Le passage sur le "travail informel" est assez bouleversant , ça me parle beaucoup. Merci beaucoup pour ce témoignage , ça permet de remettre un peu des perspectives réalistes et de savoir "à quel sauce" on va être mangé si on ou des proches se lancent.
@Birgita-Essen11 ай бұрын
J'adore KZbin quand il me permet VRAIMENT de m'enrichir en me proposant un contenu solide, utile et honnête. Tu coches toutes ces cases et bien d'autres. Quand je t'écoute, je sais que c'est du temps bien utilisé quel que soit ton sujet. Merci de me permettre cette sensation trop rare et, par conséquent, je viens de réactiver mon don mensuel à Hello Asso (j'ai changé de banque et j'ai négligé la mise à jour de ma CB). J'espère que nous sommes très nombreux à te verser une petite rétribution pour te remercier de ton travail de grande qualité... Plein de bonnes choses à toi et à tous ceux qui te sont chers 😊 !...
@fredericmazoit144111 ай бұрын
Ce que vous racontez sur le travail invisible sous la douche ou à jouer à mass effect est très pertinent et peut être une vraie problématique dans mon domaine. Je fais des maths pures. Mes productions scientifiques, je les fais sans source. Certes, je lis ce qu'il faut autour du sujet. Mais les idées que j'apporte, elles viennent de moi. Pendant ma thèse, j'ai passé énormément de temps à marcher dans la ville, parce que c'est comme ça que je réfléchissais le mieux. La caricature ultime a été une conférence dans un village de vacance sur une plage au Brésil. J'y ai découvert la caipirinha. J'en sirotais en me baladant sur la plage. Et c'est là que j'ai débloqué un problème que j'avais depuis plusieurs mois. Je ne compte plus les fois où j'ai eu un Euréka sous la douche, en faisant du vélo ou au milieu de la nuit. Le problème, c'est quand j'explique aux autres ce à quoi ressemble une journée de recherche. Ils se disent que je suis un glandu ultime. Il m'a fallu beaucoup de temps pour accepter que c'était ma façon de travailler.
@Pvg1m10 ай бұрын
En tant que docteur en biotechnologies, ayant effectué ma thèse entre 2012 et 2015, thèse financée par un Labex, et ayant ensuite quitté la recherche, ton histoire et tes conseils ont trouvé beaucoup d'échos dans mon expérience personnelle. Merci pour ta rigueur et ta passion pour cette matière. Et merci pour des heures de visionnage de l'histoire de la révolution. 😊
@AgJn8711 ай бұрын
C'est marrant, je ne te voyais pas en antiquisant 😃 J'ai un parcours différent du tien : prépa et IEP « de province ». Actuellement je suis prof documentaliste et je vise les concours des bibliothèques. Je suis encore au début de la vidéo mais jusqu'ici je souscris à 100% à ton propos. Ces vidéos où tu reviens sur ton parcours sont passionnantes. ET VIVE LE SERVICE PUBLIC ✊🏻
@klomahouse288311 ай бұрын
J'aime les vidéos sur de thématiques de fond (revolution, restauration...) mais je prends un plaisir fabuleux à t'écouter sur ce qui se passe dans l'arrière cuisine. Bravo
@bbbenj11 ай бұрын
Très sincèrement, je n'ai pas d'intérêt particulier pour les transatlantiques, mais t'écouter en parler est formidable 😊
@DrMaxRed11 ай бұрын
Bonjour, vidéo extrêmement intéressante ! Cela m'a rappelé mon propre parcours en thèse de mathématiques appliquée à l'ingénierie civile. Si cela peut intéresser quelqu'un, je me permets de lister quelques différences et remarques pour les éventuels matheux voulant faire une thèse. Je précise avoir fait ma thèse entre janvier 2016 et décembre 2018. - Soyons très clairs, même dans des domaines très populaires (genre les IA), obtenir une bourse de thèse dans une université ou institut de recherche publique est également le parcours du combattant. J'ai essuyé deux refus dans mes candidatures dont une qui a faillit me dégoûter de la recherche (bah alors Maxime, t'a pas fait Polytechnique ou Central ? au moins les Mines ou l'agreg de math ? Gros nul !). - Pour les matheux et les ingénieurs, les thèses CIFRE (ou équivalent) offrent très certainement la meilleure option. Histony a parfaitement raison de dire que le financeur va forcément orienter la recherche. Dans mon cas, l'étude des marquages routiers était clairement plus prioritaire que la dégradation de la route en elle-même (qui est normalement plus logique scientifiquement). J'ai cependant eu la chance de n'avoir eu aucun frein pour publier sans restriction. Histony rappelle très justement que les publications scientifiques sont de toute façon malmenées par un comité anonyme (douloureux souvenir mon premier refus d'un article...) - À ma connaissance, il n'y a pas d'archive en ingénierie (en général) a proprement parlé. La recherche des sources est bien plus simple que ce que Histony a décrit. En effet, la quasi-totalité des modèles physiques/mathématiques sont aujourd'hui retranscrit dans de jolis fichiers PDF (plus ou moins gratuit et facile d'obtention). On est même plutôt dans la surabondance de modèles appliqués dans tout et n'importe quoi. J'ai passé pas mal de temps à simplement objectiver les modèles les plus fiables (a priori) pour étudier l'usure des marquages routiers et imaginer de nouveaux modèles de renouvellement des marquages en me basant sur des exemples qui n'ont rien à voir. Pour donner le ton, l'un de mes algorithmes préférés a d'abord été validé pour étudier les chances de survie face à un traitement du cancer du cerveau... - Je trouve que