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Lorsque l’on écrit des notes d’incident, des rapports pour son institution ou à destination d’un inspecteur ou d’un juge, on ne peut dire que la portée est anodine. Les écrits ponctuent régulièrement le travail social, de plus en plus circonscrit par des obligations et un rythme entraînant.
Il n’en demeure pas moins que l’écriture nécessite un arrêt sur image, une suspension du temps à l’intérieur de soi, afin de noter ce que l’on observe, d’observer ce qui a été tenté, oublié, mis de côté... ce qui a fonctionné, ce qui fait sens.
Écrire rend compte et participe de manière importante à la prise de décision pour l’avenir d’un autre.
Écrire c’est prendre un risque... mais ne pas écrire c’est en prendre un autre.
Écrire engage, amène à se positionner, cela donne une parole, témoigne, rend
compte d’un engagement, de ce qui a été dit, compris, tenté et oublié. Écrire est donc un témoignage, un souvenir, un repère dans le temps aussi bien pour l’accompagné que l’accompagnant.
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Lucie Delahaie, Directrice adjointe de la protection des mineurs isolés étrangers à France terre d’asile
Magali Lavie-Badie, Magistrate et Directrice de l’agence française d’adoption
Audrey Mady, Directrice d’établissement et consultante pour l’Institut du Comment
Maximilien Bachelart, Fondateur de l’Institut du Comment
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L’Institut du Comment remercie Ann Bertin, Stéphane Bertin et Showson pour le travail de captation et de montage ainsi que l’accueil du tiers-lieu d’actions solidaires Les Amarres.
Crédits audio : Time to Love Again - Skygaze (Artlist Ltd)
www.showson.fr/
les-amarres.org/
www.institutdu...
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