Le quatrième mur, roman de Sorj Chalandon raisonne fortement avec cet interview et les remarques de Wajdi Mouawad : une mise en scène d'Antigone à Beyrouth pendant la guerre civile, chaque personnage représentant une partie prenante au conflit. Je recommande ce livre, quoiqu'empreint d'une grande violence
@daisyledez94628 ай бұрын
L empathie si nécessaire pour TOUTES les victimes .
@radadoun8 ай бұрын
Un profond remerciement pour ce témoignage qui vient au chevet de notre humanité alitée, endolorie et malade. M. Mouawad vous suscitez en moi de la fierté non d'un compatriote en exil, ce que vous êtes aussi , mais d'un frère ainé dont le verbe me prévient de la barbarie et me protège . Acceptez cette fraternité, bon retour chez cet autre "chez vous", bon vent au "Noces des Cromagnons".
@graindesableobscur62548 ай бұрын
Lendemain de Pâques. 180 jours de pluie sur une grande plage à l'Est de la mer Méditerranée. 180 jours d'une pluie d'orage, d'une pluie d'horreur qui blesse et déchire des enfants à mort, dans la chair de leur âme et de leur corps, des dizaines et des dizaines d'enfants, jour après jour, en ce moment-même, les enfants de nos frères humains, nos enfants. Vos enfants madame Salamé ! Si, si, vos enfants. Ecoutez mieux votre papa pour vous en convaincre, sage entre les sages, et entendez, entendez vraiment les propos de votre grand frère Wajdi Mouawad, sa parole, littéralement, est d'évangile. Vous pensiez que la graine de haine qu'il était parvenu le plus à ne pas arroser était celle contre les Israéliens, décidément vous le connaissez mal, vous l'avez mal lu, ou vous n'avez lu de lui que "Tous des oiseaux". Il y a l'assèchement de cette graine bien sûr, mais la plus virulente semée dans son coeur d'enfant, comme il vous le rappelle au demeurant, c'est la haine des Palestiniens. Lisez-donc "Incendies". Il n'y est naturellement pour rien, des engrais, des déterminismes surpuissants étaient à l'oeuvre parmi les chrétiens libanais comme vous le savez madame Salamé, songez à Sabra et Chatila si la scène de l'autobus ne vous a pas convaincue. Dans les phalanges la graine avait donné une plante aux fleurs affreusement vénéneuses. Pour en rester à la graine, il ne s'agit en aucun cas de porter jugement sur son existence comme le dit si bien M. Mouawad, mais, et c'est beaucoup plus difficile, de cesser d'être dans le déni, de prendre conscience des racines polymorphes de la haine en soi. Ce n'est pas un constat réjouissant, la statue égotique intérieure en est salement ébranlée. Il est évidemment plus auto-satisfaisant de donner la leçon de bien-pensance quotidienne sur la radio française. Pardon de vous provoquer ainsi madame Salamé, mais encore un effort s'il vous plaît, vous êtes sur le bon chemin, même si c'est un chemin ardu. Vous le dites d'ailleurs vous-même, non sans une certaine naïveté, lorsque vous interpellez M. Mouawad à la fin de l'entretien : "Se débarrasser de son assignation identitaire, c'est pas facile, comment s'y prendre ?" Une réponse toute simple pourrait être : écouter la voix de la souffrance, juste ça, écouter la souffrance, celle des enfants surtout, à laquelle nous restons sensibles malgré les blessures qui couturent et kératinisent le coeur, car comme M. Mouawad nous avons alors tous sept ans. Ecouter la plainte muette des bêtes aussi, la seule assignation identitaire authentique étant la fraternité des êtres animés par le souffle qui va et qui vient.
@daisyledez94628 ай бұрын
Merci !!!
@pascalederive30748 ай бұрын
Ces 2 journalistes me dégoûtent tellement par leurs questions orientées que je n’ai d’autre choix que d’arrêter d’écouter l’interviewé qui lui dit des choses très justes. L’air devient irrespirable dans ce pays.
@l.l.14938 ай бұрын
Dommage, car ses paroles rendent l'air un peu plus respirable.
@Proudhou8 ай бұрын
J'ai honte pour ces 2 journalistes qui passent leurs temps durant toute l'interview à essayer d'orienter sur l'antisémitisme alors que l'invité parle de totes les haines. France inter devrait s'en inspiré.