Histony a sous-estimé les apports de la chance. Dans ma thèse, je compte au moins deux événements improbables qui m'ont sauvé : un institut public qui a eu la bonne idée de sauvegarder des données pendant plus de 10 ans, une entreprise du BTP qui a approché mon directeur de thèse pour tout à fait autre chose. Sans ces deux événements, je n'aurais très certainement pas pu faire ma thèse. - J'ai toujours vu la thèse comme un marathon à trois issues possibles : le mariage heureux, le mariage forcé et le divorce. J'ai clairement eu un mariage heureux et je considère que ma thèse regroupe les 36 mois les plus heureux de ma vie. Mais je rejoins Histony, j'ai également était témoin de drames personnelles et familliaux. Une thèse peut détruire. Je rejoins également Histony sur le choix de l'encadrement de thèse. J'ai eu la chance d'avoir un directeur de thèse dont la relation était plus proche du mentor et, encore aujourd'hui, on bricole des projets pour retravailler ensemble. - La rédaction de thèse est quelque chose de très intime. Personnellement, la version 0 de ma thèse est un conglomérat incohérent de toutes mes notes, articles, brouillons et morceaux de truc plus ou moins bien rédigé. Il m'a fallu 9 mois de rédaction à coup de 6 heures (en moyenne) quotidien du lundi au vendredi. Le moment le plus dur pour moi, et qui ne semble pas avoir d'équivalent en histoire, fut en été 2018 lorsque j'ai remarqué qu'un de mes algorithmes ne marchait absolument pas et j'ai dû sacrifié une semaine de congé pour rattraper en urgence. Ce fut la seule fois où j'ai bossé pendant mes congés (et c'est pour ça que je m'en souviens !). Bon par contre je vais faire des jaloux, mais une thèse en math représente une grosse centaine de pages maximums :p - La soutenance de thèse, quand tout est prêt, est un moment magique. Le jour de ma soutenance, j'étais plus énervé par un agent de sécurité qui avait traité ma grand-mère comme une voleuse que par les questions de mon jury. J'ai appris par la suite que mon directeur de thèse avait donné carte blanche au jury tellement qu'on était sûr. Bout à bout, je conseille fortement de faire une thèse (ou simplement un travail de recherche de master sérieusement). Je rejoins Histony, et c'est sûrement la chose la plus importante, un travail de recherche vous apprend tellement à raisonner et à présenter un travail sans rougir de honte (coucou à moi-même à mes premiers exposés à la fac ! C'était très bien ton générateur de nombres premiers !). ... Désolé Histony, je ne pensais pas avoir autant à écrire. Merci de la vidéo :)
@NicolasGin9 ай бұрын
C'est marrant, j'ai aussi fait une thèse de maths appliquées, mais je suis plus ou moins en désaccord plusieurs points : -c'est très dur d'obtenir une bourse ministérielle, pour pouvoir faire son propre sujet, mais trouver une équipe qui a déjà un sujet et un financement, ce n'est pas très difficile (un doctorant ne coûte pas très cher) -la CIFRE, c'est bien pour ceux qui ne veulent pas faire des thèses trop théoriques, qui pensent déjà ne pas continuer dans la recherche publique, et qui veulent être mieux payés que dans une thèse classique. Mais globalement j'ai entendu plus de thèses CIFRE qui se sont mal passées que de thèses normales, sans compter les cas où l'entreprise peut faire faillite et arrêter la thèse. Pour certaines entreprises, vous êtes juste un ingénieur corvéable (et pas cher), et il faut poser des brevets -la chance joue beaucoup (même si quelqu'un de fort s'en sortira toujours) mais Histony en parle assez je trouve -Oui la thèse peut bien se passer ou mal se passer, plutôt 2e cas pour ma part, et je connais plus de thèses destructrices que l'opposé. Et oui je rejoins évidemment sur l'importance des encadrants -J'ai bossé pas mal de congés et de week-ends (rien qu'à cause de certaines deadlines qui tombaient mal), mais en contrepartie la thèse permet de faire des journées plus tranquille, dans la plupart des labos prendre sa matinée pour faire une course ou autre ne pose pas de problème (tant que l'administration ne le sait pas, mais c'est rarement les encadrants qui s'y opposent) -ça dépend ce qu'on appelle une grosse centaine de pages, je dirais entre 100 et 200 pages sans les annexes, de temps en temps plus de 200, mais clairement on est d'accord que c'est toujours beaucoup moins qu'en histoire ou philo (aussi parce que le temps passé par page est en moyenne plus grand, entre les schémas tikz, les équations, les algos...) -la soutenance est un bon moment, c'est sûr, magique je n'irai pas jusque là, j'ai encore eu bcp de problèmes (coupure d'électricité, pb de réservation de salle...), le fait est que ça se passe rarement mal et que le jury est souvent bienveillant, et quand on sort de la salle pour que le jury délibère, en sachant que c'est fini, avec les amis et la famille, c'est un sentiment très agréable La thèse est très formatrice mais je ne sais pas si je conseille forcément. Ma vie personnelle et ma santé mentale ont trop été détruites par la thèse et un an et demi plus tard j'en paie toujours les conséquences. Mais je ne regrette pas. Je dirais que ça se tente si on est vraiment motivé par son sujet et que les encadrants semblent bons, en sachant que ça va être dur et que la qualité principale à avoir est la persévérance (pas besoin d'être un génie, il faut être endurant et résilient).
