Nos géants saison 3 : Pierre Péladeau par Pierre Karl Péladeau

L’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau rend hommage à son père Pierre Péladeau, l’un des plus illustres représentants du monde entrepreneurial québécois.
Amateur de littérature, intellectuellement curieux, Pierre Péladeau (1925-1997) fait ses études en philosophie à l’Université de Montréal et en droit à l’Université McGill avant de se lancer en affaires. En 1950, il achète le Journal de Rosemont, un hebdo de quartier en mauvaise posture financière. Il parvient à le relancer et son tirage finit par atteindre les 50 000 exemplaires. C’est le début d’une grande aventure. Pierre Péladeau va acquérir, remettre sur pied et développer une série de médias locaux. En 1964, il crée le Journal de Montréal. Il va en faire le quotidien le plus tiré en Amérique. En 1965, il crée le groupe Québecor, qui deviendra un fleuron du Québec inc. Avec les tabloïds et les magazines qu’il achète et développe, Pierre Péladeau est aussi l’un des grands responsables de l’émergence d’un star système au Québec. Il a contribué à forger un rapport intime entre les Québécois et leurs artistes et vedettes préférés. Mais son apport à la société québécoise ne s’arrête pas là : en plus d’appuyer publiquement l’indépendance du Québec, Pierre Péladeau consacre une grande partie de son énergie au mécénat, notamment en finançant le redressement de l’Orchestre métropolitain du Grand Montréal, la construction du Centre Pierre-Péladeau et le Pavillon des arts de Sainte-Adèle. Il commanditera aussi deux centres de traitement pour les alcooliques, le Pavillon Pierre-Péladeau et la Maison Raymonde-Chopin-Péladeau.
Homme qui voyait au-delà des chiffres, citoyen fier et reconnaissant envers sa société, Québécois qui a mis toute son énergie au développement de son pays, Pierre Péladeau est un géant de notre histoire !

[@CarMeetEvents]

Jouer Pour Gagner

[@pastouchou]

Cette liste de réalisations est loin d'être exhaustive. Et il était de son époque. Cohérent dans son époque. Ce qui est difficile de nos jours. Ils profitaient des petites vertus mais c'était mesuré. Aujourd'hui, on est dans la démesure et ça laisse croire que PKP n'est pas l'homme de son époque. Et on croirait que Québecor s'adresse à la jeunesse comme un vieux hippie édenté. Mais qui est de son époque dans cette province d'une autre époque ? Notre délivrance par la souveraineté est aussi une délivrance du passé. Un pas vers l'époque du monde, l'ère des peuples et de la démocratie. Il n'y a pas plus grande urgence pour nous que de franchir ce pas.