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Avec son passage dans "L'Emission politique", François Fillon a eu un peu plus de deux heures pour convaincre les Français de venir voter pour lui à la primaire à droite. Calme face à des invités parfois remontés, appliqué dans l'énoncé de ses propositions, sérieux même en écoutant l'humoriste Charline Vanhoenacker, l'ancien Premier ministre a tenté de démontrer qu'il était digne de la fonction présidentielle.
Le dialogue de sourds avec le syndicaliste guadeloupéen Elie Domota
Le débat avec Elie Domota a tourné au dialogue de sourds. Le charismatique leader de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), fer de lance de la grève générale de 2009 aux Antilles, a accusé l'ancien Premier ministre de "considérer les peuples d'Afrique et d'outre-mer comme des êtres inférieurs" pour avoir dit en septembre que la France n'était "pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique". "Vos propos relèvent du racisme et de l'apologie de crime contre l'humanité, a poursuivi Elie Domota.
"Rien que ça !", a ironisé François Fillon, qui a souligné son "refus de la repentance". Il s'est dit opposé à ce que l'Etat restitue les terres qui , selon Elie Domota, ont été "acquises de façon criminelle en 1849 par les propriétaires d'esclaves". "Je ne veux pas qu'on fasse porter cette responsabilité à l'Etat d'aujourd'hui et aux Français d'aujourd'hui", a tranché l'ex-Premier ministre.
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