@shinneogally517911 ай бұрын
Comme promis, et surtout comme j'ai une maîtrise d'histoire contemporaine qui ne vaut pas grand chose vu que ça a été la perfect storm pour que je vive la pire humiliation de ma vie lors de la soutenance , dont j'en suis en partie responsable.... Votre vidéo m'a permis de comprendre pourquoi ça s'est aussi mal passé. J'ai eu 12 ou 13. Après j'ai toujours regretté, parce que j'ai appris des trucs dans les archives, trucs que j'utilise toujours dans mes cours. J'ai très mal cherché, mais j'ai aimé chercher. Il est des fois où ça me travaille. Votre vidéo est passionnante et inspirante, merci à vous 😊 🙏
@averilprost940711 ай бұрын
Bonjour Antoine, bonjour tout le monde, Merci pour la vidéo, passionnant. Je suis encore en thèse donc sans recul, mais même en maths, je me retrouve pas mal dans ce qui est dit. Par contre il y a un point qui est très important dans ma vie et seulement énoncé rapidement dans la vidéo (il me semble) : l'importance colossale des séminaires et des échanges. Peut-être que ça dépend des disciplines, mais pour nous, l'école doctorale impose au moins une participation à une conférence internationale, et mieux vaut avoir de l'expérience pour ne pas trop y trembler ! Donc je rajouterai dans la liste des qualités souhaitables d'un.e directeur.rice de thèse : quelqu'un qui pousse ses doctorant.e.s à présenter, et/ou créé des opportunités pour cela. Si ce n'est pas votre cas, je conseille vivement de participer de vous-même (voire d'organiser) des ateliers des doctorant.e.s ou des groupes de recherches locaux. Aller en conférence, ça peut être rébarbatif pour certains, des vacances pour d'autres, mais c'est surtout le seul moment pour les chercheurs qui va faire se mélanger les spécialités. Donc il ne faut pas oublier cet aspect quand on imagine un chercheur : on bouge, on parle, on écoute les autres au sens littéral, et c'est fondamental :)
@Redge_ICM11 ай бұрын
Merci à toi. Ce sera donc une belle journée si elle commence avec Histony et son travail de vulgarisation salvatrice, c'est assurément capital pour les amateurs. 🙏
@xavnounours224411 ай бұрын
Merci pour ce formidable témoignage que je vais partager avec mes collègues et étudiants en sciences infirmières !!
@gwpiaser11 ай бұрын
Merci. Un magnifique témoignage sur la recherche.
@fabien.delaunay11 ай бұрын
Entre expériences personnelles, et infos sur les méthodes pour déchiffrer l'histoire et même plus! C'est vraiment super bien pensé, et passionnant! Et l'illustration superbe! Merci
@fabien.delaunay11 ай бұрын
* (Aussi je ne connaissais pas le site d'Ellis Island, est grâce à vous j'ai la, une très belle piste d'information concernant un arrière grand-père immigré début XXème!!)
@ianisr.941911 ай бұрын
Merci énormément Antoine pour ta pédagogie, ta gentillesse et ton honnêteté, ça fait plaisir et chaud au coeur de voir comment tu as vécu la recherche. Tu fais un travail absolument salutaire sur la situation et les angoisses devant cet exercice difficile et pourtant déconsidéré. Passez de bonnes fêtes et à la rentrée!
@ilmaestro692911 ай бұрын
Un grand merci pour ce témoignage tellement précieux pour nous étudiants ! J'ai été surpris de voir les similarités que j'avais avec la partie "Rédiger et soutenir".
@samrevlej933111 ай бұрын
Avant de regarder la vidéo en entier (je suis un mauvais abonné, désolé), et parce que je suis pas sûr de la finir d'un coup ce soir, je voulais te remercier de parler de ton parcours. En tant qu'étudiant en M2 de master recherche histoire qui ne sait pas trop si ça vaut le coup de se lancer dans la recherche en suite même si j'ai envie, j'apprécie qu'un prédécesseur nous parle de ses choix.
@map529411 ай бұрын
J’ai adoré en apprendre un peu plus sur ton expérience de recherche. On y apprend pas mal de choses et c’est intéressant d’avoir ton ressenti et feed-back sur tout ça. En tout cas, je fais parti de ceux qui apprécient ton travail, quels que soient les sujets abordés ! Encore merci et bonnes fêtes de fin d’année.
@Kotobafr11 ай бұрын
"Salut à vous qui aimez bien savoir comment se fait l'histoire avant d'entendre parler d'histoire". Je ne vais pas y aller par quatre chemins : c'est la principale raison qui m'a fait adhérer à ta chaîne il y a 8 ans déjà. Je n'avais aucune connaissance sur le sujet et j'étais presque prêt à croire certains mythes à l'époque (j'ai même été attiré au début par le discours d'Asselineau, c'est dire oO). Je pense donc que tes explications sur les bases (qu'est-ce qu'une source, comment l'interpréter, quelles sont ses limites...) ont grandement participé à forger mon esprit critique et je t'en remercie. Pour revenir sur cette vidéo : c'est assez vertigineux les archives, j'avais écouté un épisode de Podcast Science sur le sujet (le 490 à propos de celles se trouvant en Alsace) et j'avais pas réalisé qu'il y avait un tel biais du survivant. Il y effectivement plein de documents anodins qui doivent passer à la trappe en plus de ceux "compromettants" et ça doit pas être évident de faire la part des choses. Pour ma part, même si je ne suis pas chercheur (je n'ai qu'une licence en japonais), j'ai dû aussi fouiller dans les archives en ligne (Bibliothèque nationale de la Diet) afin de vérifier certaines infos que je trouvais dans les ouvrages de vulgarisation à propos de textes anciens en japonais. Et je dois dire que c'est la partie que j'ai préférée puisqu'on découvre forcément des choses inattendues. Par exemple, je n'avais lu nulle part qu'il existait des textes écrits principalement en syllabaire katakana avec les noms d'étrangers en syllabaire hiragana (c'est l'inverse aujourd'hui) bien que je soupçonnais leur existence. C'est finalement un magazine de biologie de la fin du XIXe siècle qui me l'a appris avec un truc qui m'a encore plus étonné : dans un même numéro, on trouvait des articles écrits principalement en katakana et d'autres principalement en hiragana. Comme si c'était selon le bon vouloir de chaque auteur, ce qui paraît inconcevable dans le japonais contemporain où l'usage des syllabaires est bien plus normé. Et obtenir ce genre d'info en consultant une source primaire, ça a un côté bien plus "excitant" je trouve ! Bref, j'ai hâte de découvrir ta prochaine vidéo et pour la nouvelle année, j'ai décidé (enfin) de soutenir mensuellement l'ADHUC avec les moyens du bord. En lisant les commentaires, je vois que je ne suis pas le seul (d'autres ont réactivé leur don apparemment oO) et j'espère sincèrement que ton travail de vulgarisation et tes retours d'expérience passionnants vont perdurer pour de longues années encore ! :)
@alaventura39411 ай бұрын
J'aime beaucoup le dessin qui illustre la vidéo
@Anne03127411 ай бұрын
Merci pour cette vidéo éclairante. J'apprécie le recul dont tu fais preuve sur ton parcours et sur le reste d'ailleurs. J'ai hâte de découvrir les prochaines vidéos.
