Quel plaisir de retrouver un livre de mon enfance dans une chronique de Juliette Arnaud ! Ça m'a donné envie de le relire, ou plutôt de le lire moi-même en entier, vu que j'avais forcé ma mère (pas du tout intéressée par les chevaux) à me le lire quand j'avais environ l'âge de Ken. En plus, j'ai trouvé comment me le procurer en V.O., mais nous ne sommes pas là pour faire la pub du réseau des médiathèques de Grenoble. Cependant... Je comprends que Juliette ait préféré omettre la vraie raison pour laquelle Ken décide de choisir une pouliche plutôt qu'un poulain parmi la jeunesse équine du ranch, vu la teneur de la scène qui précède. Mais j'ai vu un souci immédiat avec la dramatique. Parce que Banner (au passage, vu l'origine du nom du personnage, je tiens à dire que c'est un plaisir de voir les cheveux d'Aymeric Lompret pousser de semaine en semaine, je ne comprends pas pourquoi tout le monde se fiche de lui) Banner, donc, n'est pas un cheval dressé. Rob, le père de Ken, a volontairement laissé son étalon Quarter Horse à l'état sauvage. Banner n'a jamais été domestiqué, encore moins monté, et ne le sera jamais. Il court en liberté avec sa harde dans les vastes plaines vert émeraude. Son "accord" avec Rob est une preuve magnifique que la soumission à l'homme n'est pas obligatoire, et que l'amour et le respect font beaucoup plus que la force.
@opelie61678 ай бұрын
Chronique toujours aussi agréable à écouter! Juste une précision (pour ne pas éclipser 2 femmes par un homme) : la scénariste de E.T. est Melissa Mathison qui aurait peut-être plagié le roman de Yvette de Fonclare…