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EN PASSANT PRÈS DE L'INFIRMIÈRE, LE DIRECTEUR DE L'HÔPITAL A VU SON PENDENTIF, LE MÊME QUE...
L'Hôpital Saint-Ange bourdonnait de l'énergie frénétique des urgences et de la tranquillité méticuleuse des routines quotidiennes. Entre les murs blancs et les couloirs animés, Alexandre Dupont, le directeur dévoué, se distinguait par sa présence imposante et son efficacité incontestable. Sa silhouette était une constante dans l'hôpital, un pilier de force et de leadership, mais peu de gens connaissaient la douleur qu'il cachait. Il y a 20 ans, sa fille Caroline avait mystérieusement disparu, laissant un vide que ni le temps, ni le travail incessant n'avaient pu combler. Ce matin-là, alors qu'Alexandre révisait les rapports dans son bureau, une nouvelle présence à l'hôpital attira son attention. Isabelle, une nouvelle infirmière, se déplaçait avec grâce et assurance parmi les patients, distribuant sourires et soins. Il y avait quelque chose en elle qui semblait toucher une corde oubliée dans son cœur, un sentiment de déjà-vu qu'il ne pouvait ignorer. En sortant de son bureau, Alexandre marcha dans les couloirs jusqu'à l'aile des infirmières. Il observait Isabelle de loin, essayant de comprendre pourquoi elle lui semblait si familière.
À un moment donné, Isabelle s'inclina pour aider un patient âgé à se lever, et un éclat doré suspendu à son cou attira l'attention d'Alexandre. C'était un pendentif avec une rose gravée. Le cœur d'Alexandre s'emballa. Il connaissait ce pendentif. C'était le même que Caroline portait le jour où elle avait disparu. Chaque détail, de la délicatesse de la gravure à la chaîne en or, était identique. Pendant un instant, le monde autour d'Alexandre disparut, et il fut transporté à ce jour fatidique. Les mains tremblantes, il s'approcha d'Isabelle. "Excusez-moi, puis-je vous parler un moment ?", demanda-t-il, la voix chargée d'une émotion mal contenue. Isabelle le regarda, les yeux grands et curieux. "Bien sûr, monsieur Dupont. En quoi puis-je vous aider ?" Alexandre désigna le pendentif. "Ce collier... où l'avez-vous obtenu ?" Isabelle porta la main à son cou, touchant le pendentif comme s'il s'agissait d'un précieux talisman. "C'était un cadeau. Ma mère me l'a donné quand j'étais petite. Elle disait toujours qu'il était très spécial." Les mots d'Isabelle résonnèrent dans l'esprit d'Alexandre, chaque syllabe alimentant la flamme de l'espoir qui commençait à brûler dans son cœur. Il ne pouvait pas ignorer la coïncidence. Peut-être, juste peut-être, le destin lui donnait une nouvelle chance de retrouver sa fille.