@inoleaveritas613511 ай бұрын
Pardon d'avance pour le hors-sujet mais grand plaisir à avoir entendu le mot "énergie" concernant un déplacement à Roubaix.
@Paulian1011 ай бұрын
Allons bon mon camarade. J’ai pas une thèse de science mais une thèse d’exercice derrière moi et j’en ai chié des ronds de pelles. Je me suis beaucoup retrouvé dans ta solitude bibliographique et rédactionnelle… et l’importance fondamentale d’un bon directeur. (Sans le mien, je ne l’aurais jamais finie cette p*** de thèse). Merci pour la vulga, la bonne soirée, le bon courage. Merci de persévérer dans tes efforts parce que l’histoire contemporaine sans clef de lecture c’est pas hyper palpable je trouve. T’es une star. Cœur avec des loutres à paillettes. (PS: il est un peu pete burne le site hello asso mais c’est bon j’ai réussi à trouver un chemin pour rémunérer le travail que vous fournissez et que j’estime).
@cleopuricelli27518 ай бұрын
Hello, Super intéressant, merci pour ce travail sur "comment on fait une thèse". J'ai toujours eu cette interrogation de comment on fait vraiment. Et même si je n'ai pas l'intention de devenir doctorante, c'est important de savoir ce que c'est qu'écrire une thèse : en tant que bibliothécaire, c'est forcément important. Ce passage sur le directeur de mémoire qui ne fait pas son taff, ça me parle : il y en avait un tristement célèbre pour ça dans ma fac, en particulier si le masterant était en MEEF. Du coup, j'ai évité de travailler sur un sujet qui m'intéressait pour ne pas l'avoir. En ce qui me concerne, j'ai eu de la chance parce que le jury a pris en compte le fait que j'étais professeure stagiaire à l'époque et a été assez bienveillant dans la notation. Pour ce qui est du mémoire que personne ne lit, c'est moins vrai, voire faux dans certaines écoles professionnelles: à l'ENSSIB (école nationale supérieure des sciences de l'informations et des bibliothèques), le mémoire est accessible en ligne et quand on prépare les concours, il faut en avoir lu, certains sont même incontournables !
@Serterass11 ай бұрын
Merci pour ce retour d'expérience et de parler un peu des cursus universitaires, des soutenances etc. C'est cool d'avoir un point de vue, qu'on l'ai vécu ou non, car on a rarement l'occasion d'en entendre parler.
@___soyann10 ай бұрын
qu'une chose à dire : merci !
@antoinebrgt11 ай бұрын
Merci pour ton témoignage, c'est très intéressant de voir comment la recherche se pratique dans les autres disciplines (j'étais en physique, mais on retrouve les mêmes termes, j'ai été surpris d'entendre parler du Labex !)
@Kelijsto11 ай бұрын
Une excellente vidéo à la fois personnelle et instructive.
@jmgibson11 ай бұрын
Salut Antoine, c'est très cool de ta part d'avoir pris le temps d'expliquer, notamment aux plus jeunes, le long parcours qui conduit au métier de chercheur ou d'enseignement chercheur... ou pas. Même si je travaille dans un domaine différent (je suis biologiste), j'ai entendu beaucoup de choses qui me rappellent ma propre expérience, et celle des étudiants que j'ai connus par la suite.On ne soulignera jamais assez l'importance des directeurs de stages, de leur implication, et des rapports que l'on entretient avec eux. Merci. Jean-Michel
@Audeber2311 ай бұрын
C'est fou : a video n'est absolument pas sexy, face cam avec peu de montage et d'illustration, sujet qui ne me concerne pas vraiment (pas fan de transatlantique, hormis tes videos, et je n'ai pas fait d'étude d'histoire) et pourtant, elle m'a captivé !!! Je ne sais pas comment tu fais, mais merci beaucoup !
@claudebourbigot404211 ай бұрын
Meilleurs voeux!
@shinneogally517911 ай бұрын
Récemment, j'ai vu un documentaire sur Rmc découverte sur le Titanic. Pas que des anglo-saxons dans les intervenants. Mais vous n'y étiez pas, donc j'ai arrêté de le regarder. Prenez ça comme un compliment. Je tenais à l'exprimer. Je re posterai sur la vidéo une fois visionnée. Bonne continuation à vous 😊 🙏
@manuv835911 ай бұрын
Avez-vous tout regardé ? Je l'ai vu sur cette même chaîne, il y intervient un peu, il me semble que c'était sur RMC
@samrevlej933111 ай бұрын
Bon, après visionnage entier (il est 2h du mat et j'ai séminaire de master demain mais qu'importe), je tenais à te remercier encore une fois pour ce que tu as partagé, qui reflète en effet une bonne partie de ce que j'ai vécu l'an dernier et cette année en master (un mémoire par an, deux fois plus de plaisir !). Malgré des moments de souffrance, j'ai adoré ce que j'ai fait l'an dernier et j'en suis fier, parce que j'avais produit du savoir - à ma modeste échelle et en me tenant sur les épaules des géants qui m'ont précédé.
