Endométriose : les femmes prennent la parole - État de santé - LCP Assemblée nationale

Un coup de poignard dans le bas-ventre, des décharges dans le dos, des bris de verre dans les ovaires... Elles peuvent prendre de multiples formes pour les femmes qui les ressentent. Mais aussi aiguës qu'elles soient, les douleurs de règles ont longtemps été banalisées par les hommes... Qui ne les subissent pas !
Longtemps perçus comme anodines et négligeables par les médecins mais aussi par les patientes elles-mêmes qui les minimisaient ... ces douleurs sont l'un des principaux symptômes de l'endométriose.
Auparavant méconnue et ignorée, cette maladie fait maintenant parler d'elle. Les femmes osent prendre la parole sur les réseaux sociaux, dans les librairies et les médias sur ces sujets intimes. Grâce à elles, cette pathologie ainsi que d'autres troubles gynécologiques comme le syndrome prémenstruel ou le syndrome des ovaires polykystiques sont de mieux en mieux diagnostiqués et parfois soignés.
Malgré tout, le retard pris par la médecine laisse de nombreuses femmes démunies, sans traitement ni prise en charge adaptés. Aujourd'hui encore, la procréation est un prisme récurrent de la prise en charge gynécologique, qui ne représente pourtant qu'un moment dans la vie d'une femme.
Alors, comment lever tous les tabous de la santé gynécologique ? Qui sont ces patientes qui prennent la parole ? Comment l'endométriose fait-elle bouger les lignes sur la santé des femmes ? Nous poserons ces questions à notre invitée, Isabella Chanavaz-Lacheray, gynécologue obstétricienne.
La santé figure au premier rang des préoccupations des Français et au coeur de tous les grands débats politiques et sociétaux.
L'organisation des soins, le service public hospitalier, mais aussi le mal de dos, les allergies, la bioéthique ou encore la nutrition... Sur LCP, Elizabeth Martichoux explore chaque mois un thème de santé publique.
Entre reportages, interviews de professionnels de santé, de personnalités politiques mais aussi de patients, ce rendez-vous aborde tous les maux d'une problématique de santé, ses enjeux, les avancées et les nouveaux défis pour mieux vivre demain !

[@louisettefortin4240]

J’ai 74 ans et j’ai souffert énormément de 13 à 23 ans. Mon médecin de l’époque m’avait dit que cela s’arrêterait seulement après avoir eu 1 enfant. Effectivement, cela s’est arrêté après l’accouchement de ma fille. Mais mon médecin ne m’avait pas parlé d’endométriose mais de canal vaginal inversé. (Souffrance : mes pertes durait entre 7 et 9 jours mensuellement. Les 2,3 et 4e jours : je devais rester coucher tellement la douleur était forte. De gros caillots durant toute la période.) Ma fille n’a jamais eu ce genre de problème.

[@charlinevoisin5453]

@LCP Pourriez-vous modérer les commentzires de la vidéos ? Un utilisateur (@Neckhawker) profère des propos médicalement faux en disant que la maladie se base principalement sur les dires de la douleur, objective, "à diagnostiquer" et à "étudier". Ce n'est pas acceptable. Je vais avertir les organismes compétant si rien n'edt fait rapidement.

[@philippeboube727]

Il y a bien longtemps et sûrement maladroitement, que j'allais un gand de toilette imbibé d'eau tiède en souhaitant que ça soulagerait la douleur. Il me semble que j'avais 17 ans.

[@Neckhawker]

"Un manque d'intérêt pour la santé des femmes"... dès le début votre sexisme militant ressort... C'est juste que les maladies où il n'y a presque que la douleur sont difficiles à diagnostiquer et à étudier (car il n'y a pas de mesures objectives de la douleur)....

[@Neckhawker]

Non, mais ils ont l'audace de comparer l'asthme et le diabètes qui sont des maladies potentiellement mortelles avec l'endométriose qui est une maladie bénin ? Pourquoi à chaque fois qu'il est question de femmes on a toujours la même malhonnêteté ?

[@Neckhawker]

Ben voilà, à 7"40 on a déjà un début de réponse : le diagnostique est compliqué et ne s'est simplifié que récemment grâce à l'imagerie. Et comme ce qui est dit un peu avant, on n'est pas tous égaux face à la douleur, on ne sait pas ce que les autres ressentent.

[@FlorenceH31]

Tu es un homme non ? Bien sûr qu’il y a du sexisme dans la recherche ! Il n’y a pas que de la douleur, il y a plein d’autres symptômes mais que personne n’a pris la peine d’étudier !

[@Neckhawker]

@@FlorenceH31 Oui, il y a effectivement du sexisme chez certains chercheurs en SHS qui ne font pas de la recherche mais du militantisme... Vous n'arrivez pas à comprendre que les maladies mortelles sont étudiées en priorité... parce que des personnes meurent ! L'asthme c'est environ 1,000 morts par ans ! Le diabète, c'est 34,000 en France ! Dont des femmes ! Mais non, c'est moi, moi, moi, moi, mon nombril, mon nombril, mon nombril. La dépression, la déprime, c'est aussi encore très mal traité en France, malgré de la recherche. C'est un maladie difficile à traiter, pas encore tout à fait très bien comprises. Les médicaments actuels sont lourds, ne sont pas toujours efficaces, etc. Pourtant cela tue plus d'hommes que de femmes. L'asthme, apparemment, c'est 60% de patients encore mal traités. Mais non, c'est moi, moi, moi, moi, mon nombril, mon nombril, mon nombril. Alors il y aurait plein d'autres symptômes que personne n'étudie... ben voyons... même si les financements sont moins importants que pour d'autres maladies aux US (bizarrement on ne nous a pas parlé des financements en France ou en Europe), cela reste une maladie étudiée. En France, c'est 300,000€ de l'INSERM pour l'endométriose. L'INSERM ne semble pas avoir de projets similaire pour l'asthme... Sur les symptômes, il y a diverses douleurs, une fatigue chronique (qui est un symptôme qui malheureusement peut correspondre à plein de maladies). À quels autres symptômes pensez-vous ?

[@Neckhawker]

@@FlorenceH31 Tiens, les cancers aussi, certains sont encore très mal traité malgré des financements parfois très importants.