Elena Hourdin Solovieff : "Mari violent, bon père ?"

Retrouvez en intégralité le discours d'Elena, lauréate du Prix Gisèle Halimi, au sujet des enfants, co-victimes des violences conjugales !
Pour mettre en lumière le talent des femmes et dénoncer le sexisme par le verbe, la Fondation des Femmes organisait le 07/09/2019, dans la salle mythique de la Maison de la Radio - le Studio 104 - et pour la troisième année consécutive, un concours d’éloquence.
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[@chantalladenburger6966]

Merci !

[@rafikfatima2011]

meilleur texte bravo

[@asylv8102]

Belle démonstration de ce que les enfants souffrent dans les foyers de violences conjugales 😪même si certaines violences "invisibles" n'ont pas été citées...

[@giraunash8805]

tres belle vidéo

[@Spawn29530]

Merci d avoir parlé de nous, nous les oubliés, enfants témoins, enfants victimes 😔

[@jessjess5505]

C honteux les enfant sont complice ils vont même pas dénoncer leur père violent quel honte à cause de leur complicité leur mère meurt j'aurzit honte à leur place

[@asylv8102]

Comment quelqu'un qui a peur peut il être complice ? 😳 Les femmes qui vivent dans la terreur et qui n'arrivent pas à dénoncer sont elles aussi complices ? Un enfant ne devrait JAMAIS devoir "choisir" un de ses parents !! Il n'est même pas capable de distinguer "l'anormalité des faits" puisque pour lui qui le vit constamment c'est normal 😥

[@jessjess5505]

@@asylv8102 c'est des con c tout

[@kaazoo4717]

(Je sais que ça vas faire un an que ce commentaire est posté mais bon je pose ça là) En tant que enfant qui as vécu une enfance dans la tiranie d'un père violent, qui s'amusait à violenté et humiliée ma mère et moi, tu sais pourquoi je disais rien? Parceque j'étais terrifié, j'avais peur oui, je disais rien ni à l'école ni à mes amis, car j'avais non seulement peur, mais également je me sentais coupable. Mon père disais que si tout cela se passait - c'était à cose de moi et de ma mère (c'est une justification absurde, mais qui ses tellement encré dans ma tête à force d'en entendre quotidiennement, que j'ai finis par y croire et d'engoisser ). Alors je disais rien. Ma mère non plus disais rien. Elle avait peur et elle me disait de rien dire car "ça doit rester dans la famille". Au final, ça ses bien terminé mais même aujourd'hui j'ai des séquelles que j'essaie de guérir. Alors avant de dire que "l'enfant est complice", réfléchis et essaye de te mettre à la place de l'une des victimes pour comprendre pourquoi elle ne disait rien.