@Wabadoum11 ай бұрын
J'ai fait une thèse en biologie et y'a forcément une grosse différence avec une thèse en histoire, mais j'ai quand même revecu pas mal truc avec cette vidéo ❤
@Traumer198911 ай бұрын
Bravo et merci pour tes vidéos ! Ton parcours est vraiment inspirant.
@cyril810Deutsch11 ай бұрын
Vidéo super intéressante merci !
@loancet187811 ай бұрын
Merci d'avoir partagé ton expérience!
@peperabelais530411 ай бұрын
Crois le ou non, mais ton témoignage calme une angoisse qui me tient depuis presque 6 ans. Je suis aussi diplomé d'un M2 recherche (langue & culture d'asie, Japonais) et me sentait à la fin de ce dernier complétement paumé au regard de son utilité. Flash Forward après des expériences pro un peu à la con mais à l'étranger (donc au moins ça), j'ai décidé de retourner à la fac pour y étudier le droit. Je suis désormais en L3, et il n'y a pas un seul jour où je je ne vois pas l'intérêt d'avoir réaliser ce master, au regard du nombre impressionnant de sujets et matières associées que j'ai pu toucher du doigt ou approfondir, l'entrainement à la rédaction et bien évidement la capacité de rechercher et de critiquer (de manière efficace) un matériau. Cependant, peut-être que cela vaut uniquement pour ma formation ou peut être touche ces branches très interdisciplinaires, j'ai vraiment eu le sentiment d'apprendre à apprendre, et de structurer mes idées & propos qu'en Droit. Et ça me va, car si je n'avais fait que du droit, je pense que j'aurai vraiment eu énormément d'angles morts et la qualité en aurait vraiment, vraiment pâti. Le must, pour les composantes comme celles dans laquelle j'étais en master serait je pense de réaliser deux master en même temps, quitte à sacrifier les "notes" du master recherche, mais de bénéficier de ses enseignements.
@gabrielkerdraon582411 ай бұрын
Je rédige un commentaire pour soutenir votre travail 🙂
@jesuiscine11 ай бұрын
Merci patron et à très bientôt ; )
@pierre-yvesletien208311 ай бұрын
La vie est très curieuse. Le grand centre d'entraînement (ainsi que le siège) des sauveteurs en mer , de france, se trouve à Chateauroux...🤔🤔🤔😊
@mariapiasd256911 ай бұрын
La miniature 😅 J'attends toujours tes vidéos avec impatience, mais Entracte Science en a sorti une aussi qui m'arrange mieux car plus courte ! Je reviendrai !
@monsieurlegume994211 ай бұрын
Merci de ce beau témoignage de ton expérience de recherche ! Je reviens néanmoins sur quelques points du début de la vidéo qui m'ont surpris. Peut-être car la situation universitaire/sociétale a bien changé ? Tout d'abord, les étudiants qui se dirigent vers l'enseignement sont aujourd'hui minoritaires pour les facultés de provinces (entre 10% et 15% à Reims, Nancy et Strasbourg). Les master recherche ont bien souvent pris la première place, puis les master médiation culturelle/tourisme. Les master recherches, du moins en province, sont aujourd'hui de simple filière de validation pour atteindre le grade master et prétendre à poursuivre ses études ou à tenter un concours (avec des inconvénients que j'énonce en dessous). Les acquis d'un master recherche ne dépendent que de la volonté et de l'investissement de celui qui le fait. Comme toutes les filières. Le postulat que les master recherche mèneraient à tout type de travail me semble dépassé, s'il a un jour existé. Le parcours des étudiants de recherche en témoigne. C'est peut-être dans une optique de "professionnalisation" (dont je partage ton avis), mais un employeur (privé ou public) préfère largement recruter quelqu'un qui a de l'expérience. A ce titre, le master MEEF histoire-géo (pour l'enseignement), bien que profondément inadapté à la préparation du métier (car il en faut une, j'y reviendrai) et douloureux, offre plus d'opportunité qu'un master recherche pour tout les métiers qui rentre en contact avec du public (enseignement, encadrement, médiation, journalisme, administration, aménagement...) et les services de l'Etat. Là encore, les parcours des étudiants en témoignent. Enfin, et ça me semble le point le plus important, il est certain qu'aucune formation ne prépare à un métier de façon universelle. Néanmoins, et surtout pour l'enseignement, il est obligatoire d'y être préparé. Non le métier d'enseignant ne s'apprend pas sur le tas. C'est même dangereux. Même si on en apprend tous les jours, le plus gros et l'essentiel est acquis avant de commencer à enseigner. Gérer un groupe d'individus (d'autant plus des enfants et des adolescents), construire un cours, construire des activités prenant en compte les processus cognitifs des élèves, adapter les contenus, savoir les expliquer et les mettre en scène, différencier ect. Tout cela s'apprend nécessairement avant, sous peine de laisser des séquelles à des générations d'élèves. Un professeur à la responsabilité de ses élèves et une faute a des conséquences sur eux. D'où les "ravages" d'anciens étudiants en recherche, voire en doctorat, et plus largement des agrégés dans l'enseignement, dont beaucoup abandonnent lorsqu'ils découvrent le métier.
