Un débat intéressant au plus haut point! A propos de la prise en compte de stimuli, visuels en l'occurrence, dont nous ne prenons pourtant pas conscience (à partir de 33:00 notamment): le fait qu'on puisse non seulement conduire en voiture, même au milieu d'un trafic routier dense et avec plein de signaux à respecter, tout en pensant à tout à fait autre chose, en se remémorant des souvenirs, en réfléchissant à un problème, ou encore en discutant le cas échéant avec une personne assise à côté de nous, cela ne suffit-il pas déjà à montrer de façon évidente, même en l'absence de toute expérience "de laboratoire", et de nature scientifique, que la conscience peut parfaitement être absente, "être ailleurs" pour ainsi dire, pendant tout un jeu de stimuli perçus et donnant lieu aux réactions adaptées? Et bien entendu, concernant la conduite, elle est même infiniment meilleure lorsqu'elle a lieu grâce à ces seuls automatismes acquis au terme d'un apprentissage, que pour un "débutant" qui, lui, doit faire appel précisément à sa conscience (et donc à son attention) pour conduire.. Par contre, il y a bien entendu malgré tout une nécessité de perceptions visuelles dans de tels cas de figure: est-il besoin de rappeler qu'un aveugle, lui, ne peut pas conduire.. 41:52: "nos émotions intellectuelles, par exemple le sentiment de savoir, le sentiment d'ignorer (...) "aujourd'hui on ne distingue pas le cognitif de l'émotionnel comme on le faisait encore il y a vingt ans..": et pourtant, il est bien connu que, par exemple, chercher à se rappeler "à tout prix" un nom, un endroit, une date, etc., sans y parvenir (quitte à ce qu'il puisse nous revenir à l'esprit plus tard, souvent de façon inopinée), à force de vains efforts de remémoration, devient au bout d'un moment source d'irritation, voire d'une véritable "souffrance mentale"? 45:25: pas assez de résultats par tests peut-être, mais certains faits très précis peuvent être recensés et décrits. Exemple: anesthésie générale, même pour une opération légère": déjà parvenu dans le bloc opératoire (où il fait assez froid), l'infirmière injecte le produit anesthésiant par intra-veineuse: avant même qu'elle ait fini et retiré la seringue, un noir total et soudain, exactement comme quand on éteint la lumière dans sa chambre la nuit; mais là, le noir a été presque instantanément suivi de.. rien; plus rien; tout a disparu.... Le réveil par contre a été progressif: premières impressions visuelles, d'abord difficiles à interpréter, sur fond d'appels peu à peu perçus distinctement, du genre: "réveillez-vous, monsieur, il est temps de vous réveiller.. vous êtes revenu dans votre chambre, là.." Je suppose qu'on peut en conclure que Fouché avait fait graver une inscription très juste à l'entrée d'un cimetière près de Nevers rempli par son zèle révolutionnaire en 1793 si je me souviens bien : "la mort est un sommeil éternel".. Du reste, si l'on met entre parenthèse le fait évidemment bien réel das rêves, ne pouvons-nous pas dire que d'une certaine manière nous mourons chaque soir, bien qu'avec un espoir raisonnable de" ressusciter" pour ainsi dire le lendemain?..
@chantalbernet72333 ай бұрын
La conscience ne serait--t-elle pas indépendante au cerveau qui ne serait lui qu'un récepteur