Entretien avec Pascal Ory : Ce côté obscur du peuple

[@heckereric]

Merci pour l’entretien, quel être agréable 👍

[@outoftheblue6593]

Très intéressant et le son est bon!

Les sous-titres en anglais sont désormais disponibles.

[@mggrammont5584]

Quid du pouvoir dominant des oligarchies financières et des nouveaux féodalismes managériaux ? Il y aurait là un angle mort dans votre discours en les oubliant utilement !

[@simonebenedite806]

Annie Lacroix -Riz la meilleure

[@JeanSarfati]

Trop simpliste. Le capitalisme libéral est la troisième idéologie du 20e siècle, sinon où est-on ? Le socialisme et syndicalisme de la 2eme internationale s'est lui aussi clivé en 3: sociale démocratie modérée, communisme, et fascisme (créé par Mussolini ancien marxiste et dirigeant ouvrier) financé par la classe des grands capitalistes. Ce qui travaille en arrière plan est la luttes des classes et la lutte des identités. L'identitarisme anime la pluralité des formes de fascisme (nation, classe, religion, sexe...). La lutte des classes se réduit depuis 1800 et Guizot à la lutte De classe capitalistes vs travailleurs exploités. On peut hypothétiser qu'une révolution, tsunami historique, est en cours depuis 1800, la révolution du travail, qui a connu 2 vagues, syndicaliste et pacifiste jusqu'en 1914, puis communiste et anticolonialiste jusqu'à nos jours. Nous serions alors dans le creux de cette 2eme vague, avec une crise croissante de l'impérialisme dûe à la chute du taux de profit. Le peuple, idée héritée du 18e siècle, s'impose comme pouvoir urbi et orbi sur Terre. Le populisme, synonyme de démagogisme, est utile comme concept écran pour cacher ces faits et le résultat est l'hypostase de "l'élite" ('les meilleurs' dit le dico!) et la justification anticipée des nouvelles anti-démocraties (c'est ainsi que se définissaient explicitement les fascismes nationaux après le massacre de la révolution européenne de 1917-1920 dont seule a survécu alors isolée et vilipendée l'Urss). Le 21eme siècle de la 3eme vague a-t-il seulement commencé ? (rappel des vagues du tsunami de la révolution chrétienne Il y a 2000 ans, musulmane il y a 1300 ans). Sera-t-il la démocratie du travail ? Peut-être regardons nous par le petit bout de la lorgnette à cause de notre peur...du peuple. C'est fuir le politique.

[@NancyBlake]

Excellent!

[@cecilyfalla745]

Il y a un mauvais cercle vicieux entre la tentation totalitaire et la version anomique de la démocratie libérale. L'Etat démocratique ne prend en charge aucun narratif car il dit: "c'est une affaire privée! Croyez en ce que vous voulez!" Mais le narratif est par essence collectif, populaire, partagé. Donc les gens ils se "constituent contre" la démocratie et se cherchent de mauvais bergers. Comme dit Saint Exupéry: "On ne voit bien qu'avec le coeur". Avec le coeur on ne voit pas toujours la vérité mais sans le coeur on ne voit rien du tout. Personnellement je n'ai rien à voir du tout avec ce signifiant maître, la catastrophe. Je suis consternée qu'une grande partie de mon entourage se vautre dans le catastrophisme, croyant bien faire, croyant "sauver la planête". C'est juste pas mon signifiant-maître, je dois en avoir un autre qui prend la place. Les catastrophistes sont de mauvais bergers, des démagogues. Je crois que mon signifiant maître c'est l'Etat, l'Etat idéal. Celui qui accueille les enfants à l'école et les fait vivre dans un monde plus intéressant et parfois plus juste que la famille. Celui qui leur apprend la théorie scientifique de Darwin, tellement heuristique, passionnante. Celui qui les initie à des sports, des voyages. La bibliothèque publique, la piscine publique, la salle omnisports de la commune, le service public et la puissance publique. Notre grande maison et le troisième parent. Carrément! Et j'ai l'énorme faiblesse passionnelle d'espérer que, face à la déstabilisation de notre cher grand voisin de l'est, l'Etat démocratique redécouvre ce rôle et l'assume, "quoi qu'il en coûte!".

[@unamoureuxdesplantes]

Je suis admiratif et captivé à écouter à cet homme ! Cette précision des mots, il ne s'y perds pas pour autant, il pose des limites, poursuit ses explications avec brio, délicatesse, un régal pour l'ouïe ! Il nous enseigne beaucoup avec son travail ! J'aime ces lectures de l'Histoire qui ponctuent toute son importance sans en faire toute une histoire 🤣 Encore un effet de coupure, ou de dégonflement, saisissant ! Merci à lui & à toute l'équipe de LWT !!!

[@CAGIRESC]

Très intéressant. Long interview ou l'on ne s'ennuit pas, on apprend, on réfléchit avec lui, c'est documenté et facile à comprendre. Un vrai regard politique et courageux d'un historien remarquable. Plein de nuance et de pertinence. Je suis surpris par le rôle majeur qu'il confère au protestantisme dans l'évolution récente de l'Occident. Peut être un peu trop interprétation de sa part...? En tout cas merci et bravo

Les sous-titres sont disponibles en espagnol, portugais, italien, et français. Prochainement, en anglais.