Fabrice Luchini - Lecture : "Nietzsche et Baudelaire"

Fabrice Luchini - Lecture : "Nietzsche et Baudelaire" pour Fictions sur France culture lors du Festival d'Avignon (2021)

[@mamounette6263]

Un pur moment de plaisir ! Merci !

[@louloulala4103]

merci de l avoir remise mon coeur est en joie. merci merci merci merci merci

[@zenon999]

Merci pour le partage. Luchini m’impressionne toujours par la finesse de ses analyses bien supérieures à celles de mes profs à la fac . Visiblement à la lecture des commentaires son savoir suscite beaucoup de jalousie de la part de ce qui sont nés avec la petite cuillère en argent dans la bouche et qui ne sont arrivés à rien de bon et / ou à de bons à rien .

[@piagauthier4042]

Si Fabrice Luchini parle depuis le Palais des Papes, je comprends son ton emphatique. Cela renforce mon admiration pour Gérard Philipe qui parvenait à être un magnifique Cid en dépit du mistral. J'aime beaucoup Luchini. Il est meilleur dans un théâtre fermé.

[@paulinemiocekovitz680]

Sublime

[@vachtamer]

Énorme…

[@thierrymathonnet6143]

[@juliet178]

J adore Luchini mais là son excessive déclamation m est pénible à entendre. Dommage.

[@thierrymathonnet6143]

Son excessive déclamation est nécessaire pour porter Nietszche!

[@micheleabbas7101]

Une vidéo très intéressante Avec une lecture animée par un homme de talent …… Je laisse à mon tour à votre lecture mon texte poétique et fantaisiste 🕊🇫🇷Titre : Newton et la philosophie 🕊 🕊h la philosophie n’est point aveugle Seul l’ignorant ferme les yeux à ces mots Ôh l’ami La philosophie me tient en haleine Mon rêve est qu’elle marie ses lèvres aux miennes Ne moquez point mon désir Il est égal à vos battements de cils sur ses lignes Oh, pour les ignorants, vous savez maintenant Qu’ils n’ont point de peine pour mon labeur , les doigts lacérés à séparer le bon grain de l’ivraie Oh l’ami comme je fatigue de ses besognes, sans lecture 📖 Ils surveillent mes heures Si je m’assieds près de la fontaine Pour hydrater mon gosier asséché Et mon ventre creux Oh ! Ils crient à mon beau-père Que je ne suis point de son sang Point courageux Ôh ! À leurs cœurs je suis un sous fifre qui cause malheurs Oh mon ami Mon oncle me manque Son retour est dans 14 nuits Et je compte ces aiguilles qui chantent les secondes à mes oreilles Je sais bien que mon nom est Newton dérision sur la Terre de mes aïeux Que dire d’autre à cette populace ? Je n’ai guère envi de courir leurs bons vouloirs Leurs poignées de mains sont liées À la matrice de l’échine Ma mère première Alors en bon seigneur, je ne dis mot Et je consent à cultiver les grains Allons mon ami N’ayez point de regrets Je sais que votre amitié est sans glaires Je ne puis aller plus longtemps aux champs Le cadran solaire est à mon sommeil Quand il n’est pas sur mes paupières Ôh l’ami Dites à mon oncle Que mes remerciements sont aussi nobles que sa parole à ma mère Elle m’accorde la bénédiction Pour courir les églises du ciel Et compter ses lumières 💡 Je quitte sa laine Pour lui apporter un jour saint Un tricot bien plus en chair Aussi gros que notre père ( rire ) L’ami , je laisse mot De notre rencontre Ce jeudi au domaine de la rivière À Maitre Beau Restez sans peine Je pose ma plume 🪶 Et je serai à vous bientôt 🕊Dialogue poétique : écrit le 27 Avril 2023 à 0h 30 par Michèle ABBAS / Y 🕊🇫🇷

[@antoinepons5472]

À ces vers peureux D'un esprit malade ; Vos ivraies fameux Sont fades en salades... Enivrez-vous !

[@lapophlatique68]

Même déclamée avec emphase, la prose de Nietzsche n'y gagne pas en profondeur. Cet exercice d'admiration de la part de Fabrice Luchini est ridicule car la profondeur n'est pas ce qui s'énonce clairement, mais, bien au contraire, ce qui est inexprimable.

[@cbopacher7407]

On aime ou pas.!...mais écouter ce que Mr Luchini nous propose dans cette version "Luchini" est drôle sans oublier sa profondeur

[@thierrymathonnet6143]

Mais l'emphase est nécessaire; il ne prétend pas faire gagner de la profondeur à Nietszche, ce qui est ridicule bien sûr. Mais déclamer la prise ou poésie d'un autre serait donc interdit selon toi?...(citoyen). Suivant certaines règles esthétiques par exemple? Si, comme moi, tu ris, en lisant et relisant Nietszche, de ces rires clairs et libérateurs et non point moqueurs, tu m'étonnes en trouvant L ridicule; je trouve son périlleux exercice très fort!

[@boulenger6]

n'y a-t-il pas quelque chose d'artificiel et de systématique dans sa diction, un peu comme un curé qui fait son sermon du dimanche. On attend avec impatiente le fameux "je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri." qui annonce la fin de la messe...

[@thierrymathonnet6143]

On peut accepter cette remarque sentimentale, ( surtout ne pas y voir d'ironie de ma part! ), par le fait que Nietszche avait senti ce risque; il s'en défendit par avance, ..., je ne peux pas citer exactement ce qu'il a dit et ecrit ( Nietszche ne supporte pas l'approximation!), donc, je me contente de signaler que, justement, on attend!

[@thabom9791]

Pédantisme ?

[@thierrymathonnet6143]

Je pensai cela de L jusqu'à hier matin; depuis, un spectacle aidant, je le découvre et me rends compte que, passée cette première impression, on l'écoute avec ravissement. Avouez qu'il nous change des Ardisson et consorts; non?

[@thierrymathonnet6143]

J'avais le même ou presque sentiment vis à vis de Houellebecq.

[@thierrymathonnet6143]

Exemple de pédantisme: Rohmer lors de la présentation de son Perceval; raconté par le même Luchini, se voit confronté à un groupe d'intellos parisiens de l'époque, et se voit objecter avec autorité une déclaration vitriolée " je m'oppose au concept de l'acier au XIIème siècle ". Rohmer s'en va, laissant la troupe seule avec les Terzief et autres dingues de son espèce ( j'en apprécie certains dont T...); il revient et condescend. Ce n'est qu'un exemple, sans doute certains voguent sur des mers inaccessibles pour moi...