@max-louisvier59511 ай бұрын
Vidéo vraiment intéressante. Tu met vraiment en lumière le travail de recherche dans les archives, qu'elles soient écrites (lettres, rapport, etc...) ou visuel et/ou sonore, (photos, films enregistrement, etc..). Toutefois comment on procède quand on s'attaque (ou simplement s'intéresse) à un sujet dont les sources seront simplement orale ? Je m'explique, j'ai séjourné 20 ans à Djibouti, et je me suis intéressé au lien qu'il pouvait y avoir entre les légendes et mythes fondateurs, des peuples de la régions ( les Afars et les Somalis) et l'histoire de la région. Il n'y a pas de documents écrits de la part des peuples concernés, les seules sources disponibles viennent de voyageurs, commerçants de passages. Pour obtenir des informations il m'a fallu aller questionner des personnes ressources, et confronter leurs récits avec d'autres, comparer, et revenir requestionner ces personnes en cas de différences dans les récits. Finalement y a t'il des thèses ou doctorats qui s'appuient uniquement sur des bases orales, et donc difficilement contrôlable ensuite ?Il est vrais que l'oralité, à longtemps été considéré comme peu fiable, mais il y a plusieurs cas où finalement on a pu recouper des éléments oraux avec d'autres traces écrites, archéologiques, etc.... Mais c'est vraiment passionnant de te suivre ! 👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
@Histony11 ай бұрын
C'est une vaste question, sur laquelle je n'ai pas les compétences pour répondre ; mais le sujet de l'histoire orale est un vrai sujet pour les historiens qui doivent s'appuyer sur ce genre de source ; c'est vrai pour l'histoire de l'Afrique, mais ça peut l'être aussi pour l'histoire ouvrière par exemple. Après, l'oral n'a pas plus ou moins de failles que l'écrit : on peut très bien écrire du grand n'importe quoi. À partir de là, la question est surtout de comment on archive cet oral pour la postérité, et pour permettre ensuite un retour à la source. Retranscription, enregistrement... Il y a des méthodes. Il se trouve cependant que dans mon cas, je n'ai pas eu à y avoir recours. Il me semble qu'il y a un chapitre sur ce sujet dans l'excellent manuel "Initiation aux études historiques", également accessible en ligne.
@max-louisvier59511 ай бұрын
@@Histony Merci pour cette réponse. L'archivage de l'oralité, est un élément qui a été souvent négligé ( et qui sans doute l'ai encore ) ! Donc un large pan de la recherche, qui commence juste à être exploré. Encore bravo pour ton travail !
@pissaladiere_11 ай бұрын
Aaaaah un nouvel épisode
@aaguila239511 ай бұрын
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis sur la découverte dit "tardive" de l'autisme (+ autres dans mon cas), tout autant que de la difficulté de savoir ce qu'on veut faire. J'ai aussi fait une licence d'histoire par interet mais sans savoir où j'allais. De mon côté je savais que ca ne serait pas de l'enseignement justement pour les raison ci dessus... Je savais que je craquerais en recherche et je me suis prise de passion pour la médiation culturelle (on fonctionne pour beaucoup par passion enfin interet spé dans le cas de l'autisme pour le terme specifique). Pourtant ma différence me joue encore des tours, craquage après la M1, retour apres un an pour une M2, j'appréhende aussi énormément l'entree dans le monde du travail, j'attends encore la reponse de la MDPH pour une RQTH et pourtant j'aime ce que j'étudie et ce que je projette de faire... Cette vidéo me conforte malgré tout dans ma decision de ne pas avoir fait de la recherche (bien que j'admire les chercheurs et que j'aurais aimer en etre si cela m'avait été possible)
@lorganisationxiii11 ай бұрын
Bonjour a ceux qui sont content de voir Histony, bonjour aussi a ceux qui attendent avec impatience les vidéos sur la 2 éme République et le 2 éme Empire, soyez juste patient. 😇 En attendant on va parler de la Recherche en Histoire, sujet surement plus barbant qu'écouter un discours d'un membre du gouvernement; mais je sais pas pourquoi, mais je sens que Histony va rendre ça très passionnant a écouter.
@constanceprillard327711 ай бұрын
Vidéo très éclairante pour les étudiants. Mon expérience de soutenance aurait pu être proche de celle de cet étudiant que tu décris et dont le directeur de thèse n'a pas relu le travail. Je n'ai eu aucune nouvelle de ma directrice de mémoire pendant ma période de stage ( j'étais en master pro "médiation culturelle"). J'entendais ses autres étudiants se plaindre qu'elle était trop dispersée. Ma tutrice de stage, qui avait à faire à elle par ailleurs ma directrice était aussi membre du comité scientifique du musée dans lequel j'étais en stage . La directrice , ma tutrice se plaignait de sa dispersion. Je n'ai eu aucune nouvelle avant la soutenance. Sauf que celle-ci était géniale et s'est soldée par un 16.😅. Ça a été une surprise totale et ce n'est pas grâce à ma directrice.
@gilleslebrun406711 ай бұрын
Bonnes fêtes à vous deux
@vincentlaugier692811 ай бұрын
Merci !
@jeanbouguennec376111 ай бұрын
Par rapport au point de quel sujet prendre en master recherche, j'ai été dans la même position que toi quand en 2010 j'ai tenté le master en histoire antique a Rennes2 : j’étais passionné par l'histoire romaine et hellénistique, j'en avait d’excellentes notes en licence, mais arrivé à rennes, je savait pas quoi chercher, je n'avait du latin qu'une connaissance rudimentaire et le grec, j'arrivais à peine a décrypter l'alphabet . Et en plus le maitre de recherche ne faisait aucun suivit et etait difficilement contactable. je pense que j’aurai dû faire comme toi et prendre de l'histoire contemporaine. qu'est ce que j'en ai souffert de cette période! a tel point que j'ai jamais fini mon master et que ça m'angoisse et me déprime encore aujourd'hui.
@TheSefi7610 ай бұрын
Je passais des heures à lire les rapports des RG pour mon travail aux AD76, une vraie mine d'or où quasiment rien n'était consultable pour les chercheurs malheureusement.
@danielmallen695711 ай бұрын
Propos très intéressant et mise en abyme impressionnante ! A quand une critique historique de la vulgarisation historique sur KZbin depuis sa création du point de vue d'Histony ?🙄😂
@cana708711 ай бұрын
merci pour le travaille
@dawietdawa11 ай бұрын
Hey coucou ! C’est moi l’étudiant !
