Cent fois, l'écureuil, Tu fais le tour de ta cage. Cent fois, l'écureuil, Mais tu n'en sortiras pas. Été comme hiver, Sur les grands arbres verts Tu vivais de liberté, D'espace et de grand air. Mais c'était hier. Tu es enfermé Dans ta prison dorée. Et moi qui te vois Je sais que je vis comme toi. Cent fois, mon amour Je fais le tour de ma cage Pourquoi, mon amour ? Car je n'en sortirai pas. Je suis prisonnière Entre tes bras serrés. J'ai perdu le goût des vacances Et ma liberté tu me l'as volée. Les forêts des grands Sont remplies de brigands. J'étais sans défense et tu étais si tendre Qu'à ton piège moi je me suis laissée prendre. Encore et toujours autour de toi je tourne en rond.