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Je me souviens m'être posé la question il y a quelques temps : " Est-ce que j'aimerais aller skier la Nord de l'Aiguille du Plan ?
La réponse fût : "Non, pas forcement !"
Je trouvais cette descente magnifique mais il y avait aussi une grande part de risques non métrisables qui la rendaient quand même bien engagée.
Quelques années plus tard, voilà que je me retrouve au sommet de l'Aiguille du Plan dans un créneau météo parfait avec mon chamoniard préféré Léo !!
Comme quoi, never say never !! J.B
En effet, cet hiver incroyable et la fonte abrupte des glaciers ont rendu cette descente beaucoup plus accessible qu'auparavant. Nous n'avons pas eu besoin de faire de rappels, la ligne passe quasi tout du long ski aux pieds jusque sur le dernier sérac qui surplombe le glacier de Blaitière. De là, la cerise sur la gateau, un petit vol qui nous emmène à côté de la voiture pour vite retourner dans le plus beau pays du monde ! Merci la France .
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I remember asking myself a while back: “Would I like to ski the north face of the Aiguille du Plan?
The answer was: “No, not necessarily!
I thought it was a beautiful descent, but there was also a lot of unmanageable risk involved, which made it quite risky to me.
A few years later, I found myself at the summit of the Aiguille du Plan in a perfect weather window with my favorite "chamoniard" Léo !
Never say never! J.B
Indeed, this incredible winter and the supersonic melting process of the glaciers have made this descent much more accessible than before. We could manage our way down without any abseiling and make our way down to the last serac overhanging the Blaitière glacier. From there, the cherry on the cake was a stunning flight that took us right next to the car for a fast return to the most beautiful country in the world! Thank you, France.