@ggbrother405611 ай бұрын
C'est toujours un très grand plaisir de t'écouter. Je me permets une question hors sujet et à laquelle tu n'auras peut-être pas de réponse car je pense que ce n'est pas ton domaine de prédilection. Voici. Aurais-tu des références, des auteurs à conseiller concernant la guerre de trente ans. Je ne connais pas du tout le sujet et après avoir visionné quelques vidéos, je suis assez circonspect mais je sais qu'il y a les biais cognitifs et que visionner n'est pas lire. Au cas où tu aurais une ou deux références...grand merci. Et j'en profite pour vous souhaiter à tous deux de bonnes fêtes de fin d'année.
@pierrickgarry627511 ай бұрын
Hello ! C’est marrant, mais ce que tu dis sur le suivi en master m’a vachement parlé. Au début des années 2000, j’ai entamé une maîtrise d’histoire ancienne. J’adorais vraiment la période (plutôt côté romaine d’ailleurs) et, après ma licence je me suis dit let’go ! Il m’est arrivé exactement ce que tu expliques dans la vidéo… Déjà j’avais sous-estimé le fait que j’allais devoir me confronter aux sources (OK, c’est ballot de se lancer là-dedans quand on ne fait pas de latin à part un peu d’épigraphie ^^), puis j’ai eu la combo prof pas super présent (du moins je l’ai ressenti comme ça) et signaux contradictoires de sa part (en décembre, mon plan de mémoire était bien, en mars il était inexplicablement devenu mauvais…). Bref, ça m’a démoralisé et après avoir loupé le CAPES l’année suivante, j’ai fini par laisser tomber la recherche/l’enseignement. J’ai fait pas mal de petits boulots, et de fil en aiguille je me suis retrouvé à bosser dans le milieu de l’édition ludique (jeux de plateau et de rôle) en tant que traducteur. Aujourd’hui je gère une équipe de localisation. Le milieu de la recherche m’a dégoûté à l’époque (et encore, j’ai des amis qui se sont acharnés et sont allés plus loin que moi qui auraient des histoires de fou à raconter !), mais j’aime toujours l’histoire puisque je suis abonné à la chaîne ! ^^
@JVH11 ай бұрын
Est-ce que j'ai directement cliqué sur "rédiger et soutenir" par pur hasard ? Possible.
@Histony11 ай бұрын
Courage ! Courage !
@mickaelcell334211 ай бұрын
C’est cool que tu te mette à fond dans la vulgarisation et que t’arrive à en vivre, parce que t’es très bon là dedans. Malheureusement je suis pauvre as fuck mais je serais heureux de contribuer le jour où ça ira mieux. Il y un truc qui m’a fait tiquer lors de ta description de la recherche universitaire, c’est que c’est des travaux solitaire. Je trouve ça dommage que les chercheurs en Histoire ne soient pas plus incités aux travaux collaboratifs dès la formation pour associer des travaux. Par exemple, les documents comptables dont tu ne comprenais pas grand chose, ça aurait bien de faire intervenir quelqu’un dont c’est le domaine d’expertise pour démêler tout ça afin d’étoffer ta thèse. Idem dans tes vidéos sur l’après 1915 où tu dis ne pas t’y connaître assez en économie/finance et où tu t’excuse de devoir survoler cet aspect. Là encore c’est dommage même si ça n’enlève rien à la qualité de ton travail, ça serait intéressant que les vulgarisateurs abordent cet aspect de l’histoire souvent mis de côté et qui est pourtant majeur pour saisir le contexte d’une période. Tu pourrais envisager de te former un poil sur ces sujets, ou faire intervenir quelqu’un en aparté pour développer un poil. Bon, ce serait probablement du temps perdu vu que je suis le seul que ça intéresse mais c’est quelque chose d’intéressant à souligner.
@Kaboum8511 ай бұрын
Je t'avais eu en cours de méthodo en L1 à Nantes (histoire contemporaine 2013/14)
@Trucsdephilo11 ай бұрын
j'ai vu mon directeur de master 2 fois : une fois le premier jour, une fois à la soutenance. Moi ça m'allait bien j'aimais pas être encadré, mais bon c'est quand même pas dingue...
@Xternzz11 ай бұрын
En tant qu'étudiant de license d'histoire, cette video est très intéressante mais je dois avouer que je me sens extrêmement submergé
@mohamedriemann978411 ай бұрын
Parfois faut savoir faire le dos rond et s'accrocher ! Moi c'est la physique et les maths y'a tellement de sujet que j'aimerais aborder et approfondir mais hélas le temps est compté.
@capitaineshadok957111 ай бұрын
Tiens, le passage sur le temps de travail sur le plan me rappelle une réflexion idiote que j'avais lu : selon un cuistre, le travail de Robert Doisneau, c'était 100 photos célèbres prises en 1/125ème de seconde, donc moins d'une seconde de travail... Donc, non, le temps de travail, ce n'est pas que le temps de sa réalisation.
@baptistecamus3611 ай бұрын
Je suis encore qu'à la vingtième minute et j'ai des flashs de mon directeur de recherche qui ne répond pas à un mail sur deux, ne m'a pas donné un seul conseil utile et peine même à me donner des consignes claires... Je suis encore qu'en première année de master et je commence à me dire : "mais qu'allais-je faire dans cette galère ?"
@EggBall1411 ай бұрын
il y a la possibilité de participé à un financement de thèse ?
@sulivanboris78411 ай бұрын
Je voulais faire une thèse, c'était mon réve. Mon directeur de mes deux mémoires ma dégouté de la fac... Il y a des profs qui mériteraient de partir à la retraite fissa...
@hervedicky269411 ай бұрын
La république est "une construction de débat" Aurais-je déjà vu ça dans Vernant ?
@etiennerolland148011 ай бұрын
Par contre cette histoire de l'agrégation pour obtenir plus facilement les bourses d'histoire j'ai jamais trop compris (en science ce phénomène n'existe pas mais peut être parceque les carrières sont très différentes ?)
