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Les personnes qui s'intéressent à la psychogénéalogie savent généralement que pour « lire », comprendre ce que raconte notre arbre généalogique, on cherche les répétitions de dates, d'évènements, de prénoms. Mais ce n'est pas la seule clé de lecture : la représentation graphique, la manière très concrète dont on le dessine à la main, en est une autre, qui est une mine de renseignements sur ce qui s'est joué pour nos ancêtres et se joue encore pour nous aujourd'hui. Cela n'a bien sûr rien à voir avec un talent pour le dessin, c'est une manière de laisser l'inconscient s'exprimer. La façon dont on va comprendre, voire entendre, ou pas les consignes, les couleurs choisies, l'épaisseur des traits, les ratures, les oublis, les décalages, les tailles des pictogrammes, etc, sont autant d'éléments que l'on peut interpréter et qui généralement font instantanément sens pour le consultant.
Musique © Frédéric Sicart