ET SI ON DÉCIDAIT DE NE PLUS S’ÉPILER ?! w/ DIGLEE

Arrêter de s'épiler, c'est le choix qu'a fait Diglee, illustratrice.
Rapport au corps, regard des autres et amour de soi, elle se livre à nous dans Le Boudoir.
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[@jessdamess9472]

Tellement essentielle ces discussions...

[@myadaya4004]

Le but ici, arrêté moi si je me trompe, c'est de ne pas forcément dire qu'il existe seulement une chose. Ou que arrêter de s'épiler est la vrai solution. Mais juste de laisser des trace pour les personnes qui en ont besoins. De pouvoir savoir, ou se dire qu'il n'existe pas qu'une solution et que le sujet de cette vidéo en est une parmi d'autres. Ce n'est pas parce qu'une personne va trouver simple de se libérer des dictats de la société que cela l'est, les pression social ne sont pas vécues au même. C'est pour cela que je vous remercie pour cette vidéo

[@mistigrivalentine5882]

J'ai arrêté de m'épiler. J'ai eu aussi cette première étape : m'aimer moi-même comme ça, c'est fait. Maintenant il y a l'étape : je dois affronter le regard des autres, mais c'est à dire de TOUT les autres : Mes potes, ok je m'en fiche mais dans le MILIEU PROFESSIONNEL fjieojeizfezopfk (je suis instit' ) c'est le plus dur pour moi, je n'y suis pas encore. J'ai aussi différents rapports aux différentes zones : mes aisselles poilues je les aime trop je trouve ça mignon, :) , mes jambes "ça va" et mon maillot "moyen" (d'ailleurs en maillot de bain je sais que je vais m'épiler cette zone). Par contre j'ai un gros "biais" : mes poils sont assez foncés (sur peau blanche )mais j'en ai peu. Je n'ai pas des poils (voyant j'entends) au dos, au ventre, au visage comme peuvent l'avoir certaines personnes et du coup je pense que c'est plus facile émotionnellement pour moi.

[@celineb3497]

Il faudrait aussi parler de la fonction du poil : thermorégulateur, protecteur, récepteur d'informations...je trouve encore ça moche mais j aime ne pas me faire souffrir pour satisfaire le regard des autres. J aime sentir le vent sur mes jambes velus 💕 j ai eu un compagnon qui m a mis une telle pression sur les poils que je lui ai demandé de me payer mes épilations, ce n'était pas à moi de payer une souffrance pour le satisfaire. Il a commencé à se détacher de moi lorsque j ai évoqué mes revendications. En gros il ne m aimait pas vraiment. Merci mes poils pour leur fonction 💝

[@carolinafreda6936]

J'habite dans l'hémisphère sud du globe, on est en plein été. J'ai dernièrement sentie beaucoup de difficulté au moment de m'épiler, une expérience concrète de l'injonction sociale, de la honte... bref, je ne m'épile plus les aisselles (j'ai sousmis mes jambes à l'épilation définitive il y a quelques années). J'adore mes poils, que je trouve par ailleurs très érotiques, mais j'en encore du mal à porter des débardeurs ou à lever les bras dans les transports publics. J'ai réussi à partager un moment piscine entre amis, mais j'appréhende les commentaires, surtout de mes amis hommes, très enclins sous ces latitudes à prononcer sans pudeur leurs avis sur le corps des femmes qui les entourent. Comme Diglee, je teste, je veux aller au fond de l'expérience, quitte à revenir en arrière. J'ai compris que la domination patriarcale passe par la honte ressentie et que la première mesure à prendre, c'est d'en reconnaître les effets sur son corps propre.

[@lafamezacharie6957]

Quand j'étais au Congo à l'époque les femmes ne se faisait pas et il n'y avait pas de complexe ni de critiques.

[@elsanoblet316]