voyant solitaire » : figures mythiques et archétypiques dans le discours poétique et musical des chansons de H.F. Thiéfaine 2/ dans l'article de Loxias « En remontant le fleuve » : autour de la réécriture de Au cœur des ténèbres dans une chanson de H.F. Thiéfaine, revel.unice.fr/loxias/index.html?id=8856 3/ dans l'article de Loxias « ma sorcière a trempé / ses doigts dans le sang chaud » : « sirènes », « stryges » et « prédatrices » dans le discours poétique des chansons de H.F. Thiéfaine, revel.unice.fr/loxias/index.html?id=10050 On trouve un très bel écho aux Tristes et aux Pontiques dans les vers "avec mes pensées qui s'encrassent / dans le froid de mes nuits d'exil" (Du soleil dans ma rue, ce qui confirme à quel point Ovide est présent dans Géographie du vide. On peut faire la même constatation pour le vers "doux chaman en exil, interdit de sabbat" (Syndrome albatros) qui complète l'idée de l'exil par celle de la privation des fêtes solennelles, sur laquelle Ovide revient en effet souvent dans la description de sa situation d'exilé ou de relégué. Les vers "& pendant que ses blancs corbeaux / fouillent mes noires étendues de neige" (Empreintes sur négatif) contiennent un magnifique écho inversé - ainsi que l'impose par définition le titre de la chanson - à un passage du livre III des Amours où une corneille noire fouille de son bec le poitrail blanc comme neige d'un taureau. Métamorphose inspirée par Ovide à laquelle viennent se superposer les accentuations celtiques détaillées dans la conférence d'octobre 2018 "les bretons ont des chapeaux ronds": l'empreinte de la tradition celtique dans le discours poétique des chansons de H.F. Thiéfaine. La dimension musicale du concept de Métamorphoses (= modifications successives d'un thème initial d'où finit par en émerger un autre tout aussi reconnaissable) est tout aussi présente chez Thiéfaine, elle est superbement illustrée à la fin de Encore un petit café dans le live Zénith 95, avec un incroyable travail sur le thème initial qui fait lui-même écho au début de la Vème symphonie de Beethoven. Écoutez-le s'affirmer dans les dernières mesures. Le prototype d'un tel traitement musical est constitué par l'œuvre de Richard Strauss intitulée Métamorphoses (avec renvoi explicite à Ovide) pour 23 instruments à cordes, qui se termine après bien des détours sur la citation explicite du thème de la marche funèbre de la IIIème symphonie de Beethoven.

Mon précédent commentaire avec compléments d'information est très long, et comme il ne contient pas de compliments KZbin ne le valorise pas… N'hésitez pas à aller le lire quand même 😉😊

[@NicolasLAURENT-hv4rt]

Merci Françoise Un vrai plaisir de vous écouter . J’aimerai avoir l’explication si possible des symboles qui entoure le corbeau sur le dernier album d’Hubert . Je pensais d’abord à des runes mais en vérifiant l’alphabet des runes il y a une ressemblance mais ce n’est pas cela.

Merci Nicolas ! Les symboles sont essentiellement des symboles alchimiques, dans le livret de Géographie du vide ils font écho au texte des chansons qu’ils illustrent. Vous pouvez trouver beaucoup de ces symboles alchimiques reproduits sur internet.