Eva Illouz

Eva Illouz en conversation avec Stéphane Bou, rédacteur en chef de la revue K. Les Juifs, l’Europe, le XXIe siècle
En écho à la parution de son ouvrage "Le 8-Octobre. Généalogie d'une haine vertueuse" (Tracts. Gallimard)
Née à Fès en 1961, au sein d’une famille qui quitta le Maroc pour la France durant son enfance, Eva Illouz est aujourd’hui sociologue et directrice d’études à l’EHESS, après avoir enseigné notamment à l’université hébraïque de Jérusalem et à Princeton.
Chercheuse reconnue pour ses travaux sur les émotions et la condition amoureuse, ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues. Engagée à gauche en Israël, où elle a longtemps vécu et où elle garde des attaches profondes, elle constate avec effroi la faillite de la gauche française à nommer et à dénoncer les massacres du 7 octobre, et en analyse les causes et les effets.

[@VivianSchul]

Dans les université en France, il y a 30 ans combien de prof ou de doyens arabes enseignaient dans les universités en France?

[@DavidCohen]

Mon oncle séfarade s'est marié dans les années 70 avec une ashkénaze. Les parents de celle-ci (ex polonais devenus australiens) furent très étonnés que ce futur gendre SCHWARZ soit aussi blanc.

[@DavidCohen]

A 30 minutes, le nb de séfarades bien placés dans les universités européennes est ridiculement bas. La sociologue aurait pu avancer l'hypothèse du niveau socio-culturel dominant des séfarades qui ont choisi l'alya. Choix de la France, des USA et du Canada dans l'exil des séfarades, stats à vérifier. Les 1ères alyas Russe 1905 et Europe de l'est années 30 puis 1945 étaient plus armées culturellement.