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Ce chant sublime est interprété par la Promotion Brunbrouck de l'ESM de Saint-Cyr.
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La bataille de Fontenoy est un affrontement de la guerre de Succession d'Autriche qui se déroula le 11 mai 1745 près de Fontenoy dans les Pays-Bas autrichiens (Belgique actuelle) et se solda par une victoire française. Elle est une conséquence du siège de la ville de Tournai (avril-juin 1745).
En mai 1744, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, l'armée de Louis XV, menée par le maréchal-duc de Noailles, envahit les Pays-Bas autrichiens et s'empara rapidement des places de Menin, Ypres, du fort de La Kenoque et de Furnes.
La bataille entre les deux armées se déroula le mardi 11 mai 1745 dans la plaine de Fontenoy, située entre Fontenoy, Antoing et Ramecroix, à 7 kilomètres au sud-est de Tournai.
Prévoyant l'arrivée de l'armée alliée, le maréchal de Saxe avait ordonné de construire des retranchements sur la rive droite de l'Escaut. Dès le 8 mai, le village de Fontenoy fut fortifié et deux solides redoutes édifiées près de la corne du bois de Barry ; le 10 mai, trois nouvelles redoutes furent érigées entre Fontenoy et Antoing.
Le régiment des Gardes françaises formait avec les Carabiniers un corps de réserve. C'était une nouvelle méthode introduite par le maréchal de Saxe de poster ainsi les troupes qui en imposaient le plus à l'ennemi. Dans la journée du 11 mai, les 5e et 6e bataillons du régiment des Gardes Françaises, et un bataillon des Gardes Suisses, restèrent à la garde du pont de Calonne qui servait de communication avec Tournai, et qui devait, en cas de malheur, servir à la retraite du roi et de l'armée. Les quatre autres bataillons du régiment des Gardes Françaises, deux des Gardes Suisses et le régiment suisse de Courten, formaient vers le centre une seule ligne qui fermait l'ouverture comprise entre le village de Fontenoy et le bois du Barry. Ce fut là que se passa toute la bataille.
S'avançant à la tête du 1er bataillon des Gardes britanniques, un officier, Charles Hay (en), voulut encourager ses hommes en se moquant des Français. Sortant une petite flasque d'alcool, il but à leur santé en se moquant d'eux. En voyant cet insolent Britannique, un officier français, le comte Joseph-Charles-Alexandre d'Anterroches (1710-1785) crut qu'il s'agissait d'une invitation à tirer. Il lui fit une réponse vraisemblablement proche de celle que Voltaire publia par la suite : « Monsieur, nous n'en ferons rien ! Tirez vous-mêmes ! »
La version de Louis Susane est différente:
Lord Charles Hay (en), capitaine aux Gardes Anglaises fit alors quelques pas en avant et cria : « Messieurs des Gardes Françaises », tirez. Le lieutenant de grenadiers d'Anterroches, ne sachant ce qu'il voulait, fut à lui : l'anglais lui répéta : « Monsieur, veuillez faire tirer vos gens. Non, Monsieur, répondit d'Anteroche, nous ne tirons jamais les premiers. »
Sublime sottise ! qui peint bien ce siècle d'insouciance et de frivolité.
Quoi qu'il en soit, la tradition populaire ne devait retenir de cela qu'une citation : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »
Paroles:
Z'ons vu le poëm' fringant
Fait par ce maître Voltaire
Quoiqu'il ait de l'esprit tant
Est-ce que nous devons nous taire ?
Pour briller tout comme lui
Je n'avons qu'à chanter Louis. (bis)
Aux plaines de Fontenoy,
Si t 'avais vu ce monarque,
Son air inspirait l'effroi
Semblait commander à la Parque
Ses ennemis criaient tous ;
Le voilà, morbleu, sauvons-nous. (bis)
Et toi brave Maréchal,
Toi de Saxe le grand Comte,
Si l'on trouvait ton égal,
Je dirais, bon que chien de Comte,
Car je n'y vois que ce Roi
Qui puisse l'emporter sur toi (bis)
Les Anglais à leurs dépens
Connoissent votre courage,
A tous vos coups foudroyans
En vain ils opposoient leur rage ;
Ceux qu'échappent à l'armement
Sont contraints de ficher le camp. (bis)
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Sources:
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