Mahler : Kindertotenlieder (MN Lemieux / OP de RF / M. Franck)

[@salmonidae3667]

Such an underrated work by Mahler performed very well. Merci beaucoup!

[@ohmy5650]

J'aimais déjà beaucoup Marie-Nicole Lemieux, mais n'imaginais guère de quoi elle serait capable dans Kindertotenlieder. Idéalement accompagnée aussi. Un immense Bravo et ma gratitude.

[@DidierBELMONDO]

Je crois qu'on n'a jamais suffisamment médité (sur) l'affliction des plus belles pages de Mahler, si bien, si éloquemment interprétées ici. Lorsque nous écoutons ces pages-là, Mahler parvient avec ses/ces lignes de fond, à remuer en nous toute l'humanité qui dans nos tréfonds s'est déjà enlisée, dans une vase dont l'existence compose l'essentiel de la substance, une vase faite du superflu et de l'illusoire de tout ce que nous faisons, chacun de notre existence, et ensemble de notre évolution, dans nos sociétés de consommation(s), au détriment de la vie, de l'essentiel de sa substance. Nous abandonnons ce que nous avons encore en nous de plus humain, à tous ces commerces de plaisirs, superflus, ce faisant illusoires, que nous faisons, qui nous occupent, au détriment des plus préoccupantes de nos dérives. Car nous flattons tous cette bête encore en nous, nous flattons ses instincts, aujourd'hui, parce que c'est à la mode. Tout ce qui flatte en nous nos instincts les plus sauvages, fait l'objet de publicité, d'articles, de reportages, élogieux. Mais en nous-même nous confondons le naturel de la bête, que nous flattons, et le naturel de l'humain dont l'essentiel est cette sagesse sans laquelle nous sommes, plus que jamais, sur terre la pire des bêtes, la plus sauvage. Cette bête se com-plaît dans cette vase, cette fange inhumaine, elle se voue d'elle-même à son anéantissement... parce qu'elle confond encore la vie humaine, essentielle à l'humanité, et l'existence, son expression, la plus débridée, la plus sauvage, la plus animale encore. Oui, nous confondons la vie, avec l'expression la moins vitale de la vie, l'existence. Il est temps d'apprendre à penser par soi-même, mais à vivre, je dis bien vivre, pour tous. Pour ça il nous faut faire la part des "choses" humaines, de l'essentiel et de l'illusoire, sans cet entendement, sans l'abandon de la toute puissance du sauvage de cette bête encore en nous, au profit d'une sagesse humaine raisonnée, croyez-vous qu'il y a aujourd'hui encore un salut pour l'humanité ? Didier Belmondo.

[@Panavision70]

Kindertotenlieder...je crois bien que monsieur Mahler était un garçon un peu triste...sinon très bien, merci.

[@hugo54758]

En voilà de très beaux obus. La musique est superbe aussi

[@lanahsra2046]

Pardon?