@theob.250111 ай бұрын
C'est assez surprenant même s'il faut se souvenir que ça a été le cas pour la plupart des disciplines jusqu'au moins au dernier tiers du 20e siècle. Après l'histoire, les lettres, dans une moindre mesure la géographie, ont conservé cette tradition qui aujourd'hui a de moins en moins de sens effectivement. Hypothèse personnelle : aujourd'hui je dirai que ça a à voir avec la difficulté des sciences physiques, sciences naturelles et mathématiques à attirer au delà du niveau master, pour faire de la.recherche en université, alors que, pour ce que je connais c'est à dire l'histoire, y'a du monde qui se bouscule au doctorat (pour des financements de recherche en SHS qui ne sont pas très abondants) ou pour avoir les postes post-doctorat, et peu de places donc on a conservé un critère de sélection sur une base un peu stupide. L'agrégation en histoire est officiellement un concours de recrutement d'enseignants du secondaire, officieusement un concours de pré-sélection des enseignants-chercheurs et, spoiler, elle n'est vraiment efficace ni pour l'une ni pour l'autre des ces fonctions. Et pour témoigner, je ne sais pas comment ça se passe dans les autres disciplines, le monde universitaire en histoire y'a une vraie mystique autour de l'agrégation qui est assez délirante : c'est un peu l'ordalie par laquelle il faut passer. Heureusement, beaucoup d'enseignants chercheurs en sont conscients et sont moins à cheval là dessus maintenant, ça change lentement.
@etiennerolland148011 ай бұрын
@@theob.2501pardon j'avais pas vu la réponse. En fait ça me surprend moyennement. Mais dans mes souvenirs, il me semble que comme le débouché du doctorat d'histoire c'est souvent l'enseignement malgré tout, voir en prépa, l'agrégation devient obligatoire pour pas gâcher ça. Ça et la surabondance relative des candidats oui (et peut être une réminiscence de l'époque où les doctorants bossait comme pion ou prof pour se financer? quand la bourse était pas obligatoire?). En science y a une sur abondance des candidats à la thèse aussi, les débouchés manquent après. Par contre, les carrières de sciences sont totalement décorrelés de l'enseignement secondaire, là est peut être la clé (surtout en terme d'effectifs :on avait une enseignante en amphi qui avait l'agrégation pour être enseignante en prépa, mais je pense que le pourcentage de ce genre de débouché est moindre compte tenus du nombre). D'ailleurs, la concurence accrue pour les bourses de thèse (pas de thèse possible en dehors d'une bourse de l'ed) à plutôt conduit à une spécialisation en Master je pense, là où l'agrégation ou le capes sont ultra générique (et m'a toujours dissuadé de même tenter le capes 😂)
@aymerichm88352 ай бұрын
Dans la phase de défrichement de la bibliographie existante (je ne parle pas des archives), grosso modo combien de pages faut-il lire par jour en moyenne ? Je suis toujours impressionné par le nombre de livres dans les biblio de certains ouvrages... je sais bien que l'auteur n'a pas tout lu de A à Z, mais ça me semble toujours surhumain !
@Histony2 ай бұрын
C'est très variable. D'autant que tout le monde ne lit pas à la même vitesse, que tout le monde ne digère pas les infos de la même manière, etc. En thèse, il m'est arrivé de lire des livres par petits bouts, parfois dans le désordre, en cherchant des choses précises, et d'autres d'un bloc... Parfois, une table des matières bien faite et un survol permet de savoir où aller chercher quoi quand il y en aura besoin... D'autres fois, avoir lu une recension d'un livre peut suffire à savoir qu'il sera pertinent pour la suite, ou pas... Bref, c'est très empirique, tout ça. Le fait est que dans tous les cas, on lit beaucoup, tout au long de ce travail, et souvent avant, et encore après (et on regrette de ne pas avoir lu ça plus tôt...). Ça fait partie du jeu. Mais il n'y a pas de manière de procéder universelle.
@aymerichm88352 ай бұрын
@@Histony Merci pour ta réponse :) Tu n'as pas malgré tout un ordre de grandeur ? En fait j'envisage de reprendre des études par un master recherche en histoire, et c'est un peu ce qui me fait le plus peur, car j'ai bien du mal à lire plus de 100-150 pages par jour pour le plaisir, j'imagine que je pourrais lire plus en ayant des deadlines en tête, mais d'un autre côté je sais aussi que lire pour écrire implique de prendre pas mal de notes, ce qui ralentit encore les choses...
@Histony2 ай бұрын
Je pense qu'à 100/150 pages par jour, c'est supérieur à beaucoup d'étudiants en master !
@aymerichm88352 ай бұрын
@@Histony Merci pour tes réponses :) Je regarde souvent tes vidéos avec mon père qui est aussi un mordu d'histoire... nous attendons avec impatience la suite de ta série sur 1848-1870 ! Bravo pour ton travail
@romaint280711 ай бұрын
Tu étais à quelle université si ce n'est pas indiscret ?
@corespond127411 ай бұрын
J'ai hésité à mettre un "j'aime" car le compteur était arrivé à 666. Mais bon, tant pis.
@joerabinof580311 ай бұрын
C'est une manière de bourlinguer.
@john-fitzgeraldfkenobi11 ай бұрын
J'ai vraiment passé un bon moment à écouter votre travail sur l'origine des pouvoirs à Petain. Par contre je trouve très dommage que vous ayez un discours aussi idéologique dès qu'il s'agit de Zemmour ou de cnews...
@loutrepoutre49.311 ай бұрын
Super et passionnant témoignage ! Merci pour ton temps tes efforts et le travail le passage sur la rédaction de sa thèse sur le Normandie me parle beaucoup ! Tiens une loutre : 🦦