Jean-Marie Gustave Le Clézio : "La littérature sert à se connaître et à se reconnaître"

L'écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio, Prix Nobel de littérature (2008), publie Avers (Gallimard, février 2023), un recueil de nouvelles dédié aux "indésirables", aux invisibles que l'on ne veut pas voir, à ceux que l'on relègue aux marges.
#litterature #culture #ecriture
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[@myriambalahe9917]

C’est un grand bonheur pour moi à chaque fois que j’écoute monsieur Le Clezio….

[@nicolecadio]

C'est toujours avec admiration que j'écoute avec cette belle voix grave Monsieur JMG Le Clezio ce grand écrivain humaniste.Homme rare avec des valeurs si belles

[@mbmb7071]

Toujours un régal d'écouter et de lire J.M Gustave Le Clizio, c'est tellement profond.

[@jocelynehelou2664]

Je me rappelle d'une conférence de Monsieur Jean- Marie Gustave Le Clézio au Louvre il y a quelques années !! Un grand moment que je n'oublierai jamais ! Un homme simple, plutôt timide... très touchant ! Un grand écrivain !!❤📚

[@haddouiwaliwen5301]

Olvia Gesbert est une animatrice admirable. Dans la profondeur de ses ces questions, dans sa facon humble de mener les débats. bravo ! mes salutations du Maroc

[@colonna-cesarimarie-christ4094]

Que cela fait du bien, un homme dont chaque mot est pur, pesé, chargé de sens et d'humanité. Si, si, la littérature sert à quelque chose!

[@yuanxu8907]

Pendant la pause musique, M. JM Gustave Le Clézio ne consulte pas son portable. Rien que par ce petit détail, j’apprécie son élégance.

[@songsfromworldapart]

14:30 : "Y a-t-il un devoir pour vous de fidélité, de sincérité, à ne pas vouloir arranger (la réalité) avec les outils de la fiction ?". Je crois que Monsieur Le Clézio fait partie de ces écrivains qui se sont donné pour mission, non seulement de voir réellement le monde, mais de nous permettre de le voir. C'était déjà le fond de son propos dans le merveilleux "L'Extase matérielle" : nous sommes tellement préoccupés de penser le monde que nous ne le voyons plus. Et pire que cela : nous sommes tellement préoccupés de lutter pour exister socialement et de parader, en satisfaisant les prescriptions d'un conformiste pas toujours très cohérent, que notre ego s'en mêlant, notre pensée elle-même devient artificielle jusqu'à verser dans l'absurde (cf : toute sa critique de la "culture" : "La culture sert à briller dans un monde où la futilité est de mise")... Donc si nous ne voyons plus le monde et si nous pensons de travers, au point que nous passons simultanément à côté de l'esprit et de la matière, que reste-t-il ? Le néant... Notre époque est une époque de néant. Jean-Marie Le Clézio n'a pas pour aspiration d'être un auteur engagé sur le plan social et politique : c'est dans ce sens qu'il dit ne pas croire pouvoir changer le monde (et vu là où on en est au bout de plusieurs milliers d'années de civilisation et de culture, je crois que les faits lui donnent plutôt raison...). Pour changer, il faut déjà avoir au préalable une prise de conscience - et une vraie, pas seulement une prise de conscience intellectuelle et superficielle. Et pour avoir une prise de conscience, il faut par définition que notre conscience elle-même soit atteinte. Je crois que c'est à ce niveau-là que Monsieur Le Clézio travaille - au niveau le plus "radical", au sens étymologique de "racine" : il travaille notre conscience elle-même en nous disant en substance : arrêtez de penser (la pensée devançant souvent la réalité des choses, au point d'être remplie d'idées préconçues), regardez vraiment. Parce que pour penser par soi-même il faut déjà, au préalable, avoir regardé par soi-même (regardé par tous ses sens)... C'est là où l'art du poète rejoint celui du philosophe pour se fondre dans cette manière très particulière d'être essayiste qui est celle de Monsieur Le Clézio. Car c'est peut-être quand le philosophe cesse de spéculer qu'il commence vraiment à penser.

[@jyp7079]

Merci Monsieur Le Clezio pour cette "émotion humaniste " à la lecture de chacun de vos livres.

[@elisa8044]

Parfait...MERCI mil foi...

[@mohameb7821]

La littérature au service de l’humanité. Merci M. LECLEZIO

[@elisa8044]

👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽 Mil fois merci!!!!

[@brunoantoine9483]

Merci!!!

[@EricMartizen]

Incroyable.

[@SuelendAndradeViana]

Il est adorable 😍

[@pavelopsitos3949]

💗merci

[@songsfromworldapart]

Je réécoute cette émission pour la seconde fois, or je suis quand même très frappée par le fait que la journaliste semble avoir autant de mal à comprendre que Jean-Marie Le Clézio n'ait pas cherché à faire publier les romans d'aventure qu'il écrivait lorsqu'il avait 12 ans - incompréhension qui me semble emblématique du monde extraverti et mondain dans lequel on vit. Outre les raisons évidentes - nos premiers écrits sont rarement bons - c'est comme si on n'arrivait pas à concevoir que le fait d'écrire puisse viser autre chose que la publication - donc la reconnaissance sociale... On écrit avant tout pour voyager intérieurement - et si possible pour voyager d'une manière "initiatique" - d'une manière qui fasse croître notre propre conscience. Les patients qui font par exemple une analyse jungienne sont familiers d'un exercice de visualisation emblématique, dans ce courant, nommé l'"imagination active" : tout comme l'écrivain, ils laissent se dérouler une aventure intérieure, censée leur enseigner quelque chose, sauf qu'ils ne la couchent pas par écrit. Ou s'ils le font, il ne leur viendrait pas à l'idée d'en publier le résultat - pas plus que la plupart d'entre nous ne songerait à publier le récit de ses rêves nocturnes. La vie n'est rien d'autre qu'un voyage, quand on y songe. Et l'écrivain est un individu qui a appris, non seulement à ne pas opposer voyage intérieur et voyage extérieur, mais qui voyage également plus consciemment que les autres. De là à envoyer à la publication tous ses récits de voyages, de telle manière à ce que ceux-ci rencontrent une reconnaissance sociale, il faut être bien superficiel pour croire que la seule vertu du voyage c'est de briller au "box office", sur les réseaux sociaux, ou dans les dîners mondains... 😊 En tout cas ce n'est pas le cas lorsqu'on a 12 ans - et cette phase d'innocence de l'écriture est peut-être celle qui révèle le mieux la véritable fonction de l'écriture.

[@nilsvandenesch2982]

J'aime bien Franz-Olivia Gesbert.

[@dominiquelambert6300]

L'admiration de FOG est trop admirative, pas assez neutre. Trop de geste. L immobilisme physique de JML est étonnant. Il regardez peu FOG ou en biais. Timidité?

[@marsopl.a.430]

Olivia Gesbert 😉

[@rodneyelmire820]

elle est passionnée!!@@dominiquelambert6300