@ΗλιαςΓεραλντο6 ай бұрын
vous n avez rien entendu ni compris
@jeanmichellicheron56658 ай бұрын
Une autre question me vient spontanément. Elle concerne le rôle de nos journalistes prompts à manifester leur empathie à droite et à gauche (hors champ politique) mais, au XXIème siècle, qui devrait illustrer l'évolution de l'Humanité notamment sur le plan de l'éthique, du partage, de la paix, de la coopération. Que font-ils pour interpeler vraiment les politiques sur leur inaction sur le problème de la Palestine, reconnu par le droit international; que font-ils pour informer réellement et régulièrement? Quelle est la place des massacres, hors de la compassion rassurante, dans le cadrage des sujets de notre journaux audiovisuels et écrits. On invite quelqu'un pour s'indigner puis on passe rapidement à autre chose. Mais de cela il ne faut parler: les journalistes s'interrogent, soi disant, constamment quant à leur métier et leur éthique. Personnellement, et je suis sans doute partial, j'ai beaucoup de mal à le voir dans un journalisme qui tend au journalisme d'opinion, décidant unilatéralement qui est le camp du bien et celui du mal. Nous sommes loin du "50 nuances de gris".
@Daniellepaix7 ай бұрын
Remarque importante: Ce n’est pas l’attaque du bus qui déclenche la guerre du Liban. Le matin du 13 avril 1975, à Beyrouth, dans un quartier de Aïn el-Remmaneh, Au moment où la foule accompagnée de Pierre Gemayel, chef des Kataëb (parti chrétien) sort de l’église Notre-Dame de la Délivrance, une voiture fonce sur eux avec des palestiniens à bord et ses occupants tirent sur les fidèles en criant qu’ils sont palestiniens. Ils tuent quatre personnes, et en blessent sept. Par la suite, dans l’après-midi, par inadvertance ou par provocation, un autobus chargé de fedayines palestiniens passe par Aïn el-Remmaneh et des jeunes libanais leur tirent dessus en représailles…. Et c’est parti pour 15 ans de guerre, d’angoisses et de souffrances….
@ΗλιαςΓεραλντο6 ай бұрын
merci de votre précision
@jeanpepin58698 ай бұрын
Sur planète Muraille, il n'y a qu'un modèle artistique, le raconteux de batailles. ;)
@daisyledez94628 ай бұрын
" Comment on fait lorsque les assassins ont le pouvoir ...Et leurs complices" ?
@brouettesylvie80778 ай бұрын
De qui parlez-vous? Du Hamas, de l'Iran et du Qatar?
@davlostiedfranca2 ай бұрын
Quant est-il de ces réseaux républicains occultes, svp ?
@davlostiedfranca2 ай бұрын
Et de cette doctrine Hannibal ?
@DavidAndre-us3zw8 ай бұрын
Parce qu’il n’est pas pro-israélien ?
@benji19998 ай бұрын
plutôt pro-humanité...
@Makaveli.8 ай бұрын
Pro humain plutôt
@sylviayahya55068 ай бұрын
Dommage...votre discours aurait été parfait si vous n'aviez pas dit: "ils ont piqué les terres..."... Relire l'histoire...
@l.l.14938 ай бұрын
Non seulement ils ont piqué, mais ils continuent à piquer. Relire - et lire encore - l'histoire.
@sanakhatcherian23038 ай бұрын
Oui piqué . Et continuent de piquer tous les jours.
@gdebordgaming67537 ай бұрын
Les sionistes c'est l'autohypnose permanente pour ne jamais assumer leur colonisation dégueulasse.
@Pasglopglopable8 ай бұрын
Sauf qu’aujourd’hui l’artiste a des relents antisémites.
@delphinecazaux91028 ай бұрын
certainement...il est marié et a des enfants avec une israélienne...
@benji19998 ай бұрын
Il suffit de l'écouter pour voir que cet homme n'a rien d'antisémite.
@blacksad20498 ай бұрын
A trop tirer sur cette corde elle a fini par casser - trouvez un autre ressort de malhonnêteté
@brouettesylvie80778 ай бұрын
, quel est ce "vous"?@@blacksad2049
@l.l.14938 ай бұрын
Il vient de se faire annuler son spectacle au Liban sous prétexte de "volonté de normalisation avec Israël", et dans le même temps, il se fait taxer d'antisémite. Je me demande comment on peut écouter cette interview et l'accuser d'autre chose que d'empathie.